| 
 | 
          Tournus 
              
            
               
                |   Edifice  | 
                  Ancienne 
                    abbaye Saint-Philibert  | 
               
               
                |   Situation  | 
                Centre 
                  ville, 71700 
                  (Saône-et-Loire) | 
               
               
                |   Parties 
                    Romanes  | 
                  Eglise 
                    (narthex, nef, transept, chœur, clochers et crypte) et 
                    bâtiments abbatiaux (cloître, réfectoire, 
                    cellier, chauffoir)  | 
               
               
                | Décoration | 
                Bandes 
                  lombardes, chapiteaux de l'église et du cloître, 
                  statues et sculptures du musée lapidaire, fresques, mosaiques | 
               
               
                |   Datation  | 
                  Première 
                    moitié du 11e siècle (narthex, crypte, parties 
                    du chœur et du transept, cloître), fin du 11e siècle 
                    (voûtes de la nef), première moitié du 
                    12e siècle (transept, chœur et clochers)  | 
               
             
              
            
              
            Introduction 
              - Historique - Description 
              - Visite 
              
              
              Introduction 
            La petite ville 
              de Tournus en Bourgogne du sud conserve, aux bords de la Saône, 
              son abbatiale Saint-Philibert, qui est parmi les plus extraordinaires 
              édifices romans de France. La grande église, dominée 
              par ses deux clochers, est le plus important édifice du premier 
              art roman dit lombard en Bourgogne. L’important site 
              monastique s’est développé depuis le 6e siècle 
              sur le site où saint Valérien a subi le martyre. 
              Le renouveau du monastère commence vers 875 quand les moines, 
              venus de Noirmoutier, arrivèrent avec le s 
              reliques de saint Philibert, le deuxième saint vénéré 
              à Tournus. Après l’invasion hongroise au 10e 
              siècle, l’abbaye et son église seront reconstruites 
              à plusieurs reprises aux 10e, 11e et 12e siècles. 
              Saint-Philibert de Tournus, l’une des plus intéressantes 
              églises de Bourgogne, est entièrement romane. Cependant 
              les différentes parties sont d’époques et de 
              styles très divers datant des débuts du 11e siècle 
              jusqu’au milieu du 12e siècle et racontant toute l’histoire 
              de l’art roman. L’ensemble forme un puzzle archéologique 
              très intéressant qui a hanté les grands historiens. 
              L’ensemble, pourtant hétérogène, reste 
              très harmonieux. La façade est d’une austérité 
              inconnue et décorée sur toute sa hauteur de bandes 
              lombardes. Le clocher nord de la façade a été 
              rehaussé au 12e siècle par deux étages richement 
              décorés. Le narthex du début du 11e siècle, 
              construit sur deux étages, est d’une architecture très 
              originale rappelant Chapaize ou les massifs 
              occidentaux de l’époque carolingienne. L’étage 
              inférieur est solide et trapu avec ses grands piliers ronds 
              séparant les travées de la partie centrale des collatéraux. 
              L’étage supérieur, dédié à 
              saint Michel, est une véritable église, fort originale 
              et d’une architecture très soig née. 
              Comme à Cluny, l’étage 
              s’ouvrait à l’origine sur la nef par une abside, 
              dont l’arc dit de Gerlannus possède d’admirables 
              chapiteaux qui sont parmi les premières sculptures romanes 
              de Bourgogne, avec celles de Saint-Bénigne de Dijon. 
              La grande nef de Saint-Philibert est d’une architecture unique. 
              Cinq travées, d’une hauteur impressionnante, sont voûtées 
              de berceaux transversaux sur des arcs diaphragmes, solution qui 
              permet de percer des fenêtres hautes et qui n'existe ailleurs 
              qu’au Mont-Saint-Vincent dans 
              le même département. Ces voûtes de la fin du 
              11e siècle sont supportées par des grands piliers 
              ronds de pierre rose, caractéristique très propre 
              à cet édifice. La partie orientale de l’église 
              se compose d’un transept et d’un chœur, avec une 
              haute coupole-lanterne et une série de chapiteaux intéressants. 
              Les parties basses du chœur sont plus anciennes et présentent 
              un déambulatoire à chapelles rayonnantes de plan rectangulaire. 
              La très belle crypte sous le chœur est construite sur 
              le même plan, avec une nef centrale à colonnes monolithes 
              et chapiteaux, entourée d’un déambulatoire d’un 
              très bel effet. Dans l’église, on peut découvrir 
              plusieurs autres trésors : une belle Vierge en majesté 
              à l’Enfant du 12e siècle, des mosaïques 
              romanes découvertes dans le déambulatoire et plusieurs 
              fresques romanes et gothiques. 
              On poursuit la visite par un intéressant ensemble de bâtiments 
              abbatiaux du côté sud de l’église. Le 
              cloître, dont ne subsiste que la galerie nord du 11e siècle, 
              est intéressant par ses chapiteaux aux décors végétaux 
              d’un bel effet. La salle capitulaire a été reconstruite 
              au 13e siècle en conservant les vestiges de la salle capitulaire 
              romane ; elle se trouve sous l’ancien dortoir des moines. 
              Le réfectoire et le cellier sont deux grandes salles du 12e 
              siècle en berceau brisé. L'ancien chauffoir est aménagé 
              en musée lapidaire, conservant plusieurs chapiteaux et statues 
              romanes provenant de l’abbaye. L’ensemble des bâtiments 
              était englobé dans une enceinte circulaire dont il 
              reste encore plusieurs tours. Mise en valeur par des restaurations 
              récentes, l'abbaye de Tournus est, à juste titre, 
              l'une des merveilles de Bourgogne. 
              
            
             
              La ville de Tournus est d’apparence méridionale et 
              possède plusieurs monuments remarquables, en particulier 
              trois autres églises romanes intéressantes. C’est 
              d’abord l’église 
              Sainte-Madeleine du 12e siècle, située au 
              cœur de la ville et montrant une architecture à trois 
              nefs, un clocher sur la croisée rappelant celui de Saint-Philibert, 
              et un portail à colonnettes et chapiteaux. Plus près 
              de l’abbaye se trouve l’ancienne 
              église Saint-Valérien, désaffectée 
              mais conservant un portail et une nef voûtée du 11e 
              siècle. Au nord de la ville, on admire le petit joyau préroman 
              qu'est la chapelle Saint-Laurent 
              avec son appareil en opus spicatum, datant probablement du 10e siècle. 
              Il y a également quelques maisons 
              romanes. Aux environs de Tournus les villages conservent des 
              trésors de l'art roman, des petites églises du 11e 
              siècle aux formes et décors variés, dont les 
              plus intéressantes se trouvent au Villars, 
              à Uchizy et à Farges. 
              
              
              
              Historique 
            En l’an 
              175, le site de Tournus était un camp fortifié romain 
              appelé Trenorchium. Le chrétien Valérien 
              y arrive en 177 pour évangéliser le pays. Valérien 
              y est décapité en 178 ou 179 et devient un des premiers 
              martyrs de la Bourgogne. Un tombeau fut érigé sur 
              le site de la décapitation, à l’endroit de la 
              crypte de l’église actuelle. Un oratoire avec une petite 
              communauté religieuse y existe dès le 4e siècle 
              pour garder les reliques du saint. Une communauté monastique 
              y fut fondée au 6e siècle par Gontran, Roi 
              de Bourgogne. Ce monastère de fondation royale ne dépendait 
              pas des puissances locales. L’abbaye et la basilique Saint-Valérien 
              ont peut-être été endommagées pendant 
              l’invasion des Sarrasins en 731.  
              L’empereur Charles II le Chauve donne le monastère 
              à la communauté des moines de l'abbaye Saint-Philibert 
              de Noirmoutier en 875, donation confirmée par le pape 
              en 876. Les moines bénédictins, ayant quitté 
              Noirmoutier chassés par les incursions des Normands en 836, 
              arrivent à Tournus avec les reliques de saint Philibert 
              en 875. L’abbaye unie alors les deux communautés de 
              moines de Valérien et Philibert, les deux saints patrons 
              de la ville, et son premier abbé fut Geilon. Alors 
              commence le renouveau du monastère, dont l’église 
              abbatiale fut reconstruite dans le style carolingien et désormais 
              dédiée à Saint-Philibert. Le monastère, 
              d’une importance considérable, reçoit le droit 
              de battre la monnaie en 889. L’église fut détruite 
              vers 936-937 par l’invasion Hongroise et les moines sont obligés 
              de vivre à Saint-Pourçain-sur-Sioule jusqu’en 
              960. L’église carolingienne fut restaurée en 
              970 par l’abbé Etienne. Elle possédait 
              alors une crypte voûtée sous un chœur et une nef 
              sous charpente. En 979 eut lieu la translation des reliques de Saint-Valérien 
              du chœur de l’église à la crypte. Les reliques 
              de St-Philibert sont alors placées dans le chœur et 
              l’église devient lieu de pèlerinage.  
              En 1006 ou 1007, le 16 octobre, l’église est incendiée 
              par le feu et en grande partie détruite. Alors commence un 
              grand chantier de construct ion 
              sous l’abbé Bernier, restaurant la crypte 
              et élevant un nouveau transept et un chœur avec déambulatoire. 
              Cette église fut consacrée en 1019 par les évêques 
              de Chalon et de Mâcon. 
              Une grande famine affaiblie la population durant les années 
              1030-1033. C’est à cette époque que le monastère 
              est agrandi par l’abbé Ardain, qui ajoute 
              un grand narthex à l’église et qui reconstruit 
              le cloître. Le chantier de l’église ne cesse 
              pas : l’abbé Pierre I achève les voûtes 
              singulières de la nef à la fin du 11e siècle 
              et au début du 12e siècle le transept, le chœur 
              et les clochers sont reconstruits dans le nouveau style roman. La 
              splendeur de l’église se rapproche de celle de la grande 
              abbaye voisine de Cluny, dont l'abbaye de 
              Tournus reste indépendante. L’église est à 
              nouveau consacrée en 1120 par le pape Calixte II. 
              La translation des reliques de Saint-Ardain dans l’église 
              en 1140 marque le dernier grand événement de la période 
              romane. C'est la grande époque de l'abbaye, qui ne dépendait 
              que du Pape et du Roi de France, et dont les abbés furent 
              seigneurs de la ville et de vastes domaines en Mâconnais 
              et bien au delà. 
              L’abbé Bérard fait reconstruire une 
              partie du cloître et du monastère en 1239, après 
              un incendie. L’abbaye fut donnée en commende en 1498. 
              Elle est saccagée par les Huguenots en 1562, pillage faisant 
              des dégâts importants à l’église 
              et qui font disparaître les reliques de Saint-Valérien. 
              En 1627, l’abbaye est sécularisée et l’église 
              convertie en Collégiale. Les chanoines remplacent alors les 
              moines. Les bâtiments de l’abbaye sont vendus à 
              des particuliers au 18e siècle et transformés en habitation. 
              Le collège de chanoines est supprimé en 1785 et l’église 
              devient Temple de Raison en 1790. Restituée au culte en 1802, 
              l’église devient paroissiale. Elle est classée 
              Monument Historique en 1840. Une première campagne de restauration 
              est menée de 1845 à 1851 par l’architecte Questel 
              qui fait reconstruire le portail ouest. D’autres travaux suivent 
              par Daumet en 1879, par Ventre vers 1905-1910 
              et par Curé à partir de 1925. Les deux derniers 
              effectuèrent un décapage général de 
              l’intérieur en détruisant les badigeons des 
              murs et des piliers. Les bâtiments abbatiaux seront classés 
              Monuments Historiques en 1951 et remis dans leur état d’origine 
              durant les années 1950 à la suite de grands travaux. 
              Les dernières restaurations de l’église datent 
              de 1989 et des années 2000-2002.  
              
            
              
              
              Description 
            L’abbaye 
              de Tournus se trouve au nord de la ville, en dehors de la cité 
              ancienne, enserrée dans une enceinte circulaire. On y rencontre 
              la grande église abbatiale et plusieurs bâtiments abbatiaux 
              groupés autour du cloître central, au sud de l’église 
              : salle capitulaire, réfectoire, cellier et chauffoir. L’église 
              abbatiale, dominée par ses deux clochers, est l'un des plus 
              grands monuments romans de France. La haute silhouette de pierres 
              rose et ocre et l'équilibre et la puissance des masses architecturales 
              sont extraordinaires. Le plan présente un 
              narthex à deux étages, une nef à collatéraux, 
              un transept saillant et un chœur à déambulatoire 
              et chapelles rayonnantes construit sur une crypte de même 
              plan. L'église est régulièrement orientée. 
              Entièrement romane, elle présente cependant une grande 
              complexité puisque la construction de l’ensemble de 
              sanctuaires s’est échelonnée sur presque deux 
              siècles. La datation des parties distinctes 
              de l’édifice a été sujette à de 
              nombreuses hypothèses. On place généralement 
              le début de la construction de l’église actuelle 
              au début du 11e siècle, directement après l’incendie 
              de 1006/1007, à l’exception peut-être de la partie 
              centrale de la crypte qui pourra remonter au 10e siècle. 
              Le chevet de la crypte et du chœur, les parties basses du transept 
              ainsi que les murs et piliers de la nef ont été construits 
              vers 1010-1020 par l’abbé Bernier. Le narthex 
              et sa chapelle haute sont ajoutés vers 1030-1040 par l’abbé 
              Ardain. Les voûtes de la nef sont attribuées 
              à la période 1066-1108, sous l’abbé Pierre 
              I. Les parties hautes du chœur et du transept datent de 
              1110-1120 et expriment le plein épanouissement de l'art roman 
              bourguignon. Ensuite sont élevés les deux clochers, 
              au cours du 12e siècle, avec un riche décor roman. 
              Les remaniements ultérieurs sont limités à 
              la construction de cinq chapelles gothiques et les restaurations 
              intérieures des dalles, des badigeons, des portails et des 
              baies.  
              Je vous propose ci-dessous la visite de l’abbaye 
              en commençant par l’extérieur de l’église, 
              ensuite l’intérieur, du narthex jusqu’à 
              la crypte, et enfin le cloître et les bâtiments abbatiaux. 
               
             
              
            
              
               
                |   | 
               
               
                 | 
               
               
                Coupe et plan 
                    de l'église  | 
               
             
              
              
            Extérieur 
              de l'abbatiale 
            En passant 
              entre les deux tours rondes de la Porte des Champs, on arrive devant 
              la merveilleuse façade ouest de l’église. 
              Austère comme une forteresse, cette haute façade est 
              un chef-d’œuvre de l’art lombard du début 
              du 11e siècle. Construite en petits moellons, elle est décorée 
              sur deux étages de plusieurs séries d’arcatures 
              lombardes reliant des bandes en saillie. Les arcatures entourent 
              d’étroites ouvertures qui se présentent comme 
              des meurtrières éclairant le narthex et son étage. 
              Au centre les arcatures s’élèvent en forme de 
              triangle autour d’une ouverture en croix. Dans la partie haute 
              de la façade on admire des frises de pierres en dents de 
              scie et d’engrenage. Deux clochers, également du 11e 
              siècle, s’élèvent au-dessus de la façade, 
              présentant un étage avec des baies à colonnes 
              et chapiteaux. Le clocher à droite se termine en bâtière, 
              celui à gauche a été rehaussé par un 
              campanile au 12e siècle. La tribune crénelée 
              en haut de la façade et le portail central datent de la restauration 
              de Questel au milieu du 19e siècle.  
              
            
               
                 
                    
                    | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Tours  | 
                  Façade  | 
                  Clochers  | 
                Partie centrale  | 
                Bandes lombardes  | 
               
             
              
            Les deux clochers 
              de l’abbatiale expriment l’abondance de l'art roman 
              du 12e siècle. Le clocher occidental, dit clocher 
              rose, surmonte le clocher nord du narthex. Il présente 
              trois étages construits en pierre rose dite marbre de Préty. 
              Le décor annonce une datation après le milieu du 12e 
              siècle. Le premier étage est décoré 
              d’arcatures aveugles sur pilastres, le deuxième de 
              baies géminées et le dernier de baies triples. La 
              construction comprend colonnettes, pilastres cannelés, chapiteaux 
              et modillons sculptés. L’étage supérieur 
              présente des statues-colonnes de saint Philibert, de saint 
              Valérien et de deux cariatides d’angle. Il s’agit 
              de copies des originaux exposés dans le musée lapidaire 
              (voir ci-dessous).  
            
               
                 
                    Les clochers occidentaux 
                      : 
                    | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Clochers  | 
                  Beffroi  | 
                  Souche  | 
                  Etagement  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Baies  | 
                Statues-colonnes  | 
                Tour en bâtière  | 
                Bandes lombardes  | 
               
             
               
              
            Faisons le 
              tour de l’église pour admirer les volumes de l’extérieur 
              du bâtiment. Le flanc nord donne sur la place de l’abbaye 
              et le flanc sud donne sur le cloître. Le narthex, 
              moins large et légèrement plus élevé 
              que la nef, possède des murs latéraux qui reprennent 
              le style lombard de la façade. Deux étages de baies 
              et un étage intermédiaire de meurtrières s’inscrivent 
              entre des pilastres verticaux des bandes lombardes. La maçonnerie 
              est en petit appareil ocre avec des rangs de moyen appareil blanc. 
              Une frise en dents de scie se trouve entre les fenêtres hautes 
              et la corniche de la chapelle de l’étage. Les murs 
              de la nef sont beaucoup plus sobres. Les cinq travées 
              sont flanquées de contreforts plats entourant les fenêtres 
              hautes. Les fenêtres des bas-côtés ont été 
              agrandies et ne sont plus d’origine, d’autres ont été 
              remplacées par les chapelles gothiques du côté 
              nord. Le transept est beaucoup plus bas que la 
              nef. Le pignon nord à été remanié vers 
              1300 : son portail en arc brisé et la grande baie sont de 
              style gothique. Le grand clocher de la croisée, 
              plus large que celui de la façade, domine le chœur et 
              le transept de l’église. Elle fut commencée 
              vers 1120 et ses trois étages furent édifiés 
              en plusieurs étapes au 12e siècle. Le premier étage 
              est décoré de bandes lombardes sur des modillons. 
              Les deux étages supérieurs présentent des baies 
              triples sur colonnettes, dont le premier possède des chapiteaux 
              sculptés de masques étranges et de diables. L’étage 
              supérieur conserve des pierres de bichromie rouge-blanc et 
              un décor sculpté abondant rappelant Cluny 
              III : colonnettes, pilastres cannelés, frises à 
              motifs antiquisants, archivoltes lobées et modillons.  
            
               
                 
                    Façades 
                      latérales et clocher central: 
                    | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                Narthex  | 
                  Narthex  | 
                  Bandes 
                    lombardes  | 
                Bandes lombardes  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |  
                   Ensemble sud   | 
                  Ensemble nord  | 
                Transept nord  | 
                Portail nord  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                Clocher  | 
                Etages  | 
                Deuxième 
                    étage   | 
                Troisième 
                    étage   | 
               
             
              
            Le chevet 
              de l’église est fort original. On y retrouve trois 
              étages : les deux premiers correspondent à la crypte 
              et au déambulatoire du chœur et sont du début 
              du 11e siècle ; l’étage supérieur du 
              chœur et de l’abside est du début du 12e siècle. 
              Trois chapelles rayonnantes de plan rectangulaire témoignent 
              de l’ancienneté de la construction. Leurs chevets plats 
              sont percés de deux étages de baies, éclairant 
              les chapelles superposées de la crypte et du chœur. 
              Les chapelles ont des contreforts en saillie et des corniches à 
              modillons. Les murs des parties basses du chevet montrent un appareil 
              à petits moellons assemblés en opus spicatum. 
              Il y a également quelques réemplois de fragments de 
              claustra qui proviennent peut-être de la crypte carolingienne. 
              La partie haute du chevet montre des arcs de contrefortage dans 
              le chœur et des arcatures avec contreforts-colonnes et chapiteaux 
              dans l’abside. Remarquons également le décor 
              mural en opus sectile rouge et blanc sous les arcatures. 
               
            
               
                 
                    Le chevet : 
                    | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Chevet  | 
                  Chapelles 
                      | 
                  Abside  | 
                  Arcatures  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |  
                   Parties hautes  | 
                  Chapelle 
                      | 
                  Appareil  | 
                  Chapelle  | 
               
             
              
              
            Intérieur 
              de l'abbatiale 
            Entrons l’église 
              du côté de la façade ouest pour arriver dans 
              le narthex. Cette Galilée ou avant-nef des 
              années 1030-1040 s’élève sur deux étages. 
              La salle basse, trapue et obscure, fait office de vestibule de l’église. 
              Elle comprend trois vaisseaux de trois travées reposant sur 
              quatre énormes piles rondes maçonnées avec 
              des impostes à double ressaut. Les voûtes du vaisseau 
              central sont de larges arêtes sur doubleaux, celles des collatéraux 
              sont en berceau transversal de la même hauteur. Les murs latéraux 
              sont allégés de demi-colonnes. L’architecture 
              et les voûtes reprennent alors l’exemple du 4e siècle 
              de la Basilique de Maxence à Rome. 
              Sept portes s’ouvrent dans les parois, dont trois sur la nef 
              et deux autres ont été murées. Le sol du narthex, 
              dont un rehaussement au 18e siècle rendant l’édifice 
              plus bas, comprend des dalles funéraires du Moyen Age. Deux 
              fresques médiévales décorent 
              les voûtes de la dernière travée. Dans le vaisseau 
              central, une fresque romane du début du 12e siècle 
              partiellement conservée représente le Christ en 
              Majesté dans une mandorle avec deux anges soutenant 
              la gloire. Dans le collatéral nord, une fresque gothique 
              du 14e siècle désigne la Crucifixion et un 
              décor en damier.  
            
               
                 
                    Intérieur 
                      du narthex : 
                    | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Ensemble  | 
                  Voûtes  | 
                  Piliers  | 
                  Bas-côté  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                Fresques  | 
                Fresque romane  | 
                Christ   | 
                Fresque gothique  | 
               
             
              
            La chapelle 
              haute du narthex, dite Chapelle Saint-Michel, est 
              une merveilleuse petite église intégrée dans 
              l’édifice. Cette chapelle haute date, de la même 
              époque que la salle basse, est l’un des meilleurs exemples 
              d’espace occidental du début de la période romane, 
              probablement inspirée de celle de Cluny 
              II. L’espace d’une hauteur considérable est 
              voûté en pierre, marquant l’architecture savante, 
              reprise à Chapaize. La chapelle 
              reprend le plan du narthex avec trois nefs à trois travées 
              et quatre piliers ronds à dosserets. La nef centrale s’élève 
              sur deux étages ouverts par de grandes arcades en plein cintre 
              et par des fenêtres hautes doubles. La voûte en berceau, 
              dont l’appareil est remarquable, repose sur des arcs doubleaux. 
              Elle est supportée par quatre tirants en bois de chêne, 
              reliés à des ancres métalliques, assurant la 
              stabilité de la construction dès l’origine. 
              On remarque des corniches à modillons en haut des murs intérieurs. 
              Les bas-côtés sont voûtés en demi-berceaux 
              sur doubleaux en plein cintre, épaulant la voûte centrale. 
              On y trouve des demi-colonnes aux murs latéraux et des baies-meurtrières 
              éclairant l’édifice. Les espaces sous les deux 
              clochers occidentaux ne sont pas voûtés et conservent 
              des salles hautes s’ouvrant sur la nef par de belles baies 
              géminées avec chapiteaux sculptés. L’accès 
              à l’étage, aménagé au 19e siècle, 
              remplace l’accès roman par deux escaliers accolés 
              aux murs latéraux des bas-côtés de la nef. Cependant 
              les portes d’accès sont encore visibles aux extrémités 
              est de la chapelle, ainsi que deux baies géminées 
              à doubles colonnettes et chapiteaux qui donnent une belle 
              vue sur la grande nef. 
            
               
                 
                    La chapelle haute 
                      Saint-Michel: 
                    | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Nef 
                    centrale   | 
                  Piliers  | 
                  Façade 
                    ouest  | 
                  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Arcades  | 
                  Elévation  | 
                 
                   Fenêtres 
                    hautes   | 
                
 | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Bas-côté  | 
                  Bas-côté  | 
                  Intérieur 
                    du clocher  | 
                  Baie géminée 
                    vers la nef  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Chapiteaux 
                    à décor végétal  | 
                  Chapiteaux 
                    à décor végétal  | 
                  Chapiteaux 
                    à décor végétal  | 
                  Bases 
                    décorées   | 
               
             
              
            Du côté 
              est de la nef on trouve l’arc triomphal dit Arc de 
              Gerlannus qui s’ouvrait à l’origine 
              sur une abside en encorbellement donnant sur la nef de l’église, 
              comme à Cluny. Cette abside a été 
              détruite au 17e siècle pour construire le buffet d’orgue. 
              L’arc conserve deux colonnes avec des chapiteaux au décor 
              végétal et une inscription énigmatique mentionnant 
              Gerlannus, qui était peut-être l’architecte 
              du narthex. Deux remarquables reliefs sculptés surmontant 
              les chapiteaux montrent des masques humains en bas-relief qui sont 
              parmi les plus anciennes sculptures dans l’art roman. A gauche 
              ce sont un masque et un arbre et à droite c’est un 
              personnage armé d’un marteau et bénissant de 
              la main droite.  
              
            
              
               
                |   | 
               
               
                 | 
               
               
                Décor 
                    de l'arc de Gerlannus   | 
               
             
            
               
                 
                    
                    | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Arc  | 
                  Chapiteaux 
                    à décor végétal  | 
                  Relief 
                    à masque  | 
                  Chapiteauà 
                    décor végétal  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Chapiteaux 
                    à décor végétal  | 
                  Relief 
                    à personnage  | 
                  Chapiteau 
                    à décor végétal  | 
                  Personnage 
                    bénissant   | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Colonne  | 
                  Base  | 
                  | 
                  Inscription  | 
               
             
              
            La grande nef, 
              autre chef-d’œuvre de l’abbatiale, est une vaste 
              salle haute et lumineuse. Son architecture unique est l’une 
              des plus originales de l’école romane de Bourgogne. 
              Les cinq travées ont été commencées 
              au début du 11e siècle avec les hauts piliers ronds 
              maçonnées, les grandes arcades et les murs en petit 
              moellon calcaire. Les bas-côtés voûtés 
              d’arêtes sur doubleaux et demi-colonnes sont de la même 
              époque. La voûte remarquable de la nef centrale a été 
              montée dans la dernière partie du 11e siècle, 
              remplaçant probablement un premier plafond ou un charpente. 
              Une haute série de cinq berceaux transversaux 
              est portée par des arcs diaphragmes polychromes à 
              double rouleau. Ces arcs surmontent des demi-colonnes engagées 
              à chapiteaux monolithiques de calcaire qui reposent à 
              leur tour sur les piliers ronds. Cette voûte, contrebutée 
              par le narthex à l’ouest et le transept à l’est, 
              a permis l’ouverture de dix grandes fenêtres hautes 
              inondant la nef de lumière sans risquer la stabilité 
              de l’édifice. Cette solution remarquable est unique 
              dans l’art roman, puisque elle a seulement été 
              reprise dans l’église beaucoup plus modeste du Mont-Saint-Vincent. 
              Jusqu’au 19e siècle, des poutres en bois, reliant les 
              arcs, existaient pour augmenter la stabilité. A cette époque 
              la nef était encore entièrement enduite, les badigeons 
              ayant été décapés par les restaurateurs 
              au début du 20e siècle. Bien que cette situation ne 
              soit pas authentique, cela nous permet d’admirer le petit 
              appareil de la pierre rose apparente de l’église.  
              
            
              
            Le décor 
              de la nef est relativement modeste. Il n’y a pas de chapiteaux 
              sculptés, à l’exception des baies géminées 
              s’ouvrant sur la chapelle du narthex (voir ci-dessus). Il 
              y a quelques fresques romanes, probablement des 
              vestiges d’un ensemble couvrant une grande partie de la nef. 
              Dans l’intrados de quelques arcades du bas-côté 
              sud on découvre des frises à décors végétal 
              et animalier. Sur le mur ouest de la nef, plus bas, il y a une fresque 
              du 13e siècle d’un buste d’évêque. 
              Ensuite il y a plusieurs chapelles gothiques à visiter. Dans 
              le bas-côté nord, trois chapelles successives remontent 
              aux 14e et 15e siècles. La première et la plus ancienne 
              des chapelles, celle de Saint-Georges ou du Saint-Sacrement, a été 
              fondée en 1339 et possède des fresques gothiques du 
              Jugement Dernier. Dans le bas-côté sud, une niche du 
              15e siècle dite chapelle Notre-Dame conserve d’autres 
              fresques gothiques. On y conserve une Vierge romane dite Notre-Dame-de-la-Brune 
              qui date du 12e siècle. Il s’agit d’une statue-reliquaire 
              en bois de cèdre représentant la Vierge en Majesté 
              à l’Enfant, provenant peut-être d’Auvergne. 
            
               
                 
                    Intérieur 
                      de la nef : 
                    | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Nef 
                    vers l'est  | 
                  Nef 
                    vers l'ouest  | 
                  | 
                  Mur occidental  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Elévation  | 
                  Piliers  | 
                  Colonnes  | 
                  Voûtes 
                      | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Bas-côté 
                    nord   | 
                  Bas-côté 
                    nord   | 
                  Bas-côté 
                    sud   | 
                  Bas-côté 
                    sud  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Fresque d'Evêque  | 
                  Chapelle Notre-Dame-la-Brune 
                      | 
                  Vierge à 
                    l'Enfant  | 
                  Vierge 
                    à l'Enfant  | 
               
             
              
            La partie orientale 
              de l’église, comprenant le transept et le chœur, 
              est moins élevée que la nef. Les parties basses sont 
              du début du 11e siècle, tandis que les parties hautes 
              ont été remontées au début du 12e siècle 
              dans un nouveau style roman. Le transept est remarquable 
              car il comprend des parties hétérogènes d’époques 
              différentes. La croisée est coiffée d’une 
              belle coupole-lanterne du 12e siècle sous 
              le clocher, avec un étage de baies à archivoltes abondamment 
              décorées de 32 colonnes avec chapiteaux. La coupole 
              repose sur quatre arcs à double rouleau en plein cintre et 
              sur quatre piliers cruciformes, sévèrement restaurés, 
              avec colonnes engagées tronquées et chapiteaux. Les 
              deux croisillons, voûtés en berceau, 
              sont inégaux. Le croisillon nord s’ouvre sur le bas-côté 
              de la nef par un mur diaphragme percé d’un arc brisé 
              sous deux baies géminées. Le croisillon sud, qui porte 
              les traces d’arcatures murales et d’ouvertures murées 
              de plusieurs périodes, s’ouvre sur le bas-côté 
              par un haut arc à double rouleau avec deux colonnes engagées 
              à chapiteaux. Cet arc est plus tardif que celui du côté 
              nord. Les croisillons s’ouvrent sur deux absidioles orientées 
              du 11e siècle, la chapelle Saint-Ardain au nord et la chapelle 
              du Sacré-Cœur au sud. 
              Le chœur de l’église, reproduisant 
              le plan de la crypte, comprend deux travées droites, une 
              abside et un déambulatoire s’ouvrant sur des chapelles 
              rayonnantes. Les reliques de Saint-Philibert sont aujourd’hui 
              conservées dans une châsse moderne dans le chœur. 
              Les travées de chœur, voûtées en berceau, 
              sont percées de lourdes arcades s’ouvrant sur le déambulatoire 
              au rez-de-chaussée. A l’étage, de doubles fenêtres 
              hautes sont entourées d’arcatures à pilastres 
              cannelés, colonnettes décorées et chapiteaux. 
              L’abside comporte un rond-point avec six 
              colonnes, sévèrement remaniées au 19e siècle, 
              supportant les arcades. La partie haute en moyen appareil comprend 
              trois baies inscrites dans cinq arcatures au riche décor 
              du 12e siècle : pilastres décorés, colonnettes 
              à chapiteaux, frises et corniches sculptées.  
              Le déambulatoire des années 1015-1020 
              est de style roman primitif. Il est voûté par un berceau 
              annulaire sur doubleaux et comporte des murs portant une arcature 
              avec colonnes monolithiques et chapiteaux sculptés. Cinq 
              chapelles rectangulaires de la même époque 
              s’ouvrent sur le déambulatoire, elles sont voûtées 
              en berceau et percées de baies dans les murs et les chevets 
              plats. La chapelle axiale, dédiée à Saint-Philibert, 
              est décorée d’arcatures sur colonnes et chapiteaux 
              et conserve une autre châsse pour les reliques du saint. Les 
              deux autres chapelles centrales sont celles de Saint-Joseph à 
              gauche et de Saint-Pierre à droite (chapelle du curé 
              d'Ars). Sur les flancs latéraux du chœur existent deux 
              autres chapelles carrées : la chapelle de l'Agonie au nord 
              et celle de Saint-Vincent au sud (refaite au 15e siècle et 
              convertie en sacristie).  
                
            
               
                 
                    Intérieur 
                      du chœur et du transept : 
                    | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Intérieur 
                    du transept  | 
                  | 
                  Croisillon  | 
                  Absidiole nord  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Arc 
                    transept nord   | 
                  | 
                  Chœur  | 
                  Colonnade   | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |  
                   Chœur  | 
                
 Travée du chœur  | 
                  Abside  | 
                  Baies 
                    du chœur  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Déambulatoire  | 
                  Déambulatoire  | 
                  Chapelle Saint-Philibert  | 
                  Chapelle 
                    du chœur  | 
               
             
              
            Dans le déambulatoire 
              on peut admirer de remarquables mosaïques romanes 
              de la première moitié du 12e siècle. Découvertes 
              sous le pavement en 2001, elles ont été remises en 
              valeur et rendues accessibles aux visiteurs. Les mosaïques 
              représentent les Signes du Zodiaque et les Travaux 
              des Mois des saisons de l'année dans des médaillons 
              circulaires. Il ne restent que quatre des 24 médaillons qui 
              couvraient à l’origine le sol du déambulatoire. 
              On peut lire les thèmes représentés sur des 
              inscriptions : le cheval du mois de Mai, les gemeaux (inscription 
              SOL INGEMINIS), le mois de Juin (inscription IVNIVS) 
              et le cancer. Ces mosaïques romanes sont uniques en Bourgogne 
              et témoignent de l’originalité et de la qualité 
              du décor de l’abbatiale au Moyen-Âge.  
            
               
                 
                    Les mosaiques 
                      du déambulatoire : 
                    | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Cheval  | 
                  Gemeaux  | 
                Iunius  | 
                Cancer  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Ensemble  | 
                  Détail  | 
                Détail  | 
                  Détail  | 
               
             
              
            Le décor 
              sculpté du transept et du chœur est intéressant. 
              On y distingue deux groupes de chapiteaux romans 
              : ceux du déambulatoire et des chapelles du chœur de 
              la première moitié du 11e siècle et ceux des 
              parties hautes de la première moitié du 12e siècle. 
              Le premier groupe montre des feuillages de type corinthien archaïque 
              avec peu de relief. Les chapiteaux du 12e siècle sont d’une 
              plus grande variété et nous racontent des histoires 
              des vices qui nous guettent. On y remarque l’influence des 
              chapiteaux d’Anzy-le-Duc et du Brionnais. 
              Dans la croisée, les chapiteaux des colonnes engagées 
              sont sculptés de diables triturant une âme, 
              avec des démons passant un corde autour d’un homme 
              et arrachant la langue d’un autre, des lions imposant 
              leurs pattes sur des têtes d’hommes, des masques 
              aux cheveux tressés avec salamandres sortant de leur bouche 
              et d’autres avec des personnages, des masques et des décors 
              végétaux avec des feuilles d’acanthe. Dans la 
              coupole, des chapiteaux plus petits sont sculptés de masques 
              et d’une Luxure avec une femme à serpents 
              dévorant les seins. Sur l’arc du croisillon sud du 
              transept, des têtes humaines encadrant des masques d’animaux 
              constituent un sujet souvent représenté en Bourgogne 
              du Sud. Dans le chœur, sur les chapiteaux des colonnes des 
              arcatures et des baies, on rencontre encore d’autres scènes 
              allégoriques : un homme ou un animal, un démon ou 
              un acrobate et des feuillages. Une base de colonnes de l'arc du 
              croisillon sud comprend une inscription qui parle peut-être 
              d'un sculpteur roman : RENCO ME FECIT. 
            
               
                 
                    Chapiteaux de 
                      la croisée et du chœur : 
                    | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Diables 
                    triturant une âme   | 
                  Lions 
                    et têtes d’hommes   | 
                  | 
                  Hommes et masque  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Têtes 
                    humaines et masques d’animaux  | 
                  Décor 
                    végétal dans la croisée  | 
                  Chapiteau 
                    du rond-point  | 
                  Inscription 
                    de base du transept  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Décor 
                    végétal du déambulatoire  | 
                  Décor 
                    végétal du déambulatoire  | 
                  Décor 
                    végétal du déambulatoire  | 
                  Décor 
                    végétal du déambulatoire  | 
               
             
              
            La Crypte 
              Saint-Valérien est sans doute la partie la plus 
              ancienne de l’église. Comme le chœur, elle date 
              en grande partie du début du 11e siècle, d’avant 
              la consécration de 1019. La partie centrale est peut-être 
              plus ancienne : les historiens la datent parfois du 1 0e 
              ou même du 9e siècle, alors à l’époque 
              de l’arrivée des moines philibertins à Tournus. 
              En tout cas, c’est l’une des plus grandes cryptes de 
              la première période romane, à comparer avec 
              les cryptes d’Auxerre et celle de 
              Meaux, se composant de plusieurs espaces entièrement 
              voûtées. La partie centrale, dite confession 
              ou martyrium, est une salle à trois nefs voûtées 
              d’arêtes brutes de décoffrage et portée 
              par dix colonnes, dont certaines sont des réemplois gallo-romains. 
              Les chapiteaux des colonnes sont sculptés de feuillages et 
              de motifs végétaux du type corinthien. Ils datent 
              de la première partie du 11e siècle mais ont été 
              sévèrement restaurés au 19e siècle. 
              Deux petites niches-absidioles concaves sont percées dans 
              les murs orientaux. Un puits profond est creusé du côté 
              ouest. Le déambulatoire de la crypte, faisant 
              le tour de la partie centrale et s’ouvrant sur les chapelles, 
              est construit avec des blocs de moyen appareil blanc. Il est voûté 
              d’un berceau annulaire en blocage reposant sur des pilastres 
              à impostes des murs. Il y a trois chapelles rayonnantes 
              de plan rectangulaire avec des voûtes en berceau. La chapelle 
              axiale conserve le sarcophage monolithe de Saint-Valérien 
              qui remonterait au 2e siècle. Dans la chapelle de droite, 
              la voûte conserve des fresques romanes de 
              la deuxième moitié du 12e siècle, représentant 
              le Christ en Gloire et la Vierge Marie en Majesté 
              dans une mandorle et portant l’enfant. D’autres fresques 
              montrent l’Agneau Pascal. Au nord et au sud, il y 
              a deux autres chapelles exiguës et un couloir parallèle 
              au déambulatoire, situé sous les chapelles latérales 
              du chœur. L’accès à la crypte se fait depuis 
              le bras nord du transept. L’escalier du côté 
              sud, qui permettait un parcours processionnel à sens unique, 
              a été muré.  
            
            
               
                 
                    
                    | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Partie 
                    centrale   | 
                  Partie 
                    centrale   | 
                  Colonnes  | 
                  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Chapiteau  | 
                  Chapiteau  | 
                  Chapiteau  | 
                  Chapiteau  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Déambulatoire  | 
                  Déambulatoire  | 
                  Déambulatoire  | 
                  Déambulatoire  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Absidiole   | 
                  Chapelle 
                    axiale   | 
                  Chapelle 
                    rayonnante  | 
                  Sarcophage  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Fresques  | 
                  Christ 
                    en gloire  | 
                  Vierge 
                    en majesté  | 
                  Agneau 
                    Pascal  | 
               
             
              
            Les 
              bâtiments de l'abbaye 
            Le cloître 
              Saint-Ardain, au flanc sud de la nef de l’abbatiale, 
              était au centre de l’abbaye. Du cloître construit 
              par l’abbé Ardain vers 1030 ne reste qu’une seule 
              galerie romane, accolée à l’église. En 
              partie reconstruite aux 13e et 15e siècles et utilisée 
              comme chapelle au 19e siècle, elle fut restaurée en 
              1957. Cette galerie nord présente six travées 
              voûtées d’arêtes sur doubleaux. Quatre 
              grandes arcades à double rouleau en plein cintre, portées 
              par des colonnes engagées à chapiteaux, s’ouvrent 
              sur le préau du cloître où se trouve un puits 
              du 18e siècle. A l’intérieur de la galerie, 
              le mur nord est décoré d’une longue série 
              d’arcades aveugles sur demi-colonnes. L’architecture 
              ressemble alors à celle du narthex, sensiblement de la même 
              époque. Le portail sud de l’église 
              et la voûte d’ogive de la dernière travée 
              du cloître sont construits aux années 1230 par l’abbé 
              Bérard. Les chapiteaux polychromes aux feuilles de lierre 
              et les têtes sculptées de la voûte sont de style 
              gothique. La galerie est du cloître, moderne, a été 
              reconstruite pendant la grande restauration. Les galeries sud et 
              ouest n’existent plus. Du côté sud, l’arcade 
              géminée dite de la Fuite en Egypte est une reconstruction 
              moderne et abrite un autre puits.  
            
               
                 
                    Images du cloître 
                      : 
                    | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Cloître 
                    et flanc sud de l'église  | 
                  Ailes 
                    est et sud  | 
                  Ailes 
                    sud et ouest  | 
                  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Galerie 
                    nord   | 
                  Galerie 
                    nord   | 
                 
                   Arcades  | 
                
 Arcades  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Galerie 
                    est  | 
                  Arcades 
                    sud   | 
                  Portail 
                    sud de l'église  | 
                  Chapiteaux 
                    gothiques   | 
               
             
              
            Les chapiteaux 
              du cloître sont parmi les plus beaux de l’abbaye. 
              Ils datent de la première moitie du 11e siècle et 
              sont alors de la même époque que les chapiteaux de 
              la crypte, du déambulatoire et de la chapelle du narthex. 
              On y rencontre des décors végétaux et géométriques 
              de type corinthien avec des feuilles nervurées, des palmes 
              et des entrelacs. Des chapiteaux retrouvés des autres parties 
              du cloître sont à voir dans le musée lapidaire 
              (voir ci-dessous).  
            
               
                 
                    Les chapiteaux 
                      du cloître : 
                    | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                  | 
               
               
                |   Entrelacs  | 
                  Palmes  | 
                  Décor 
                    végétal   | 
                  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                  | 
               
               
                |   Décor 
                    végétal   | 
                  Décor 
                    végétal   | 
                  Décor 
                    végétal   | 
                  | 
               
             
              
            Les bâtiments 
              de l’abbaye se groupent autour du cloître. Ils datent 
              en grande partie des 11e, 12e et 13e siècles et ont bénéficié 
              d’une importante campagne de restauration dans les années 
              1950. Plusieurs bâtiments font office de salles d’expositions. 
              Le bâtiment du côté est du cloître abrite 
              la salle capitulaire et le dortoir à l’étage. 
              Il a été reconstruit par l’abbé Bérard 
              après un incendie dans les années 1230 mais conserve 
              encore des vestiges romans. La Salle capitulaire est 
              une salle gothique de trois vaisseaux à trois travées 
              dont les voûtes d’ogives retombent sur des colonnes. 
              Le mur ouest ouvrant sur le cloître est percé de baies 
              jumelées à boudins avec des colonnes et chapiteaux 
              également du 13e siècle. Entre les baies et la porte 
              gothique ont été mis au jour les vestiges de la façade 
              de l’ancienne salle capitulaire du 12e siècle. Il s’agit 
              de deux arcades en plein cintre avec colonnettes et quelques chapiteaux 
              sculptés de feuillages et de deux oiseaux affrontés. 
              Le mur est du bâtiment, avec ses baies et contreforts, est 
              également en partie d’époque romane. A l’étage 
              se trouve le Dortoir des Moines, également 
              reconstruit au 13e siècle, conservant des vestiges romans 
              dans le mur ouest. Il abrite maintenant la bibliothèque du 
              CIER conservant quelques livres et manuscrits du chapitre de l’abbaye. 
               
            
               
                 
                    La Salle capitulaire 
                      : 
                    | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Extérieur 
                    côté est   | 
                  Arcatures 
                    de la façade  | 
                  | 
                  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Chapiteaux 
                    gothiques  | 
                  Chapiteau 
                    roman à oiseau  | 
                  Chapiteau 
                    roman à décor végétal  | 
                  Chapiteau roman 
                    à décor végétal  | 
               
             
              
            Le Réfectoire 
              des Moines, du côté sud du cloître, 
              est un grand bâtiment du début du 12e siècle. 
              Il est nommé le Ballon car il était utilisé 
              comme jeu de paume au 18e siècle. Bien restaurée en 
              1955, c’est une grande salle romane voûtée en 
              berceau brisé sans doubleaux. Du côté sud on 
              remarque la loge du lecteur et les grandes baies refaites. Le portail 
              classique de la façade est de 1763.  
              Le réfectoire communique avec le Cellier des Moines 
              par un escalier. Cet édifice du 12e siècle, du côté 
              ouest du cloître, a été très remanié 
              et est aujourd’hui flanqué d’autres bâtiments 
              qui en obturent la vue. Le cellier a été coupé 
              en deux étages au 16e siècle et transformé 
              en habitations et entrepôts plus tard. Les salles basses, 
              dites « les grandes caves », ont une voûte en 
              anse de panier du 16e siècle. La salle haute, romane, est 
              voûtée en berceau brisé sur doubleaux. Quelques 
              murs et baies du cellier primitif du 11e siècle ont été 
              retrouvés.  
              Le Chauffoir ou Parloir se trouve entre le cellier 
              et le narthex de l’abbatiale, derrière un vestibule. 
              C’est une petite salle romane du 12e siècle avec une 
              voûte en berceau et des arcatures murales. On y visite maintenant 
              le musée lapidaire (voir ci-dessous).  
              Le Palais abbatial ou Logis abbatial de la fin 
              du 15e siècle se trouve á l’est du noyau central 
              de l’abbaye. Cet ancien palais des abbés conserve une 
              tourelle et des galeries de style Renaissance.  
              Les autres bâtiments du complexe abbatial ont été 
              détruits. La cuisine des moines à côté 
              du réfectoire et la chapelle Saint-Eutrope du côté 
              est de l’église n’existent plus. 
             
            
               
                 
                    Les bâtiments 
                      de l'abbaye : 
                    | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Réfectoire 
                    façade  | 
                  | 
                  | 
                  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Cellier  | 
                 
                   Chauffoir  | 
                 
                   Palais abbatial  | 
                  Ensemble  | 
               
             
              
            L’enceinte 
              abbatiale qui enserre l’abbaye est séparée 
              de celle de la ville, comme à Cluny. 
              La première enceinte aurait été construite 
              au 10e siècle par l’abbé Etienne après 
              l’invasion hongroise. De plan circulaire, l’enceinte 
              était flanquée de dix tours : il en reste plusieurs. 
              La Porte des Champs ou Grande Porte, avec deux 
              larges tours rondes, garde la façade de l’église 
              du côté ouest. La large Tour du Portier 
              au sud donne sur la Rue Fénelon. La Tour de Quincampoix 
              ou Tour du Colombier, au sud-est, est d’époque 
              gothique. On y conserve une partie du mur d’enceinte. La Tour 
              du Trésorier ou Tour de l’Aumônerie 
              du 17e siècle se trouve au nord de l’église. 
              La trace du plan circulaire est clairement gardée dans le 
              plan de ville puisque de nombreuses maisons anciennes se sont greffées 
              sur l’ancienne enceinte.   
            
               
                 
                    L'enceinte abbatiale 
                      : 
                    | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |  
                   Porte des Champs 
                      | 
                 
                   Tour du Portier  | 
                  | 
                   Tour du Trésorier 
                      | 
               
             
                
            Le 
              Musée Lapidaire 
            On peut terminer 
              la visite de l’abbaye par le petit Musée Lapidaire 
              aménagé dans le chauffoir. Quelques sculptures romanes 
              provenant de l’église et de l’abbaye y sont exposées. 
              Les originaux des statues-colonnes du clocher ouest 
              peuvent être admirés de près. Les deux saints 
              tournusiens et les deux cariatides sont du 12e siècle. Philibert 
              est représenté avec le bâton abbatial à 
              gauche et Valérien est sculpté avec la palme du martyre 
              à droite. D’autres sculptures provenant du clocher 
              rose sont à voir : chapiteaux de démons, dessus de 
              pilastre et têtes sculptées. On y présente également 
              plusieurs chapiteaux du cloître, provenant 
              des galeries, détruits et retrouvés plus tard. Les 
              chapiteaux du 12e siècle, mutilés, présentent 
              des scènes bibliques et évangéliques qui sont 
              les plus importantes sculptures historiées de Tournus. On 
              y trouve les thèmes classiques des sculpteurs romans : la 
              Création, la Nativité et l’Annonce 
              aux Bergers, Daniel dans la fosse aux Lions, le 
              Paradis Terrestre, la Procession des Apôtres, 
              l’Entrée du Christ à Jérusalem le 
              jour des Rameaux, la Résurrection du Christ 
              avec les Saintes femmes, une guérison et l’Adoration 
              des Mages. Le style des chapiteaux, étonnant en Bourgogne, 
              se rapproche de celui de l’école romane du Midi. Enfin, 
              remarquons le sarcophage de Saint-Ardain provenant du cloître. 
              
            
            
               
                 
                      
                    | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Saint 
                    Philibert   | 
                  Saint 
                    Valérien  | 
                  Cariatide  | 
                  Cariatide  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Sculptures 
                    du clocher  | 
                  Sculptures 
                    du clocher   | 
                  Sculptures 
                    du clocher   | 
                  Tête 
                    de monstre  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Tête 
                    de monstre  | 
                  Tête 
                    de monstre  | 
                  Tête 
                    de monstre  | 
                  Tête 
                    de monstre  | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Chapiteaux 
                    du cloître  | 
                   
                    Création   | 
                   
                    Nativité   | 
                  Procession 
                    des Apôtres   | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Résurrection 
                    du Christ  | 
                  Chapiteau historié 
                      | 
                  Chapiteau historié 
                      | 
                  Chapiteau historié 
                      | 
               
               
                 | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |  
                   Chapiteau historié 
                      | 
                
 Chapiteau historié 
                      | 
                  Relief sculpté  | 
                  Sarcophage  | 
               
             
              
            
              
               
                |   | 
               
               
                 | 
               
               
                Statues-colonnes 
                    des saints Philibert et Valérien  | 
               
             
              
              
              
            
              
               
                 
                    
                    A 
                    voir aussi à 
                    Tournus :
                   | 
               
               
                |   | 
                  | 
               
               
                |   | 
                  | 
               
               
                |   | 
                  | 
               
               
                |   | 
                  | 
               
             
              
              
              
              Visite 
            La visite de 
              l'abbatiale est libre. L'église est ouverte toute l'année 
              de 9h à 19h (ou à 18h en hiver).  
            Pour en savoir 
              plus sur Tournus, vous pouvez visiter les sites Internet suivants: 
               
            Site de la 
              ville : http://www.tournus.fr/. 
              Site personnel sur Tournus : http://www.oudelette.fr/. 
              Site Centre International d'Etudes Romanes : http://www.art-roman.org/. 
               
              Site Communauté de Communes : https://maconnais-tournugeois.fr/. 
              Site Société des Amis des Arts et des Sciences : https://saast.fr/. 
              Site Autour de Tournus avec beaucoup de photos : http://autourdetournus.free.fr/. 
             Page art-roman.net 
              : http://www.art-roman.net/tournus/tournus.htm. 
              Page architecture religieuse : http://architecture.relig.free.fr/tournus.htm. 
              Page romanes.com : 
              http://www.romanes.com/Tournus/. 
              Page wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Saint-Philibert_de_Tournus. 
              Page lieux sacrés : http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/tournus__71_saone_et_loire_/index.html. 
              Page blog romaans : https://romaans.blogspot.com/2019/01/abbaye-saint-philibert-te-tournus-saone.html. 
              Page Bourgogne médiévale : https://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/saone-et-loire/pays-sud-bourgogne-tournugeois/tournus/. 
              Page la France médiévale : http://lafrancemedievale.blogspot.nl/2017/03/tournus-71-statue-notre-dame-la-brune.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+LaFranceMedievale+(LA+FRANCE+MEDIEVALE). 
              Page art roman France : https://sites.google.com/site/artromanfrance/bourgogne/tournus. 
              Page via lucis : https://vialucispress.wordpress.com/2013/09/09/a-resting-place-for-saint-philibert-dennis-aubrey/. 
              Page petit-patrimoine : http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=71543_1. 
              Page monumentum : https://monumentum.fr/ancienne-abbaye-saint-philibert-pa00113488.html. 
              Page patrimoine histoire : http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Tournus/Tournus-Saint-Philibert.htm. 
              Page structurae : https://structurae.info/ouvrages/abbaye-saint-philibert-de-tournus. 
              Page sacred destinations : http://www.sacred-destinations.com/france/tournus-abbey-st-philibert. 
              Page photos églises : http://photos-eglises.fr/Bourgogne/71/Tournus/tournus.htm. 
              Page photos flickr : https://www.flickr.com/photos/roger_joseph/collections/72157609735238617/. 
            Remerciements 
              : beaucoup de photos de la page sont de Cees 
              van Halderen.  
               
            Vous pouvez 
              également consulter les références suivantes 
              : 
            - Chanay C., 
              Saint-Philibert de Tournus, Regards sur la sculpture, 1985.  
              - Cure H., Saint-Philibe rt 
              de Tournus, Guide historique et descriptif de l'abbaye, Paris, 
              1905.  
              - Dard C., Le Vieux Tournus, Tournus, 1934. 
              - Doumet C., Saint-Philibert de Tournus, Ouest-France, 
              1977. 
              - Grivot D., Tournus, Lyon. 
              - Magnien E., Tournus, guide historique et touristique, 
              Mâcon, 1964. 
              - Magnien E., Les eglises romanes de la Bourgogne du Sud, 
              Mâcon, 1979. 
              - Masson H., Saint-Philibert de Tournus, Tournus, 1936. 
              - Mire G. de, Saint-Philibert de Tournus, Girodias, 1959. 
              - Oursel R., Bourgogne Romane, Zodiaque, 1968. 
              - Oursel R., Tournus, Zodiaque, 1971. 
              - Poinard R., Tournus, Abbaye Saint-Philibert, 
              Lyon. 
              - Popelin R., Quelques sculptures du petit clocher de Saint-Philibert, 
              1978. 
              - Rat P., Les pierres de l’abbatiale de Tournus, 
              C.I.E.R., 1995. 
              - Saint-Jean-Vitus B., Tournus. Le castrum, l'abbaye, la ville, 
              XIe-XIVe siècle et prémices, Université 
              Lumière-Lyon 2, 2006. 
              - Saint-Jean-Vitus B., Découverte d'une mosaïque 
              romane à Saint-Philibert de Tournus, Bulletin Monumental, 
              2002.  
              - Sapin C., L’ouverture Est de la chapelle Saint-Michel 
              de Tournus, Société des Amis des Arts et des 
              Sciences de Tournus et CIER, 1987. 
              - Sapin C. (dir.), Les prémices de l’Art roman 
              en Bourgogne, Centre d’études médiévales, 
              Auxerre, 1999. 
              - Sapin 
              C., Arnaud C. et Berry W., Bourgogne Romane, Dijon, 2006. 
               
              - Thirion J. (dir.), Saint-Philibert de Tournus, Histoire. Archéologie. 
              Art. Actes de colloque, Macon, 1995. 
              - Vallery-Radot J. et Lasalle V, Saint-Philibert de Tournus, 
              L’Inventaire Monumental, Paris, 1955. 
              - Virey J., L’Eglise Saint-Philibert de Tournus, 
              petites monographies des grands édifices de France, Paris, 
              1932. 
              
              
             
               
                
               
            [haut 
              de page] [accueil] [contact] 
                |