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Vézelay
Edifice |
Basilique
Sainte-Marie-Madeleine, ancienne abbatiale |
Situation |
Sommet
du bourg,
89450 (Yonne) |
Parties
Romanes |
Narthex,
nef, crypte, salle capitulaire et dortoir |
Décoration |
Trois
portails à tympans sculptés, plus que 100 chapiteaux,
sculptures déposées (Musée) |
Datation |
Vers
1100 (parties de la crypte et du transept), 1120-1140 (nef),
1140-1150 (narthex), 1160-1175 (crypte, salle capitulaire
et dortoir) |
Introduction
- Historique - Description
- Visite
Introduction
Vézelay
! Ce sommet de l’art roman est un site merveilleux d'art et
d'histoire. C’est sur l’une des dernières collines
du Morvan, dominant la vallée de la
Cure, que s’est édifiée dès le 9e
siècle l’abbaye de Vézelay puis la ville médiévale
importante et florissante. Alors commence un ample mouvement de
convergence vers la sainte colline, qui fait de Vézelay,
pendant près de trois siècles, l’un des quatre
principaux pèlerinages de la Chrétienté, avec
Jérusalem, Rome et Saint-Jacques
de Compostelle. Vézelay
devient une halte importante sur la route du pèlerinage de
Compostelle et son histoire est marquée également
par le grand évènement de 1146, quand Saint Bernard
prêcha la seconde croisade sur les pentes de la colline. A
Vézelay, tout est d’une grande beauté : les
ruelles pittoresques, les façades des maisons du Moyen Âge,
les multiples caves romanes, la vue étendue sur les environs,
et le sentier des remparts qui l'entoure. C’est au sommet
de cette colline éternelle, dominant toute la région,
que fut construite, au cours du 12e siècle, la basilique
de la Madeleine, l’une des plus belles églises
romanes de France, sauvée de la ruine au milieu du 19e siècle
par Viollet-le-Duc. Elle est d’une architecture très
équilibrée bien que composée de parties distinctes.
La grande nef romane des années 1120-1140, d’une harmonie
parfaite, est construite à deux étages et est entièrement
voûtée d’arêtes selon la tradition issue
du Brionnais. L'élévation
est décorée sur toute la hauteur et la lumière
magique éclaire ses sculptures. Le haut narthex fut construit
directement après la nef, montrant une structure plus évoluée
aux profils brisés et avec tribunes. De l’autre côté,
le transept et le chœur lumineux de style gothique primitif
de la fin du 12e siècle s'opposent aux architectures romanes,
mais le mariage entre le roman et le gothique est splendide. L'architecture
magnifique est rehaussée par un ensemble de sculptures romanes
de la première moitié du 12e siècle qui compte
parmi les plus importantes. D’abord le grand portail du narthex
dont le tympan au Christ envoyant les Apôtres est
le chef-d’œuvre de l’art roman bourguignon, entouré
par le linteau plein de mouvement et les voussures abondantes. Les
deux portails latéraux du narthex racontent les scènes
de la vie du Christ et ses sculptures formidables rappellent celles
du Brionnais. La magnificence de
la sculpture réside dans l’ensemble somptueux de chapiteaux
qui décorent la nef et le narthex de la basilique : plus
de 120 chapiteaux dont la plupart sont historiés, d’une
grande variété et abondance. On trouve ici toute la
bible dans la pierre sculptée avec soin par un atelier de
sculpteurs qui a travaillé en Bourgogne pendant cette période
de l'apogée de la sculpture romane. Pendant la visite, vous
ne devez pas manquer la façade datant des 12e au 19e siècles
aux portails martelés, les deux clochers dominant la basilique,
la crypte d'origine très ancienne sous le chœur et la
grande luminosité de l'ensemble très équilibré.
La basilique est flanquée de bâtiments de l’ancienne
abbaye, dont subsistent la salle capitulaire d’un excellent
style roman finissant et l’ancien dortoir à l’étage
qui sert de Musée lapidaire où vous pouvez
admirer un ensemble très intéressant de sculptures
romanes déposées par Viollet-le-Duc : chapiteaux
déposés de la nef et des tribunes du narthex, médaillons
sculptés et plusieurs sculptures provenant de la façade
de la basilique.
Les amateurs
de l’art roman peuvent trouver plusieurs autres monuments
romans dans la très belle ville ancienne de Vézelay
: d’abord deux anciennes églises paroissiales désaffectées.
Saint-Etienne, en bas de la
ville, était du type des églises à deux étages
voûtés d'arêtes, et conserve encore sa nef intéressante
transformée en magasin. Saint-Pierre,
église romane probablement du même type, est encore
plus martelée : il n'en subsiste que la travée de
la tour de l’horloge du 17e siècle. Dans les rues,
et surtout dans les quartiers entourant l’abbaye, vous pouvez
admirer encore plusieurs façades
romanes avec grandes arcades et baies géminées,
ainsi qu'un grand nombre de caves voûtées du 12e siècle
conservées sous les maisons, qui font de Vézelay un
monument roman dans son entier. Enfin, en dehors de la ville en
direction d’Asquins, on trouve la délicieuse chapelle
de la Cordelle avec ses arcatures et chapiteaux du milieu
du 12e siècle.
Historique
L'histoire
de l'abbaye et de la ville de Vézelay est longue et importante.
Les origines se trouvent dans la vallée de la
Cure au pied de la colline, à l'emplacement du vieux
village de Saint-Père, où
l'existence d'un temple païen et d'un oratoire Saint-Jean-Baptiste
est connue depuis longtemps. L'abbaye de Vézelay trouve son
origine avec la fondation vers l'an 858 d'un monastère
de femmes moniales dans la vallée, par le comte
Girard de Roussillon et sa femme Berthe. Le couvent
de femmes obtient la protection directe du pape Nicolas Ier
en 863, confirmé en 868 par le roi Charles le Chauve.
Quelques années après, le couvent est détruit
par les Normands et on décide de le déplacer sur la
haute colline voisine, plus facile à défendre. Ici
est créé à partir de 873 un nouveau monastère
bénédictin d’hommes, dirigé
par l'abbé Eudes, avec des moines venus probablement
de de Saint-Martin d’Autun. Le monastère
est entouré d'une enceinte et est dédié à
Saint-Pierre, Saint-Paul et Sainte-Marie. Une première église
carolingienne au plan basilical et chevet plat est consacrée
en 878 par le pape
Jean VIII. Un incendie au début du 10e siècle
nécessite des restaurations. L'indépendance de l'abbaye
cause également quelques affrontements avec les comtes de
Nevers, premièrement en 1027, qui
se poursuivent pendant le 12e siècle. L'abbaye devient de
plus en plus importante après l'arrivée des reliques
de Sainte-Marie-Madeleine, venues de Provence au début
du 11e siècle (ou selon la legende moins vraisemblable obtenus
dès 887 par un certain Badilon). Les reliques sont
confirmées vers 1050 par le pape Léon IX
et suthentifiées en 1058 par le pape Étienne IX
qui proclame que le corps de Marie-Madeleine reposait à
Vézelay. L'abbatiale est alors dédiée à
Sainte-Marie-Madeleine en 1050. Aussi, l'abbaye est elle soumise
à l’ordre de Cluny en 1058,
dans le mouvement de reformation de la grande abbaye, provoquant
quelques difficultés. L'afflux de pèlerins venant
vénérer les précieuses reliques devient de
plus en plus grand et l'abbé Artaud décide
d'agrandir l'abbatiale à partir de 1096. Un nouveau chœur
roman est consacré en 1104 par le pape Pascal II,
tout en conservant l'ancienne nef carolingienne. Cette nef a fait
l'objet d'un grave incendie l'été 1120, elle est en
grande partie détruite et un grand nombre de pèlerins
et fidèles ont été tués par le feu ce
jour noir. L'abbé Renaud, originaire du Brionnais,
commence un grand projet de reconstruction dans le nouveau
style roman provenant de son pays natal. La grande nef
est construite dans les années 1120-1140 et est consacrée
en 1132 par le pape Innocent II. Un large narthex est ensuite
construit par l'abbé Ponce de Montboissier pour
héberger les pèlerins dont le nombre ne cesse de croître.
Vézelay est devenu une halte de première importance
sur la route de Compostelle. Une ville prospère s'est édifiée
au 12e siècle sur la colline autour de l'abbaye ; les caves
romanes des maisons étaient destinées à recevoir
les pèlerins. C'est aussi le temps des grandes croisades
et en 1146, le jour de Pâques, la colline de Vézelay
est le théâtre d'un grand événement :
la prédication de la seconde croisade par Saint Bernard
à l'endroit de la Cordelle.
L’abbaye et pillée en 1152 par revolte des habitants
de la ville. Un manuscrit daté de 1161 nommé Chronique
de Vézelay nous explique la situation de l'époque.
L'abbaye est séparée de Cluny
en 1162 et rattachée à l'évêché
d’Autun. Un nouvel incendie en 1165
cause la destruction de la crypte primitive et du chœur de
l'abbé Artaud. Une fois de plus, un grand projet
de reconstruction est décidé, par l'abbé Girard
d’Arcy: un grand chœur et transept sont
construits dans le nouveau style gothique primitif. Après
l'ajout d'arcs-boutants au 13e siècle, l'église est
en grande partie achevée
dans l'état qu'elle conserve aujourd'hui, après avoir
traversé les multiples terreurs de l'histoire. A Vézelay,
le premier couvent franciscain de France est fondé en 1217.
Il jouxte la chapelle romane de la Cordelle, hors les murs de la
ville. Le déclin de Vézelay commence
au 13e siècle avec la découverte des véritables
reliques de Sainte-Madeleine en 1279 à Saint-Maximin dans
le Midi et leur authentification par le pape Boniface VIII en
1295. Lentement, l'abbaye est oubliée et dégradée
par les outrages du temps. L'abbaye est placée en commende
au début du 16e siècle et est sécularisée
par le pape en 1537. L'abbatiale devient alors collégiale
desservie par des chanoines séculiers. C'est le siècle
des guerres de religion et les protestants n'épargnent pas
Vézelay entre 1568 et 1578. Pendant le saccage par les Huguenots
en 1569, les reliques sont brûlées et les portails
de la façade sont mutilés. Au 18e siècle, les
bâtiments de l'abbaye sont en partie vendus et en partie détruits.
En 1790, le chapitre de chanoines est supprimé et l'église
devient paroissiale. L'époque tumultueuse
de la Révolution cause de nouvelles mutilations aux sculptures
de la façade. Les vestiges de l'abbaye et l'église
sont vendus comme biens nationaux en 1796. L'église se dégrade
encore plus en 1819, quand la tour de la façade est incendiée
par la foudre. Prosper Mérimée fait classer
Monument Historique en 1840 la ruine piteuse qu'il a trouvée
pendant ses voyages. Il envoie le jeune restaurateur Eugène
Viollet-le-Duc pour sauver ce chef-d'œuvre roman de la
ruine. La tâche est immense. L'état dans lequel il
a trouvé l'église, pillée par les guerres et
la Révolution, est alarmant. De 1840 à 1861, il conduit
une campagne de restauration souvent contestée, de l'ensemble
des bâtiments. Il fait partiellement reconstruire les parties
hautes du narthex, le clocher incendié, quelques voûtes
de la nef et une galerie du cloître détruit. Il fait
copier et remplacer les sculptures trop mutilées, dont beaucoup
de chapiteaux et le grand tympan de la façade. Il restaure
le bâtiment abbatial conservé. On doit admettre que
l'église a perdu un peu de son authenticité par ces
reconstructions, mais grâce à Viollet-le-Duc,
on peut admirer aujourd'hui ce joyau de l'art roman dans toute
sa splendeur d'antan. En 1920, l'église obtient le titre
de Basilique et depuis 1945, l'abbaye est à nouveau utilisée
par des moines. De nos jours, Vézelay a recouvré sa
grande renommée et le site est classé patrimoine
mondial par l'UNESCO en 1979. Des milliers de visiteurs
du monde entier viennent admirer chaque année ses trésors.
Actuellement, la basilique est l'objet d'importants travaux de restauration,
commencés en 1997 et continuant par plusieurs tranches.
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Dessin des ruines
de la façade au 19e siècle par Viollet le Duc |
Description
Je vous propose
ici une visite approfondie de la basilique merveilleuse et des vestiges
de l'abbaye. En arrivant, on voit de loin la magnifique colline
de Vézelay, couronnée par la basilique Sainte-Madeleine.
Après avoir monté les jolies rues de la cité
fortifiée, on se retrouve sur la place devant la façade
de l'église. Cette façade apparaît mutilée
et restaurée, cachant une grande église du 12e siècle
qui est un chef-d'oeuvre incontesté de l'art roman, pour
son architecture savante, pour ses multiples trésors abondants
de sculpture, et pour la lumière grandiose du sanctuaire.
Sur le plan ci-dessous on voit que la basilique
se compose de trois parties bien distinctes qui composent cet ensemble
merveilleux : un narthex de trois travées à l'ouest,
une grande nef romane de dix travées, et à l'est,
un partie gothique comprenant le transept et le chœur à
déambulatoire. Du côté sud, on voit l'unique
bâtiment conservé de l'abbaye. Je ferai la description
en commençant à l'ouest par la façade, et en
continuant vers le chœur, en soulignant que l'ordre de description
n'est alors pas chronologique.
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Plan de la basilique
et coupe de sa partie occidentale |
Façade
extérieure
La façade
de la basilique est composite, mutilée et restaurée.
Elle date du 12e au 19e siècle. Sa construction en avant
du narthex au milieu du 12e siècle achevait la grande abbatiale
romane. Les trois portails de l'étage inférieur
sont de cette époque, mais les sculptures et tympans romans
mutilés au cours de l'histoire ont disparus, à l'exception
de quelques fragments. Le grand portail central possède un
tympan du Jugement Dernier sculpté en 1856 par Michel
Pascal. Le grand Christ en Majesté, le linteau, les
voussures et le trumeau sont tous de cette époque moderne
et remplacent les sculptures romanes partiellement conservées
au musée de l'abbaye. Les deux portails latéraux sont
plus modestes et ont des tympans nus. Quelques chapiteaux et corbeaux
datent du 12e siècle (un oiseau becquetant du raisin, à
gauche), les autres sont des copies modernes. La partie centrale
de la façade est occupée par un pignon du milieu du
13e siècle avec plusieurs statues du Christ, de la Vierge,
d'anges et de saints. Le pignon est flanqué des bases des
deux tours, aux arcatures du 12e siècle. Seule la tour sud
est achevée. C'est la tour Saint-Michel
dont l'étage supérieur est du 13e siècle, sauf
la balustrade au 19e siècle construite par Viollet le Duc.
La nef est également imposante par ses volumes ; les murs
latéraux aux larges baies et corniches ont été
renforcées d'arcs-boutants au 13e siècle.
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Façade
et extérieur de la basilique |
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Portail
moderne |
Tailloir du
trumeau |
Piédroit |
Gargouille |
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Portail nord |
Oiseaux
du portail nord |
Chapiteaux
du portail nord |
Pignon |
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Tour
Saint-Michel |
Baies |
Corniches |
Modillons |
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Façade
sud |
Façade
sud |
Façade
nord |
Contreforts |
Le
narthex et les portails romans
Entrons par
l'un des portails. On se trouve dans le grand narthex,
aussi dit Galilée ou avant-nef, ajouté vers 1140-1150
comme espace d'accueil pour les pèlerins. Lieu de rassemblement
et de préparation, c'est un haut espace de trois travées
d'une architecture romane savante, où domine déjà
l'arc brisé. Les nefs sont voûtées d'arêtes
retombant sur des piliers cruciformes à colonnes engagées.
C'est un des espaces d'accueil avec étage, dont on trouve
de nombreux exemplaires dans la Bourgogne Romane : Tournus
en est un spécimen ancien, et celui de Perrecy-les-Forges
préfigure Vézelay. Comme dans ce dernier, les trois
nefs sont surmontées à l'étage par des tribunes
en forme de U. Les tribunes surmontent les bas-côtés
et s'ouvrent sur la partie centrale par des séries d'arcatures
sur chapiteaux. Ils sont reliés par la tribune au-dessus
de la troisième travée, où se trouve une petite
chapelle dédiée à l'archange Saint
Michel, avec un petit cul-de-four porté par des
pilastres à chapiteaux. C'est une chapelle haute qui s'ouvre
sur la nef par deux arcatures en plein cintre, d'où la vue
est formidable. Ici se trouvent deux voûtes d'ogives qui sont
parmi les plus anciennes de France. Reste à remarquer que
les parties hautes des tribunes et les voûtes sont en grande
partie reconstruites pendant la restauration du 19e siècle.
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Partie centrale |
Parties
hautes |
Arcs |
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Elévation |
Pilier |
Bas-côté |
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Tribunes |
Voûtes |
Chapelle |
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Le
narthex est doté de sculptures romanes qui sont parmi les
plus belles qui soient : une collection de chapiteaux complémentaires
à ceux de la nef et surtout les trois portails merveilleux
qui s'ouvrent sur la nef. Le portail central est
la gloire de Vézelay et l’un des plus beaux portails
romans du monde. L’ensemble d'une énorme richesse a
été sculpté vers 1125-1130 et représente
le miracle de la Pentecôte, avec, sur le tympan,
la Descente de l’Esprit Saint sur les Apôtres autour
du grand Christ en Majesté. Son corps majestueux occupe la
mandorle ; ses mains envoient des rayons aux têtes des douze
Apôtres, qu’il envoie pour évangéliser
les peuples. La scène est entourée par huit compartiments
où sont sculptées plusieurs scènes aux saints
et peuples variés du monde : des apôtres écrivant,
Jéroboam, cappadociens, arabes et cynocéphales, Ethiopiens,
phrygiens, byzantins et Arméniens. Le large linteau sous
le tympan porte de nombreux personnages étranges. C’est
le monde profane où on remarque des scythes, le monde romain,
les macrobii, les Pygmées et les Panotii avec leurs oreilles
démesurées. Saint Pierre et Saint Paul se trouvent
au centre du linteau sous les pieds du Christ. Il est supporté
par le trumeau où la figure de Saint Jean-Baptiste a été
mutilée à la Révolution (l’Agneau Pascal
qu’il portait a disparu). Deux rangées de voussures
entourent cet ensemble : la première est composée
de 29 médaillons contenant les Signes du Zodiaque
et les Travaux des Mois, admirablement sculptés
et rappelant Avallon et Vermenton
; la deuxième est sculptée de palmettes. De chaque
côté, le portail est supporté par des piédroits
où sont sculptés Saint Pierre et Saint Paul, à
droite, deux autres Apôtres et des pilastres cannelés
à chapiteaux. Plus bas, des colonnes aux cannelures sont
surmontées de quatre chapiteaux historiés : on peut
reconnaître Adam et Eve chassés du paradis terrestre,
une Faunesse et un oiseau fabuleux, le sacrifice de
Saül et le Repentir de Saül.
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Le portail central
du narthex |
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Christ |
Tête
du Christ |
Apôtres
du tympan |
Apôtres
du tympan |
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Partie
du linteau |
Peuples de
la terre |
Malades et
Ethiopiens |
Arméniens
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Trumeau |
Saints Pierre
et Paul |
Piédroit
gauche |
Voussures |
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Voussures |
Médaillon
de voussure |
Médaillon
de voussure |
Médaillon
de voussure |
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Chapiteau
: Adam et Eve |
Chapiteau :
Faunesse |
Chapiteaux
sud |
Chapiteau :
Repentir de Saul |
Les deux portails
latéraux du narthex, de la même période, s'ouvrent
sur les collatéraux de la nef. Le portail sud
est un petit trésor par ses sculptures parfaites, qui rappellent
celles du Brionnais. En partie mutilé,
il représente l'Enfance du Christ. Sur le registre
inférieur du tympan, on admire les scènes classiques
: l'Annonciation avec Gabriel et Marie, la Visitation
avec Marie et Elisabeth, l'Annonce aux Bergers et la
Nativité avec la Vierge et l'Enfant. Le registre supérieur
montre l'Adoration des Mages avec la Vierge à l'enfant
et les rois mages. Ce sont des sculptures d'une excellente facture,
pleines de mouvement. Les voussures possèdent de belles feuilles
de vigne et des rosaces. Les chapiteaux historiés des quatre
pilastres cannelés montrent Ulysse et la sirène,
l'Ange de la Nativité à l’olifant, l'ange du
Jugement Dernier et un Faune visant un démon.
Le portail sud
du narthex :
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Portail
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Tympan |
Scènes |
Voussures |
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Chapiteau
: Ulysse et sirène |
Chapiteau :
Ange de la Nativité |
Chapiteau:
ange du Jugement |
Chapiteau :
Faune visant un démon |
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Chapiteaux du
portail sud |
Le portail
nord montre les derniers épisodes de la vie du Christ
ressuscité. Le registre supérieur du tympan montre
l'Ascension, avec le Christ entre les Apôtres. Les
têtes ont été mutilées. Le registre inférieur
représente l'épisode des pélerins d’Emmaüs
à travers de trois scènes : l'Apparition du Christ
à deux disciples d'Emmaüs, le Christ rompant le pain,
et les disciples retournant à Jérusalem.
Comme sur le portail sud, on admire de belles voussures
et quatre chapiteaux historiés : un oiseau avec corps
de serpent, deux chapiteaux d'anges vainqueurs de démons,
et deux modes du plain-chant avec des personnages
portant des instruments de musique.
Le portail nord
du narthex :
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Portail
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Ensemble |
Tympan |
Voussures |
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Chapiteaux
nord |
Chapiteaux
sud |
Oiseau serpent
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Modes du plain-chant
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Enfin, le narthex
est remarquable pour les chapiteaux de l'étage
inférieur. Ils sont un peu postérieurs aux chapiteaux
de la nef, qu'on va découvrir ci-dessous, et certains en
reprennent les thèmes. Les sujets sont variés. Certains
représentent des feuillages et des décors végétaux,
d'autres sont historiés. Voici la liste complète de
la dernière catégorie, avec sur les piliers sud :
Joseph et la femme de Putiphar, Bénédiction de Jacob
par Isaac (mutilé), Saint Pierre et Saint Paul en
prière, la Tentation de Saint Benoît, la Mort
de Caïn et le Repas de Saint Antoine et Saint Paul
ermites (à côté du portail). Sur
un pilastre du mur nord, un petit chapiteau d'angle de la troisième
travée représente la Décollation de Saint
Jean-Baptiste. Sur les piliers du côté nord du
narthex on admire deux hommes mangeant du raisin (mur occidental),
Samson terrassant un lion (mutilé), l'Histoire de
Saint Jean-Baptiste, les Reproches de Nathan à David,
Saint
Benoît ressuscite un enfant et l’Apparition
de Sainte Marie Madeleine à la Princesse de Provence. Dans
les parties hautes du narthex, tous les chapiteaux des tribunes
ont été remplacés par des copies, à
l'exception de celui de Tobie, des arcatures côté
sud. On retrouve plusieurs chapiteaux originaux provenant des tribunes
dans le Musée (voir ci-dessous).
Chapiteaux du
narthex de la basilique :
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Joseph
et la femme de Puthipar |
Bénédiction
de Jacob par Isaac |
Saints Pierre
et Paul en prière |
Tentation
de Saint Benoît |
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Mort
de Caïn |
Repas de Saints
Antoine et Paul ermites |
Décollation
de Saint Jean-Baptiste |
Hommes et raisins |
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Samson terassant
le lion |
Histoire de
Sain Jean-Baptsite |
Reproches de
Nathan à David |
Saint Benoit
ressuscite l'enfant |
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Apparition
de Madeleine à la Princesse |
Feuillage |
Feuillage |
Chapiteaux des
tribunes (copies) |
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Samson terassant
le lion (détail) |
La
grande nef et les chapiteaux
Après
avoir visité le narthex, on continue avec la grande nef,
dont l'architecture saisissante est antérieur au narthex.
C'est sans doute la plus imposante partie de la basilique : une
merveille romane, construite entre 1120 et 1140, pénétrée
par une lumière abondante et mystique. L'architecture est
originale puisque la nef longue de dix travées et les bas-côtés
sont entièrement voûtés d'arêtes. Les
arêtes sur doubleaux en plein cintre de la nef centrale sont
barlongues et surmontent une élévation à deux
étages : grandes arcades en plein cintre et fenêtres
hautes. Ce type de voûtement, utilisé depuis longtemps
pour les bas-côtés des grandes églises romanes,
permet un éclairage direct de la nef centrale par des larges
baies. Les piliers qui soutiennent les arcades sont cruciformes
et flanquées de colonnes engagées aux chapiteaux sculptés.
Cette architecture, typiquement bourguignonne, est une généralisation
du modèle primitif d'Anzy-le-Duc et
le plus grand exemple en Bourgogne de ce genre répandu au
12e siècle en Avallonnais. A Vézelay, la nef est très
large et l'élévation est extrêmement soignée.
Les grandes arcades ont une archivolte décorée, et
on remarque le prolongement des tailloirs, un bandeau horizontal
décoré de médaillons, les fenêtres hautes
entre pilastres cannelés, les arcs formerets soulignant les
voûtes. La dernière travée est voûtée
d'ogives, comme l'étaient trois autres avant la restauration
du 19e siècle. On
ne cesse pas d'admirer l'harmonie parfaite et la luminosité
de cette nef, l'équilibre remarquable avec le chœur
gothique et la perspective des arcs doubleaux polychromes et la
célèbre série de ses chapiteaux.
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Nef
vers l'est |
Nef vers l'ouest |
Voûtes |
Travées
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Elévation |
Fenêtre haute |
Piliers |
Colonne |
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Bas-côté
sud |
Bas-côté
sud |
Bas-côté
nord |
Bas-côté
nord |
Plus encore
que le narthex, la nef est remarquable pour ses chapiteaux
romans. Les sculptures abondantes, datées de 1125-1140, montrent
plusieurs thèmes
et sujets bibliques, fantastiques ou végétaux d'une
grande richesse. L'ensemble de 100 chapiteaux de la nef, probablement
par un atelier de cinq maîtres-sculpteurs, est le plus important
de la Bourgogne avec celui d'Autun. Huit
chapiteaux sont remplacés au 19e siècle par des copies,
les originaux se trouvent dans le musée lapidaire (voir ci-dessous).
Les autres chapiteaux sont historiés et on peut y découvrir
la bible en pierre, un monde médiéval plein de mystères.
On considère d'abord ceux qui se trouvent dans le bas-côté
sud, puis ceux au côté nord et finalement ceux dans
les parties hautes de la nef.
Les
chapiteaux surmontent les colonnes engagées des piliers de
la nef et celles des murs goutteraux. Voici la liste complète
des chapiteaux historiés du bas-côté
sud, du narthex au chœur, parcourant chaque pilier
et suivi par le chapiteaux situé en face sur le mur latéral
: le combat fabuleux, l'enlèvement de Ganymède,
le Duel, la Luxure et le Désespoir, la Conversion
de Saint Eustache, la balance et les gémeaux, l’Education
d’Achille, le
célèbre chapiteau du Moulin mystique, la Mort
de Lazare et du Mauvais Riche, la Mort de Caïn (repris
au narthex), le Conseil, les quatre vents, David terrassant
le lion, les Maîtres et les Ecoliers, Saint
Martin et l’arbre sacré des païens,
Daniel entre les lions, la Musique Profane, le
Combat de Jacob avec l'ange, la Bénédiction de Jacob
par Isaac (repris au narthex), la légende de Saint
Benoît, le Compagnon de Judas, les quatre fleuves
du Paradis et le Sacrifice de l’ancienne loi
(copie moderne, voir musée). Dans les parties orientales
du bas-côté, on trouve plusieurs chapiteaux plus anciens
en réemploi du chœur roman détruit des années
1100, les Chapiteaux-Artaud, avec des étranges similarités
avec Anzy-le-Duc : Daniel dans la fosse
aux lions, lions affrontés et cinq beaux décors
végetaux. Enfin il y a six autres chapiteaux sculptés
de feuillages et deux autres chapiteaux modernes.
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Chapiteau de
la nef : le Moulin Mystique |
Chapiteaux du
bas-côté sud de la basilique:
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Combat
fabuleux |
Enlèvement
de Ganymède |
Duel |
Luxure et désespoir |
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Conversion
de St-Eustache |
Balance et
Gemeaux |
Education d’Achille
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Moulin mystique |
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Mort
de Lazare et du mauvais riche |
Mort de Caïn |
Conseil |
Les vents |
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David
terassant le lion |
Maîtres
et écoliers |
Saint Martin
et l'arbre des païens |
Daniel entre
les lions |
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Musique
profane |
Combat de Jacob
et l'ange |
Bénédiction
de Jacob par Isaac |
Légende
de Saint Benoît |
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Compagnon
de Judas |
Daniel dans
la fosse des lions |
Fleuves du
paradis |
Lions affrontés |
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Décor
végétal |
Décor
végétal |
Décor végétal |
Décor végétal |
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Chapiteau
du bas-côté sud (détail) : la
luxure et le désespoir |
Voici la liste
complète des chapiteaux historiés du bas-côté
nord, du narthex au chœur : la Sagesse et l’Imprudence,
Jeux Frivoles (mutilé), le Châtiment de
l’Avare et du Calomniateur, Judith et Holopherne (copie
moderne, remplaçant la Sirène au musée), lions
affrontés, l'Hiver et l'été, les oiseaux, meurtre
de l’Egyptien par Moïse, la lutte de David et Goliath,
la Mort d'Absalon, les éléphants affrontés
(mutilé), le Festin du Mauvais Riche, combat de deux
démons, Moïse et le Veau d'or (rappelant Autun),
le Fils de Pharaon tué par l'Ange exterminateur
(inachevé), les funérailles de Saint Paul ermite
(copie moderne, voir musée), la légende de Sainte
Eugénie, l'Exécution du meurtrier de Saül, le
basilic et la sauterelle, les oiseaux becquetant du raisins, la
Vision de Saint Antoine, la Tentation de Saint Antoine
(copie moderne, voir musée), le repas de Saint Antoine
et Saint Paul ermites (repris au narthex), Adam et Eve
dans le paradis (réemploi du chœur roman), la lutte
du bien et du Mal (copie moderne, voir musée) et la
Délivrance de Saint Pierre. Enfin il y a douze chapiteaux
sculptés de décors végétaux (dont une
copie moderne).
Chapiteaux du
bas-côté nord:
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Sagesse
et imprudence |
Jeux
frivoles |
Châtiment
de l'avare et du calomniateur |
Lions
affrontés |
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Hiver et Eté |
Oiseaux |
Meurtre
de l'Egyptien |
Lutte
de David et Goliath |
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Mort
d'Absalon |
Eléphants
affrontés |
Festin
du mauvais riche |
Combat
de démons |
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Moïse
et le veau d'or |
Fils
de Pharaon tué par l'Ange |
Funérailles
de Saint Paul (copie) |
Légende
de sainte Eugénie |
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Exécution
du meurtrier de Saül |
Basilic
et sauterelle |
Oiseaux
becquetant du raisin |
Vision
de saint Antoine |
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Repas
de saints Antoine et Paul |
Adam
et Eve dans le paradis |
Délivrance
de Saint Pierre |
Décor
végétal |
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|
Décor
végétal |
Décor
végétal |
Décor
végétal |
Décor
végétal |
A la naissance
des doubleaux de la voûte de la nef se trouvent les derniers
chapiteaux, moins visibles mais intéressants également.
Ils sont flanqués de pilastres cannelés avec petits
chapiteaux souvent sculptés de décors végétaux
ou de quelques atlantes et acrobates. Voici la liste complète
des chapiteaux historiés des parties hautes
de la nef. Au sud, il y a Deux ours et personnage caché
dans les feuillages, la Pendaison de Judas (fameux sujet d'Autun
et de Saulieu ; pilastres avec atlantes),
le Meurtre d’Amnon, la Construction de l’Arche de
Noé (pilastre : lion et atlante), le Martyre
de Saint Andoche, Abdemelech obtient la grâce de Sediacus
de Jérémie, Joseph et la femme de Putiphar (repris
au narthex), Samson et Dalila, ainsi que trois feuillages.
Au nord, les chapiteaux représentent deux Pélicans
au bord de l’eau (pilastre : le Sacrifice d’Isaac
par Abraham), Hérode et Hériodade, Adam et
Eve chassés du paradis (pilastre avec atlante), le
Sacrifice de Caïn et Abel (voir aussi à Chalon),
la Lutte de Dragon et Guerrier, l’Abbé
de Vézelay rendant Justice, feuillages et personnages
et quatre autres feuillages. Reste
à mentionner le chapiteau du Combat de lions surmontant
le pilastre du côté ouest de la nef, sous la chapelle
Saint-Michel.
Chapiteaux des
parties hautes de la nef:
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Deux ours et personnage caché |
Pendaison
de Judas et atlantes |
Pendaison
de Judas (détail) |
Meurtre d'Amnon |
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Construction
de l'arche de Noé |
Martyre
de Saint Andoche |
Abdemelech
et Jérémie |
Joseph et la
femme de Puthipar |
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Samson et Dalila
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Combat
de lions (mur ouest) |
Pélicans
au bord de l’eau |
Hérode
et Hériodade |
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Feuillages
et personnages |
Adam
et Eve |
Sacrifice de
Caïn et Abel |
Lutte de guerrier
et dragon |
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L'abbé
de Vézelay rendant justice |
Feuillages
et acrobate |
Décor
végétal |
Décor
végétal |
Remarquons
enfin les bases de colonnes des piliers décorées
de fleurs, de perles ou d'animaux. Une base représente deux
chiens qui se partagent une proie. Le décor végétal
et floral se prolonge encore sur les corniches à médaillons
des arcades et tailloirs de l'élévation de la nef.
Dans une arcade de la troisième travée du côté
sud de la nef un médaillon dit l’église
de Vézelay représente
une femme assise avec un inscription se rapportant à l’incendie
de 1120.
Bases de colonnes
et autres décors de la nef :
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Base de colonne
: deux chiens et proie |
Base de colonne
: animaux |
Base de colonne
: décor végétal |
Base de colonne
: décor végétal |
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Base de colonne
: décor végétal |
Base de colonne
: décor végétal |
Corniche à
médaillons |
Médaillon
église de Vézelay |
Le
chœur et la crypte
Le chœur
et le transept sont construits à la fin
du 12e siècle dans le nouveau style gothique primitif après
l'incendie en 1165 qui détruisit le chœur roman des
années 1100. Cette partie de l'église est très
lumineuse et s'oppose à la nef romane par son style très
différent, même si l'ensemble est d'un équilibre
étonnant. C'est l'un des premiers exemples de l'art gothique
qui deviendra la gloire de l'Ile-de-France, connu de Sens
et de Saint-Denis. Traditionellement daté vers 1185-1215,
on attribue actuellement la construction du chœur à
1165-1180, achevée par une deuxième campagne après
1190 et completé par le transept au début du 13e siècle.
On y trouve les caractères du gothique naissant : voûtes
d'ogives sexpartites, épanouissement vertical, arcs de profil
brisé, tribunes avec arcatures légères, déambulatoire
avec hautes colonnes, grandes baies et chapelles rayonnantes carrées
et semi-circulaires aux multiples colonnettes. Un tympan trilobé
du 13e siècle est déposé dans le croisillon
nord. A côté du croisillon sud est construit le deuxième
clocher de la basilique : la tour Saint-Antoine.
Cette dernière est construite au début du 13e siècle
et possède des grandes ouvertures sur deux étages,
tandis que sa flèche octogonale avec lanternons est détruite.
Un étage avec salle voûtée a été
remis en état pendant les restaurations. De la tour Saint-Barthélémy,
située symmétriquement au nord mais inachévée,
il ne reste que la base.
Transept et chœur
gothique :
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Transept |
Chevet
gothique |
Absides |
Tour
Saint-Antoine |
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chœur
lumineux |
Abside |
Tribunes |
Transept |
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Déambulatoire |
Voûtes |
Colonnettes
|
Chapiteaux |
Sous le chœur
se trouve la crypte où sont conservés
depuis longtemps les reliques de Sainte Madeleine. Elle conserve
les vestiges d'une première crypte de l'abbatiale des années
1100 construit par Artaud (et pas de l'église carolingienne
du 9e siècle comme longtemps pensé). Le petit espace
voûté en berceau du côté ouest de la crypte,
où est conservée la châsse de reliques, est
une confession de cette époque. Les deux premières
travées de la crypte sont également romanes comme
le mur occidental qui possédait des fenestellae
s'ouvrant vers l'église haute. La partie orientale de la
crypte a été construite après l'incendie de
1165 dans un style mi-roman, mi-gothique. Les voûtes d'arêtes
des 7 travées sont portées par des colonnes monolithes
aux chapiteaux lisses ou aux simples feuilles dont certains sont
romans. Quelques fresques du milieu du 13e siècle y sont
conservées, dont un Christ en majesté. L'entrée
se fait par des escaliers modernes remplaçant les escaliers
romans dont on retrouve la trace au sud. La crypte est le plus important
vestige de l’abbatiale romane d’Artaud, même si
on peut y ajouter une partie des murs inférieurs des bras
du transept, les piliers occidentaux de la croisée,
les arrachements au niveau des voûtes des bas-côtés
et quelques chapiteaux en reemploi dans la nef (voir ci-dessus).
La
crypte sous le chœur :
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Crypte |
Crypte |
Abside |
Voûte |
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Entrée |
Confession
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Fresque |
Chapiteau |
Les
bâtiments de l'ancienne abbaye
Ayant complété
la visite de l'église abbatiale, on continue avec les vestiges
des bâtiments de l'abbaye. Autrefois, un
ensemble important de bâtiments monastiques se trouvait au
flanc sud de l'église autour d'un cloître central.
Ces constructions ont été en grande partie détruites
après la Révolution. Aujourd'hui ne subsiste que le
bâtiment des moines contre le transept de l'église.
Ce bâtiment date de la seconde moitié du 12e siècle
et se compose au rez-de-chaussée de deux salles d'un bel
art roman tardif. La plus importante est la Salle capitulaire,
aujourd'hui chapelle du Saint-Sacrement, datée vers 1160-1175.
Restaurée par Viollet le Duc, cette salle est voûtée
d'ogives sur deux colonnes centrales séparant six compartiments.
La sculpture des chapiteaux est évoluée et les voûtes
sont dotées de médaillons sculptés avec scènes
variées : Agneau Pascal, animaux fantastiques, Samson
terrassant le lion, Saint Michel combattant le dragon. Les
arcades du côté ouest s'ouvraient sur une galerie du
cloître et ses chapiteaux et archivoltes sont décorés.
La petite salle suivante de deux travées est de la même
époque et également voûtée d'ogives,
il s'agit probablement de la sacristie, et elle
ne se visite pas. Le premier étage du bâtiment était
le Dortoir des Moines. Divisé en deux salles
construites vers 1170 dans un style de transition, il est occupé
par le Musée de l’Oeuvre (voir ci-dessous). Restaurée
en 1967-1969, la plus grande salle se compose de trois travées
gothiques voûtées d'arêtes. Ce bâtiment
était à l'origine flanqué à l'ouest
du cloître, reconstruit au 13e siècle
puis détruit à la fin du 18e siècle. Une seule
galerie a été reconstituée par Viollet-le-Duc
en 1854 et fait communiquer l'église et la Salle capitulaire.
L'emplacement du préau du cloître est clairement visible
et un puits y est encore conservé. Des sarcophages et pavements
ont été trouvés par des fouilles en 2012. Ici
se trouve sous terre une citerne d’eau romane,
importante mais inaccessible, à deux nefs en berceau porté
par neuf colonnes. Contre le mur latéral de la basilique
sont déposées ici, depuis 1851, les grandes pierres
de l'ancien tympan du grand portail de la façade.
La sculpture abîmée est très difficile à
reconnaître, compte tenu des mutilations de la Révolution.
On voit encore les vestiges du Christ en Majesté et d'un
ange, peut-être de la main de Gislebertus, célèbre
maître sculpteur de la cathédrale d'Autun.
Le grand linteau du portail est déposé devant : les
figures des Apôtres sont très mutilées. Plus
loin, vers la terrasse de l'ancien Château abbatial
détruit à la Révolution, les vestiges d'un
autre bâtiment de l'abbaye sont conservés. Il s'agit
d'un mur aux larges ouvertures de l'ancien Réfectoire
du 12e siècle, dans un enclos privé. Des traces de
l'ancienne enceinte abbatiale sont visibles au
niveau de la porterie (magasin) et un mur dans la Rue du Chevalier
Guerin. Jetant un coup d'oeil sur les constructions du 18e siècle,
comme les maisons canoniales du chapitre flanquant
la basilique au côté nord ou l'ancien doyenné
au sud, on a visité tous les vestiges des bâtiments
de l'abbaye. Prenez le temps d'admirer la vue sur les environs depuis
la terrasse derrière la basilique.
Les bâtiments
de l'abbaye :
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Bâtiment
et cloître |
Face
est du bâtiment |
L'ancien
tympan du grand portail |
Personnages
du linteau du grand portail
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Galerie
du cloître |
Arcatures
de la salle capitulaire |
Colonnettes
de la salle capitulaire |
Chapiteau
de la salle capitulaire |
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Intérieur
de la salle capitulaire |
Colonne
de la salle capitulaire |
Voûte
de la salle capitulaire |
Voûte
de la salle capitulaire |
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Voûte
de la salle capitulaire |
Chapiteau
de la salle capitulaire |
Sacristie |
Dortoir |
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Chapiteau du
dortoir |
Maisons canoniales
|
Ancien Réfectoire |
Ancien Réfectoire |
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Dortoir
avec Salle de la Madeleine du Musée |
Le
Musée de l'œuvre
On
pourra compléter la visite de l'abbaye de Vézelay
par le Musée de l'œuvre qui se trouve
dans l'ancien Dortoir des moines à côté de la
basilique. C'est un musée lapidaire très intéressant
qui regroupe de nombreuses sculptures romanes déposées
par Viollet-le-Duc au milieu du 19e siècle pendant
la grande restauration. A cette époque, le restaurateur remplaçait
les chapiteaux trop mutilés de la basilique par des copies
modernes. Les pièces d'origine, conservées à
l'origine dans les tribunes du narthex, ont été installées
en 1979 dans le nouveau Musée. De nombreuses pièces
de sculpture médiévale provenant de la basilique,
des bâtiments abbatiaux ou de fouilles y sont présentées
à hauteur de regard. Beaucoup de chapiteaux romans, clefs
de voûtes et statues y sont exposées, le gros œuvre
datant du 12e siècle. Les chapiteaux romans, surtout provenant
des parties hautes du narthex et de sa façade, ont souvent
été très mutilés, mais ils évoquent
encore le grand art roman de la basilique, et peut-être parfois
la main de Gislebertus le maître d'Autun.
On y recensera également d'autres témoins de la grande
campagne de restauration : estampages et moulages du 19e siècle
utilisés pour faire des copies de sculpture, ainsi que des
plans et des dessins de l'église avant les restaurations.
Les collections sont présentées dans deux salles :
la salle des Bâtiments Abbatiaux et la salle de La Madeleine.
En outre, l'ancien vicariat possède une réserve inaccessible
où sont conservées d'autres sculptures moins lisibles.
En totalité, il y a 514 pièces comptant sculptures
déposées, estampages et relevés. Le catalogue
exhaustif des collections du musée a été fait
par Lydwine Saulnier et Neil Stratford en 1984 sous le titre La
sculpture oubliée de Vézelay.
La première
salle, la Salle des Bâtiments Abbatiaux,
regroupe les pièces provenant des bâtiments et des
fouilles de l'abbaye. A gauche depuis l'entrée, un beau chapiteau
au décor végétal provient du cloître
roman. Il y a également des fragments de sculptures représentent
des impostes au décor végétal provenant des
salles du bâtiment, ainsi que des estampages et un chapiteau
à oiseaux de la salle capitulaire. A droite, deux vitrines
aux fragments divers, dont plusieurs fragments de reliefs et bustes
sculptés d'anges, de personnages et de saints. Un fragment
de colonne représente un sagittaire et un cerf. Les clefs
de voûtes sculptées, de l'époque gothique, proviennent
de la nef de la basilique. Sur le mur de fond de la salle, on trouve
des fragments d'un corps de femme et des parties d'un fronton historié
faisant encore deviner une partie de la Cène, sculpture
attribuée à Gislebertus. Cinq estampages
des médaillons de voûte de la salle capitulaire représentent
l'Agneau Pascal, un griffon, et trois symboles des Evangélistes.
Quelques autres fragments d'architecture et des médaillons
des voussure du grand portail du narthex sont présentés
dans les autres vitrines de la salle.
Salle des Bâtiments
Abbatiaux :
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Chapiteau
du cloître |
Imposte
à décor végétal |
Colonne avec
sagittaire et cerf |
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Médaillons
de la Salle capitulaire |
Médaillons
de la Salle capitulaire |
Médaillon
du portail du narthex |
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Fronton historié
|
Fronton historié
|
Fragments de
deux saints |
|
Ensuite, la
Salle de la Madeleine regroupe les sculptures provenant
de la basilique. Le guide du musée distingue quatorze groupes
de sculptures, qu'on pourra classifier en trois groupes principaux
: chapiteaux provenant de la nef, du narthex et
de la façade occidentale. A droite depuis l'entrée
sont présentés sept chapiteaux originaux des piliers
de la nef, remplacés par des copies dans la basilique :
Lutte du bien et du mal (ou Raphaël maîtrise
le Démon Asmodée), la Tentation de saint
Antoine, les Animaux Musiciens, les funérailles de St-Paul
ermite, le Sacrifice de l’ancienne loi, un fragment de
la Sirène et un chapiteau à feuillages.
Mentionnons encore des estampages du chapiteau de la Conversion
de Saint Eustache et du médaillon L’église
de Vézelay, près de l'entrée de la salle,
dont les originaux sont conservés dans la nef de la basilique.
Salle de la Madeleine,
chapiteaux de la nef :
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Lutte du bien
et du Mal |
Tentation de
saint Antoine |
Animaux musiciens |
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Sacrifice de l’ancienne
loi |
Funérailles
de Paul ermite |
Sirène
|
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Une grande
partie des chapiteaux provient des tribunes du narthex,
dont les arcatures ont été restaurées en 1850
et tous les chapiteaux ont été remplacés par
des copies (à l'exception de celui de Tobie encore
en place). Il y à quatre groupes de chapiteaux du narthex.
A droite dans la salle, deux grands chapiteaux rectangulaires provenant
du cul-de-four de la chapelle Saint-Michel, aux scènes multiples
et complexes. Le premier représente le Combat des Anges
et des démons, tandis que le deuxième est un
sujet inconnue avec un chevalier dominant un basilic. Il y a également
une clé de voûte de l'ogive de la chapelle Saint-Michel.
Deux groupes de trois grands chapiteaux de colonnes engagées
sont sculptés de scènes historiées : le
Festin de Balthazar, Pharaon et les sages Femmes, l’Ascension,
trois anges, Homme et Démon dans les feuillages
et Saint Georges à cheval transperçant le
Dragon. Au fond de la salle, il y trois chapiteaux de colonnettes,
plus petits et sculptés en ronde-bosse : les Animaux
affrontés, la Résurrection de Lazare et des Personnages
dans les feuillages. Enfin, à gauche dans la salle,
il y a encore quelques chapiteaux à feuillages provenant
du narthex.
Salle de la Madeleine,
chapiteaux des tribunes du narthex :
|
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Combat
des anges et des démons |
Combat des
anges et des démons |
Combat des anges
et des démons |
Le Festin de
Balthazar |
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|
Sujet inconnue
|
Sujet inconnue
|
Sujet
inconnue |
Pharaon et
les sages femmes |
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Ascension |
Homme et Démon
dans les feuillages |
Saint Georges
transperçant le Dragon |
Animaux affrontés |
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Trois anges |
Résurrection
de Lazare |
Résurrection
de Lazare |
Personnages
dans les feuillages |
Contre le mur
de fond de la salle sont réunies un grand nombre de sculptures
de la façade occidentale de la basilique,
sévèrement restaurée à partir de 1845.
Les chapiteaux romans des portails de la façade sont très
mutilés : des lions mangeant du raisin, la Délivrance
de Saint Pierre, l’Annonciation couronnée, les colombes
et des décors végétaux (portail central)
; un ange donne à Loth l’ordre de quitter
Sodome (portail sud) et une centauresse tirant
à l’arc (portail nord). En outre, il y a le chapiteau
du trumeau du portail avec cinq modelages de sculptures, des fragments
d'archivoltes, trois statues du 13e siècle et des culots
gothiques.
Salle de la Madeleine,
sculptures de la façade :
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Annonciation
couronné |
Colombes |
Centauresse
tirant à l’arc |
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Un ange donne
à Loth l’ordre de quitter Sodome |
Chapiteau du
trumeau |
Statues de
la façade |
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A
voir aussi à
Vézelay :
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La Cure et la
colline de Vézelay |
Visite
La basilique
se visite toute l'année de l’aube au crépuscule.
En été, la CASA propose des visites guidées
de la basilique.
Le Musée
de l'Oeuvre se visite de Pâques à la Toussaint les
week-end et jours fériés et en juillet et août
tous les jours de 14h à 18h.
Pour en savoir
plus sur Vézelay, vous pouvez visiter les sites internet
suivants :
Site de l’Office
de Tourisme : http://www.vezelaytourisme.com/.
Site de la commune : http://www.vezelay.fr/.
Site Maison du Visiteur : http://www.vezelay-visiteur.com/.
Page avec photos et description : http://bljpmailly.free.fr/Photos/Mailly/photos/Bonus/Vezelay/html/Vezelay.htm.
Page anglais avec photos et description : http://www.medart.pitt.edu/menufrance/vezelay/vezintro.html.
Page Bourgogne médiévale : http://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/yonne/pays-avallonnais-suite/vezelay/.
Page France médiévale: http://lafrancemedievale.blogspot.com/2020/01/vezelay-89-chapiteaux-romans-de.html.
Page art roman France : https://sites.google.com/site/artromanfrance/bourgogne/vezelay-basilique.
Page roman-gothique : https://romangothique.fr/Vezelay.html.
Page lieux sacrés : http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/vezelay__89_yonne_/index.html.
Page architecture religieuse : http://architecture.relig.free.fr/vezelay.htm.
Page structurae : http://structurae.info/ouvrages/basilique-de-la-madeleine.
Page archinform : http://eng.archinform.net/projekte/5411.htm.
Page anglais : http://titan.iwu.edu/%7Ecallahan/vezelay-panorama-e.html.
Page wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Sainte-Marie-Madeleine_de_V%C3%A9zelay.
Page romanes.com : http://www.romanes.com/Vezelay/.
Page blog allemand : http://romanische-schaetze.blogspot.com/2015/11/frankreich-vezelay-yonne-basilika.html.
Page photos Rubens : http://rubens.anu.edu.au/htdocs/bycountry/france/details71.html#vezelay.
Vous
pouvez également consulter l'un des nombreux livres écrits
sur Vézelay :
- Adhémar
J., Vézelay, 1959.
- Alban E., Les caves de Vézelay, Paris, Université
de Paris IV, 1954.
- Angheben M., Les Chapiteaux Romans de la Bourgogne.
- Angheben M., Le combat du guerrier contre un animal fantastique:
á propos de trois chapiteaux de Vézelay, Bulletin
monumental, 1994.
- Arms J.T., Basilica of the Madeleine, Vézelay,
1929.
- Bataille A. et al., Vézelay, Haut lieu de Lumières,
Dijon, 1998.
- Baussan C., La Basilique de Vézelay, Paris.
- Bécet M., Vézelay.
- Calmette J. et david H., Les grandes heures de Vézelay,
Paris, 1951.
- Claudel P., Vézelay, Paris, 1950.
- Druon M., Vézelay, colline éternelle.
- Erlande-Brandenburg A., Vézelay, Paris, 2002.
- Feldman J.S., The Narthex portal of Vézelay: Art and
the monastic self image, Texas, 1988.
- Forsyth I., The Ganymede capital at Vézelay, 1976.
- Frizot J., Vézelay, 2002.
- Gréal J., La basilique de Vézelay, Guide et
plans.
- Haasé P., Actes de la Journée d’Etude
des Sous-Sols batis, Les Amis de Vézelay, 1988.
- Haasé P. et Tollard P., Vézelay et ses environs,
Guide, Promenade, 1984.
- Haddad E., Sémiologie de la symbolique romane - problématisation
à partir de l'exemple de Vézelay, 2009.
- Huys-Clavel V., La Madeleine de Vézelay, cohérence
du décor sculpté de la nef, 1996.
- Janet le Caisne, E.-M., Vézelay. Paris, 1963.
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