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Chalon-sur-Saône
Edifice |
Cathédrale Saint-Vincent |
Situation |
Centre
ville, 71100 (Saône-et-Loire) |
Parties
Romanes |
Parties
basses de la nef, du transept et du chœur, bas-côtés
et absidioles |
Décoration |
Beaucoup de chapiteaux formidables, arcatures |
Datation |
Fin
du 11e siècle (absidioles), 1120-1130 (chœur et
transept) et milieu du 12e siècle (nef) |
Introduction
- Historique - Description
- Visite
Introduction
Bien
assise au bord de la Saône, Chalon est parmi les plus anciennes
villes d'art de la Bourgogne. Après les temps romains, quand
Cabillonum était déjà une bourgade
importante, le centre de la ville se développe autour de
l'évêché fondé au 5e siècle. Aux
époques mérovingienne et carolingienne et jusqu'au
10e siècle, plusieurs cathédrales se succèdent
sur l'emplacement des remparts romains. La cathédrale Saint-Vincent
se présente aujourd'hui comme un grand monument complexe
et hétérogène, mais certainement très
intéressant. Les parties romanes et gothiques se superposent
dans tout l'édifice, seulement achevé au 19e siècle
par la façade sévère à deux tours. Cependant
la cathédrale reste un édifice majeur de l'art roman
bourguignon, surtout pour ses sculptures importantes. De cette cathédrale
romane, construite à partir de la fin du 11e siècle
et influencée par les grandes constructions de Cluny
et d'Autun, sont conservées les parties
basses de la nef, du transept et du chœur. Les deux absidioles
orientées du chœur de la fin du 11e siècle en
sont les parties les plus anciennes. On date les parties basses
du chœur et les croisillons vers 1120-1130, suivis par la grande
nef à sept travées dont subsistent les piliers typiquement
bourguignons avec ses pilastres cannelés, ses chapiteaux,
les grandes arcades de profil brisé et les bas-côtés
voûtés d'arêtes. Les nombreux chapiteaux romans
de la nef et du chœur, d'un style très évolué,
forment l'une des collections les plus précieuses de la Bourgogne.
Les sculptures soignées de la première moitié
du 12e siècle rappellent les grands ateliers de Saulieu,
d'Autun et de Vézelay.
Elles en reprennent quelques thèmes historiées. Des
dizaines de chapiteaux sont sculptés de décors végétaux
abondants, d'entrelacs, de masques ou d'oiseaux. Les élévations
et voûtes gothiques de l'église mènent du 13e
au 15e siècle et font de l'ensemble un aperçu complet
de l'architecture médiévale. Le chœur et l'abside
sont les plus belles parties gothiques, dans le style bourguignon
de la première partie du 13e siècle. On peut découvrir
de nombreux trésors d'art dans la cathédrale, dont
plusieurs fresques du 15e siècle. La cathédrale, restaurée,
est entourée des bâtiments de l'ancien évêché
au centre duquel se trouve le cloître dont il ne reste que
trois galeries gothiques.
La ville de
Chalon avec ses ruelles anciennes et maisons médiévales
a beaucoup de cachet. Au Moyen Age c'était un centre religieux
de première importance. De l'ancienne abbaye
bénédictine Saint-Pierre, transformée
en citadelle, sont conservés des murs à bandes lombardes
de l'abbaye du 11e siècle. Il y a également des vestiges
du 11e siècle de l'ancienne église
Sainte-Marie. Les autres églises romanes de Chalon
ont disparu. On peut compléter la visite de la ville par
le Musée Denon où sont conservées des
collections intéressantes et quelques éléments
d’architecture romane provenant de Chalon et des environs.
Englobé dans les faubourgs de la ville, le village de Saint-Marcel
possède une église d'une abbaye importante, avec une
architecture romane de transition et un massif occidental antérieur
à l'an 1000.
Historique
La cathédrale
de Chalon s’élève à l’emplacement
d’un temple antique du castrum de Cabillonum. Chalon
est une ville épiscopale très ancienne puisque l’évêché
fut fondé en 449. La première cathédrale, dédiée
à Saint-Etienne, fut élevée sur l’enceinte
du castrum gallo-romain du 3e siècle. En 542, la cathédrale
est dédiée à Saint-Vincent. Sous le Roi Gontran,
Chalon devient la capitale
du royaume mérovingien des Burgondes. Un palais
fut construit face à l’évêché en
561 et les rois et évêques partagent désormais
le pouvoir. La première cathédrale fut agrandie en
580 par l’évêque saint Agricole et décoré
de mosaïques fameuses. L’évêque saint
Flavien fonde l’abbaye Saint-Pierre
à la fin du 6e siècle. Aux époques mérovingiennes
et carolingiennes, Chalon était un centre religieux important
et lieu de plusieurs conciles, comme en 647 et en 813. La ville
fut détruite à plusieurs reprises, d’abord par
les invasions des Sarrasins en 732, puis par Lothaire en 834 et
par les Hongrois en 937. La cathédrale, plusieurs fois restaurée
aux 8e, 9e et 10e siècles, fut reconstruite en style carolingien
avec l’assistance de Charlemagne. Le chapitre comptait
une vingtaine de chanoines à cette époque. De 938
jusqu’en 1237, les Comtes de Chalon ont le pouvoir. Une nouvelle
cathédrale romane fut construite à partir de la fin
du 11e siècle par l’évêque Gauthier
de Couches (1080-1120). Elle fut érigée en trois
étapes, d’est en ouest, de 1090 à 1150. Le chantier
s’étale ensuite sur plusieurs siècles puisque
l’église est reprise en gothique. Le chœur vers
1230, la nef au 14e siècle et les chapelles au 15e siècle
complètent la cathédrale. La nouvelle église
fut consacrée en 1403. Le cloître et les bâtiments
canoniaux furent également reconstruits en style gothique.
En 1443, l’évêque et le chapitre fondent le marché
sur la place devant la cathédrale. En 1562, l’église
est pillée par les Huguenots qui enlèvent le trésor.
Les évêques des 17e et 18e siècles démolirent
le jubé et le mobilier gothique. A la Révolution française,
l’église est mutilée, la façade est endommagée
et le cloître est vendu et découpé en plusieurs
propriétés. L’évêché fut
supprimé en 1790 et le chapitre cessa d’exister. La
cathédrale devint temple de la raison et fut utilisée
comme entrepôt à fourrage, dépôt de vivres
et atelier. L’église fut restaurée au 19e siècle
et reçut une nouvelle façade néo-gothique à
deux clochers durant les années 1827-1847. Devenue église
paroissiale, l’église fut rattachée au diocèse
d’Autun en 1853. Elle redevient alors
cathédrale du diocèse de Autun,
de Chalon et de Mâcon. A la fin du
19e siècle, les toitures de l’église sont refaites
et le cloître est restauré par l’abbé
Mugnier. L’église est classée Monument
Historique en 1903, comme le sont le cloître en 1928 et la
façade en 1991. La cathédrale fut restaurée
à partir de 1978 et en 2004.
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Macquette de
la Cathédrale |
Description
La cathédrale
est entourée des bâtiments de l’ancien évêché
qui se trouvent aux flancs nord et sud. Le plan
de l’église, proche de celui d’Autun,
présente une nef de sept travées à bas-côtés
et chapelles latérales, un transept saillant et un chœur
à deux travées avec bas-côtés, trois
absides et des chapelles du côté sud. Le style gothique
lumineux superpose des bases romanes solides dans tout l’édifice.
L’histoire de la construction est complexe
et s’étale sur plusieurs phases distinctes menant de
1090 aux années 1520. La partie romane, elle-même composée
de trois phases, comprend les absidioles des années 1090,
les parties basses du chœur et du transept des années
1120-1130 et les bas-côtés et parties basses de la
nef du milieu du 12e siècle. Le style est proche de celui
de l’abbaye de Cluny, de Saint-Lazare
d’Autun et de Notre-Dame de Beaune
avec les arcs brisés, les piliers à pilastres cannelés
et le décor des chapiteaux. L’élévation
et les voûtes datent de plusieurs campagnes en style gothique.
L’abside et les parties hautes du chœur et du transept
sont du pur style gothique bourguignon des années 1230. Les
murs de la nef sont du début du 14e siècle, les voûtes
de la nef ainsi que le cloître sont de la fin du 14e siècle,
et les chapelles de la nef sont des 15e et 16e siècles.
La visite extérieure
commence sur la Place du Marché. La façade
moderne pourrait bien décevoir les amateurs d’églises
médiévales. Construite dans la première moitié
du 19e siècle, c’est la première façade
néo-gothique en France. Elle remplace l’ancienne façade
qui était flanquée d’un clocher roman. Les deux
clochers actuels sont décorés de statues. Le grand
portail sous le porche de la façade est en bois sculpté.
Par la Rue de l’Evêché on peut faire le tour
du flanc nord de la cathédrale. Le transept s’ouvre
par un petit portail gothique à chapiteaux. Le chevet
mêle les styles roman et gothique. L’absidiole nord
est romane et présente des arcatures sur colonnettes. La
grande abside polygonale à deux étages de baies et
la chapelle sud sont gothiques. Les substructions de murailles et
constructions plus anciennes sont encore visibles dans le jardin.
Images de l'extérieur
:
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Les
clochers modernes |
Chevet |
Arcatures
de l'absidiole |
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Le chevet roman
et gothique |
L’intérieur
de la cathédrale, grande et lumineuse, superpose le gothique
au roman. La nef de sept travées s’élève
sur trois étages dont le premier est du milieu du 12e siècle.
Les grandes arcades brisées à doubles rouleaux surmontent
des piliers cruciformes cantonnés de deux colonnes engagées
et de deux pilastres cannelées. Les étages supérieurs
de la nef présentent un triforium à balustrade ajourée
et des fenêtres hautes dans le style gothique du 14e siècle.
Les voûtes d’ogives à nervure axiale reposent
sur des faisceaux de colonnettes surmontant les piliers romans.
Les larges bas-côtés à voûtes
d’arêtes sur doubleaux brisés reposant sur des
pilastres cannelés des murs latéraux sont également
romans. Les murs s’ouvrent sur les chapelles latérales,
six au nord et cinq au sud, dans le style flamboyant des 15e et
16e siècles. Elles ont reçu un riche décor
gothique et Renaissance et sont fermées par des grilles de
pierre du côté sud. Dans la Chapelle Sainte-Anne, au
nord, est conservé un autel gothique peint, le plus ancien
autel de la cathédrale. La Chapelle de la Vierge, au sud,
est décorée de fresques du 15e siècle de l’Assomption
et de la Dormition de la Vierge. A l’entrée
de la nef, remarquons encore la tribune supportant le buffet d’orgue
du 18e siècle et deux bénitiers en pierre monolithe
sculptés de têtes d’animaux.
Le transept
conserve une bonne partie de la construction romane des années
1120-1130. Les croisillons à deux travées continuent
les piliers à colonnes et pilastres cannelés de la
nef. Les voûtes en berceau brisé sur doubleaux des
croisillons, partiellement refaites, et les arcs de la croisée
sont les plus hautes parties romanes de l’église. La
voûte de la croisée, gothique, présente une
remarquable rosace intérieure s’ouvrant actuellement
sur la nef, plus basse à l’origine. Les grandes baies
des croisillons sont gothiques également. Dans le croisillon
nord, de nombreuses pierres tombales gothiques sont exposées.
Dans la Chapelle Notre-Dame-de-Pitié, dans le croisillon
sud, la grande tapisserie eucharistique date de 1510.
Images de l'intérieur
:
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Nef
vers l'est |
Nef vers l'ouest |
Bas-côté |
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Elévation |
Elévation |
Voûtes |
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Le chœur
de l’église présente également des élévations
gothiques surmontant des parties basses romanes de 1120-1130. Deux
travées droites, plus anciennes que celles de la nef, en
continuent l’architecture avec de grandes arcades brisées,
des piliers à colonnes engagées et pilastres cannelées
et des bas-côtés voûtés d’arêtes
sur doubleaux. L’abside à cinq pans,
le triforium à chapiteaux sculptés et les fenêtres
hautes du chœur sont d’un beau style gothique des années
1230, plus léger que celui de la nef. La chapelle rectangulaire
au sud du chœur est de la même époque.
Les deux absidioles
orientées en cul-de-four du chœur sont les parties les
plus anciennes de la cathédrale, remontant à la fin
du 11e siècle. L’absidiole sud, murée, conserve
des doubles colonnettes à chapiteaux et une belle frise romane
à décor végétal. L’absidiole nord,
plus grande, est la Chapelle du Saint-Sacrement. Elle est décorée
de trois arcatures avec colonnettes et chapiteaux et d’une
autre frise sculptée. La chapelle est peinte et le cul-de-four
conserve une fresque du 15e siècle du Christ en majesté
et des symboles des Evangélistes.
L'abside et les
absidioles :
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Transept |
Chœur |
Abside |
Arcades |
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Absidiole nord |
Fresque |
Absidiole sud |
Frise romane |
Les nombreux
chapiteaux des piliers romans de la cathédrale
présentent un ensemble intéressant. Les chapiteaux
en haut relief surmontent les colonnes engagées des piliers
de la nef et du chœur. Généralement datés
de 1120 à 1150, les chapiteaux du chœur sont plus anciens
que ceux de la nef. On trouve encore des chapiteaux du 11e siècle
dans les absidioles du chœur et quelques autres en réemploi
sur les piliers. Quelques scènes historiées reprennent
les thèmes bibliques des grandes basiliques romanes de la
Bourgogne, et d'autres le monde symbolique des créatures
fantastiques. Dans le bas-côté nord de
la nef, le chapiteau de l’Enlèvement d’Alexandre
montrant un épisode de la légende d’Alexandre
le Grand, sans doute un réemploi du 11e siècle, se
trouve au revers de la façade. On y trouve ensuite, depuis
l'entrée vers le transept : quatre chapiteaux avec le développement
de l’arbre en Y, dont le dernier comprend un lion au
sommet de l'arbre ; deux arbres marquant une porte mystérieuse
; l'arbre et ses fruits ; et deux branches encore avec des fruits
et avec des animaux. Sur le cinquième pilier, le drame de
Caïn et Abel, présentant leurs offrandes au
seigneur, est repris de Vézelay.
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Chapiteau de
la nef : Caïn et Abel |
Chapiteaux du
bas-côté nord de la nef :
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Enlèvement
d'Alexandre |
Arbre en Y
(1) |
Arbre en Y
(2) |
Arbre en Y
(3) |
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Arbre en Y
(4) et lion |
Deux branches |
Caïn et
Abel |
Feuilles |
Dans le bas-côté
sud, depuis l'entreé : un décor végétal
dit la vie ménacée ; une tête de monstre
; les sirènes oiseaux dans des rinceaux, représentant
la séduction du mal ; plusieurs têtes dans les feuillages
; le Couple royal avec deux personnages couronnés
entourés d’aigles ; et deux aigles et leurs proies.
Ensuite
il y a un riche décor végétal, figurant sur
le plus grand nombre des chapiteaux, montrant la maîtrise
de la sculpture de l’atelier de Chalon. Admirons les fruits,
les rinceaux de feuillages et les vignes. Les chapiteaux des pilastres
cannelés, de forme carrée, ont été refaits
au 19e siècle.
Chapiteaux du
bas-côté sud de la nef :
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La
vie ménacée |
Tête
de monstre |
Sirènes
oiseaux |
Couple royal
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Têtes
et décor feuillagé |
Aigles |
Feuilles |
Feuillage et
têtes |
Les chapiteaux
du transept et du chœur, plus anciens que ceux de la nef, conservent
les scènes historiées les plus importantes. Dans la
croisée, les deux chapiteaux au sud représentent
le Thyrse aux entrelacs et Adam et Eve après
la faute. Sur les piliers nord du chœur, le
Repas d’Emmaüs représentant le Christ
et les pèlerins d’Emmaüs ainsi que l’Apparition
du Christ à sainte Marie Madeleine sont des thèmes
classiques de l’art roman d’Autun
et de Saulieu. Sur les piliers sud du
chœur, des masques lunaires et les trois haies de
feuillage représentant le monde trinitaire. D’autres
chapiteaux sont sculptés de beaux décors végétaux.
Les chapiteaux flanquant les absidioles, sensiblement
plus anciens, sont sculptés de feuillage à volutes
au sud et de la vigne d’immortalité au nord.
Chapiteaux du
transept et du chœur :
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Thyrse
aux entrelacs |
Adam et Eve
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Apparition
du Christ à Madeleine |
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Le
Repas d'Emmaüs |
Les
masques lunaires |
Trois
haies de feuillage |
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La vigne d’immortalité |
Feuillage à
volutes |
Colonnes d'absidiole |
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Les bâtiments
de l’ancien évêché entourent
la cathédrale. Au sud de l’église se trouve
le grand cloître des chanoines. On en conserve
trois galeries voûtées d’ogives, construites
à la fin du 14e siècle et au début du 15e siècle
dans le style gothique flamboyant et restaurées durant les
19e et 20e siècles. Remarquons le puits du cloître
et un bâtiment avec un portail du 15e siècle. Le petit
cloître se trouve à l’est du grand cloître
et conserve un autre puits.
Au sud du
chœur de l’église se trouvent deux bâtiments
du 13e siècle, la sacristie à pilier
central et la salle capitulaire à voûte
sexpartite. Elles ont été construites à l’emplacement
d’un édifice à trois absides du Haut Moyen Age.
Le palais
épiscopal, des 17e et 18e siècles, se trouve
au nord de l’église. On y trouve encore trois bâtiments,
trois cours, une porte de style Louis XIV et une tour d’enceinte.
Il occupe l’emplacement du premier évêché
construit au 5e siècle contre la muraille de la cité.
Les bâtiments
de l'évêché :
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Cloître
gothique |
Intérieur
du cloître |
Portail du
cloître |
Salle capitulaire |
Le Musée
Denon, dans l’ancien couvent des Ursulines, a été
fondé en 1819. Les collections d’archéologie
et des Beaux-Arts abritent également des objets du Moyen-âge,
dont des chapiteaux romans provenant de Chalon et des anciennes
abbayes de Molaise et Maizières, et la crosse
de Saint-Loup, crucifix en ivoire remontant à la fin
du 11e ou au 12e siècle.
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Chapiteaux romans
dans le dépôt du Musée Denon |
A
voir aussi à
Chalon :
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Visite
Pour en savoir
plus sur Chalon, vous pouvez visiter les sites Internets suivant:
Site
de la ville : http://www.chalon.fr/.
Site
de l'Office de Tourisme : http://www.achalon.com/
ou http://www.chalon-sur-saone.net/.
Site du Grand-Chalon : http://www.legrandchalon.fr/.
Page avec descriptionde la Cathédrale : http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/ChalonSaone/Chalon-sur-Saone-Saint-Vincent.htm.
Page lieux sacrés : http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/2010/09/20/19112236.html.
Page wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Saint-Vincent_de_Chalon-sur-Sa%C3%B4ne.
Remerciements
: les photos de la page sont de Thierry Cornier et surtout de Cees
van Halderen.
Vous pouvez
également consulter les références suivantes
:
- Bard J.,
Les Basiliques St-Vincent de Chalon et ND de Beaune, Fouque,
1845.
- Bonneviot M., Le cloître des chanoines de la cathédrale
Saint-Vincent de Chalon-sur-Saône, Chalon, 2001.
- De Cissey L., Souvenirs historiques sur l’église
Saint-Vincent de Chalon, Chalon, 1844-1846.
- Dickson M. et C., Les églises romanes de l'ancien diocèse
de Chalon, Cluny et sa région, Mâcon, 1935.
- Gras P., Les anciennes chapelles de la cathédrale Saint-Vincent,
Chalon, 1945.
- Lévêque P., Histoire de Chalon-sur-Saône,
Dijon, 2005.
- Lougnot C., Chalon et la Saône, 1992.
- Oursel R., Bourgogne Romane, Zodiaque, 1968.
- Prieur G., Les chapiteaux romans de la cathédrale Saint-Vincent
de Chalon-sur-Saône, 2010.
- Salis A. et Lacoste R., Cathédrale Saint-Vincent de
Chalon-sur-Saône, Chalon, 1965.
- Virey J., Ancienne cathédrale Saint-Vincent de Chalon-sur-Saône,
Congrès Archéologique de France, Paris, 1929.
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