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Flavigny-sur-Ozerain
Edifice |
Ancienne
abbaye Saint-Pierre |
Situation |
Centre
village, 21150 (Côte-d'Or) |
Parties
Romanes |
Crypte
à confession, couloir de circulation et chapelle Notre-Dame-des-Piliers;
vestiges du chœur et du narthex
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Décoration |
Chapiteaux
de la crypte et du musée lapidaire, pilastres carolingiens,
arcatures romanes, sculptures déposées |
Datation |
Milieu
du 8e
siècle (confession), deuxième moitié
du 9e siècle (crypte), première moitié
du 11e siècle (chœur et parties romanes) et deuxième
moitié du 12e siècle (narthex) |
Introduction
- Historique - Description
- Visite
Introduction
Le village
de Flavigny, classé parmi les plus beaux de France, est un
bourg fortifié médiéval situé sur un
plateau au cœur de l’Auxois.
Ses portes, ses maisons, ses remparts et son église gothique
Saint-Genest sont des témoins
admirables d’une histoire importante, mais c’est l’abbaye
Saint-Pierre qui est à l’origine de la cité.
Fondée en 719, elle se trouvait proche du pouvoir carolingien
et devint un foyer religieux comptant parmi les plus importants
du diocèse d’Autun et de la
Bourgogne après l’arrivée des reliques de Sainte-Reine
au 9e siècle. La grande abbatiale carolingienne, consacrée
en 878 et restaurée au début du 11e siècle,
était très imposante à cette époque
avec un narthex surmonté de clochers, une large nef et un
chœur à deux étages richement décoré
et prolongé par un oratoire. Incendiée à plusieurs
reprises et oubliée après la Révolution, l’abbatiale
a été redécouverte et ses vestiges aux trésors
carolingiens ont été déblayés. On visite
aujourd’hui un ensemble de ruines et de cryptes restant très
intéressant par l’ancienneté de la construction.
La crypte du chœur est en grande partie conservée, celle-ci
date des 8e et 9e siècles et représente, avec les
cryptes de Saint-Germain d’Auxerre,
le vestige carolingien le plus important en Bourgogne. Comme au
modèle d’Auxerre, on trouve
une confession centrale, avec réemplois gallo-romains et
chapiteaux corinthiens, entourée d’un couloir de circulation
rectangulaire avec des cubicules aux angles, le tout prolongé
par une rotonde orientale, la Chapelle Notre-Dame-des-Piliers avec
hexagone et déambulatoire. Quelques parties de l’abbatiale
sont également conservées, dont les arcatures et tribunes
du chœur du 11e siècle, les vestiges d’un clocher-porche
du 12e siècle et les arcades de la nef gothique détruite.
Les bâtiments de l’abbaye ont été reconstruits
par les mauristes aux 17e et 18e siècles. Le musée
lapidaire de l’abbaye et le Louvre à Paris
conservent une grande collection de chapiteaux romans aux décors
végétaux et animaliers de la première moitié
du 11e siècle, témoignant d’un atelier de sculpture
qui était, avec ceux de Tournus
et de Dijon, l’un des plus importants
de la première période romane en Bourgogne.
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Vestiges de
l'église abbatiale |
Historique
L’histoire
du site commence avec l’installation d’un camp par César
sur l’éperon barré, pour la bataille d’Alésia
de 52 A.C., qui devint la villa gallo-romaine de Flaviniacum.
Selon la légende un premier monastère y existait aux
temps de Clovis, sans en avoir des précisions. Une
abbaye bénédictine est définitivement fondée
en 719 par le seigneur Widerad (Widradus, Waré
ou Guiré). La fondation de l’abbaye,
sous la règne de Thierry IV et avec des dons de
Charles Martel, la place proche du pouvoir carolingien.
La charte de fondation a été approuvée en 745
au concile d’Autun. Ses premiers abbés
étaient Magnoaldus (mort en 745), Widerad
lui-même (745-747), Gayroïnus (747-755), Manassès
le Grand (755-787), puis vers 790 le vénérable
Alcuin, proche conseiller de Charlemagne et futur
abbé de Ferrières et de
Saint-Martin de Tours. L’abbé Manassès
apporte les reliques de saint Prix (évêque de Clermont)
en 755 et la première abbatiale lui était dédiée.
Un scriptorium important existait à l’abbaye depuis
la fin du 8e siècle. Le 9e siècle va être particulièrement
florissant avec l’arrivée de l’abbé Egil
de Prüm vers 860 par nomination de Charles le Chauve.
Sous
son abbatiat aura lieu en 864 ou 866 la translation des reliques
de Sainte-Reine, martyre locale du 3e siècle, depuis la basilique
d’Alise-Sainte-Reine vers l’église
abbatiale. C’est l’époque des invasions normandes
et le but était sans doute de protéger les reliques
et en même temps d’enrichir l’abbaye brillante.
Une nouvelle abbatiale carolingienne est alors
construite avec un chevet à deux étages de déambulatoires
pour faciliter la circulation des pèlerins autour des reliques
et avec des ornements provenant des monuments antiques d’Alésia.
L’église fut consacrée en 878 par le pape Jean
VIII, de retour du concile de Troyes, et dédiée
à saint Pierre. C’est à cette époque
que l’abbaye est donnée à l’évêque
d’Autun. Ses bâtiments sont
endommagés en 887 pendant la prise par les normands.
A la fin du 10e siècle, une église paroissiale fut
fondée au centre du bourg monastique et l’abbaye est
réformée et restaurée par l’abbé
Heldric, venu du monastère de Saint-Germain d’Auxerre,
alors en plein réforme dans le mouvement de Cluny.
Une importante reconstruction romane de l’abbatiale
fut menée au début du 11e siècle par les abbés
Heldric (990-1010) et surtout Amédée
(1010-1038). Une translation des reliques de saint Prix est mentionnée
à la fin du 11e siècle. L’abbé Renaud
II entreprend la construction d’une enceinte pour l’abbaye
et la ville après l’accord du Duc de Bourgogne en 1157.
En 1231, un grave incendie détruit une partie de l’église.
La reconstruction gothique de la nef datée
vers 1230-1250 était alors nécessaire. Le déclin
du rayonnement de l’abbaye commence à cette époque.
Des destructions sont apportées par le siège des anglais
en 1359 et par les guerres de religion. En 1644, l’abbaye
est cédée aux bénédictins de la réforme
de Saint-Maur. Jusqu’en 1745, la reconstruction mauriste
déterminait la dernière période de gloire de
l’abbaye de Flavigny. L’abbatiale était déjà
mutilée à cette époque. La Révolution
marque la sécularisation du monastère en 1789 et ses
bâtiments sont vendus comme biens nationaux à partir
de 1791. Les reliques de Sainte-Reine sont transférées
dans l’église Saint-Genest
en 1793. L’abbatiale fut en grande partie détruite
au début du 19e siècle. Les bâtiments abbatiaux
seront occupés par la fabrique d’anis de la famille
Troubat, qui est toujours active. Les cryptes furent dégagées
vers 1890-1905 et classées en 1906. En 1956, un sondage mené
par un étudiant américain entame la découverte
spectaculaire des vestiges de la chapelle Notre-Dame-des-Piliers.
L’ensemble fut dégagé par les fouilles de 1956
à 1960. D’autres travaux et recherches autour du chœur
de l’abbatiale interviennent dans les années 1970 et
les années 2000. Le pilastre carolingien du couloir de la
crypte a été remplacé par une copie en 2003.
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Gravure de l'abbaye
à la fin du 17e siècle (Monasticum Gallicanum) |
Description
Le cours troublé
de l’histoire de l’abbaye ne nous a laissé que
des vestiges des somptueuses églises abbatiales
des différentes époques. A l’origine, l’abbatiale
Saint-Pierre se composait d’un chœur carolingien de deux
étages du 9e siècle (864-878) remanié au 11e
siècle (vers 1010-1040), sans doute construit à partir
d’un sanctuaire central du milieu 8e siècle (vers 755-760).
Le chœur était décoré par de multiples
colonnes et arcatures, flanqué par des couloirs de déambulatoires
menant vers un oratoire oriental à plan central également
à deux étages, et par deux absidioles au nord et au
sud. La grande nef comptant une dizaine de travées a été
reconstruite au 13e siècle (vers 1230-1250) dans le style
gothique. Elle était précédée par un
narthex roman du 12e siècle (vers 1170) d’une seule
travée avec façade et clochers. On conserve de cet
ensemble important les parties centrales et sud de la crypte carolingienne
du chœur, des vestiges de la chapelle orientale et quelques
morceaux de la nef et du narthex. La visite du site permet toujours
de parcourir les différentes époques et d’apprécier
l’importance de l’abbaye.
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Plan ancien
de l'abbaye et restitution du chœur |
La
crypte carolingienne
La crypte
conservée était le niveau inférieur du chœur
carolingien, construit dans son gros-œuvre vers 864-878, sur
le modèle de Saint-Germain d’Auxerre,
mais remanié pendant la première moitié du
11e siècle. L’entrée actuelle donne sur le couloir
de circulation qui était la branche sud du déambulatoire
rectangulaire faisant le tour du sanctuaire pour faciliter le pèlerinage.
A côté de l’arc en plein cintre de l’entrée
on voit encore l’escalier qui menait au niveau supérieur
du chœur de la basilique. Le couloir compte six compartiments
de voûtes d’arêtes sans doubleaux mais avec des
impostes rectangulaires. Les murs latéraux sont allégés
par des arcades en plein cintre au nord et par de larges baies au
sud. Une cubicule d’angle occupe l’espace
du coin sud-est du déambulatoire. Elle est voûtée
par une arête triangulaire. Les arcades géminées
sont probablement du 11e siècle mais son pilastre décoré,
remplacé par une copie et conservé au musée,
est caractéristique de l’art carolingien du 9e siècle.
L’oratoire oriental du couloir, dite la chapelle
Saint-Jean-l’Evangéliste, est également du 11e
siècle avec sa voûte d’arête, ses arcs
en plein cintre et ses impostes. On y conserve deux sarcophages.
La branche nord du couloir, dont l’existence a été
attestée par les fouilles, n’existe plus.
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Le couloir de
circulation de la crypte |
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Entrée |
Couloir |
Partie nord |
Partie sud |
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Cubicule d'angle |
Pilastre |
Oratoire |
Voûte |
Le couloir
donne sur la confession ou crypte Sainte-Reine,
partie centrale de l’ensemble où les reliques étaient
probablement conservées. Les bases de cet espace remontent
vraisemblablement aux premières translations de reliques
par l’abbé Manassès, au milieu du 8e siècle,
mais l’ensemble a été reconstruit au siècle
suivant pour recevoir les reliques de sainte Reine. La confession
se compose de trois petites nefs voûtées par des arêtes
rudimentaires et se termine par une abside. Quatre colonnes, dont
trois sont des réemplois gallo-romains, supportent la voûte.
Les bases sont des grands blocs antiques également en réemploi.
Les chapiteaux sont carolingiens, à l’exception
de la tête réemployée au sud-ouest, et montrent
des feuillages du type corinthien en faible relief. Les feuilles
plates sont allégées par des palmettes, des rosaces
à pétales et des médaillons avec la lettre
M qui représente le symbole de l’Oméga renversée.
Les murs latéraux en petit appareil s’ouvrent sur le
couloir par des arcades plein cintre autrefois fermées par
des fenestellae. Le mur occidental date de 1748 et on présume
que la confession était à l’origine plus large
vers l’ouest.
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Ensemble |
Partie ouest |
Colonnes |
Tête
sculptée |
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Chapiteau |
Chapiteau |
Chapiteau |
Chapiteau |
La partie
orientale de la crypte, dégagée en 1956-1960 et conservée
pour les parties basses seulement, se compose d’une partie
droite menant à la chapelle Notre-Dame-des-Piliers.
Cet ensemble correspond à la rotonde orientale de la basilique
carolingienne du 9e siècle, mais a été refaite
pendant la reconstruction romane du 11e siècle. La partie
droite se composait de trois nefs supportées par une alternance
de piliers et de colonnes. Les piliers rectangulaires et les murs
latéraux, en partie conservés, sont en moyen appareil.
On conserve également une arcade en plein cintre au sud et
un fragment de voûte d’arête au nord. La partie
orientale, dont seulement la base a été conservée
sous un plafond moderne, présente un hexagone avec six colonnes
entourées par un déambulatoire. Quatre colonnes de
profil rond proviennent sans doute d’Alésia, tandis
que les deux autres supports sont des piliers monolithes de plan
tréflé avec des bases trilobées au décor
géométrique. Les chapiteaux des colonnes,
deux dans la rotonde et deux dans la partie droite, sont du 11e
siècle. Le style roman montre une évolution évidente
du décor végétal avec les doubles rangs de
feuilles d’acanthe et les feuilles creusées. Les murs
latéraux de la rotonde conservent quelques colonnettes et
une piscine aux armes de Jean de Bourbon.
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Chapelle Notre-Dame-des-Piliers |
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Ensemble |
Nef |
Arcade |
Colonnes |
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Voûte |
Pilier |
Rotonde |
Base treflée |
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Chapiteau |
Chapiteau |
Chapiteau |
Chapiteau |
Vestiges
de l'église et de l'abbaye
L’église
abbatiale fut détruite au 19e siècle en on n’en
a conservé que des fragments. Au fond de la cour on trouve
le mur sud de l’ancien chœur du 11e
siècle. Deux étages marquent l’ancienne travée
droite du sanctuaire supérieur, avec au premier niveau trois
arcatures sur colonnettes et au-dessus des tribunes composées
de deux larges arcatures géminées. Les chapiteaux
des arcatures sont sculptés de feuillages archaïques
tandis que ceux des tribunes sont très simples. Le bas-côté
sud du chœur, correspondant au niveau supérieur du couloir
de circulation, fut en partie conservé mais il n’est
pas accessible. Les autres parties du chœur ont été
détruites, comme la majorité de la nef
gothique, dont deux grandes arcades et deux piliers à colonnes
engagées du bas-côté sud jouxtant encore l’entrée
de la crypte.
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Les arcatures
de l'ancien chœur roman |
Décor
du chœur et de la nef :
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Arcatures |
Tribune |
Chapiteaux |
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Arc de la nef |
Chapiteaux
de la nef |
Entrèe
de la crypte |
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Du narthex
qui précédait la nef à l’ouest, le compartiment
sud est encore existant, converti en boutique des anis. Cette travée
construite vers 1170 supportait le clocher sud de la façade.
Son ogive aux nervures toriques compte parmi les plus anciens de
la région. L’époque de l’art roman tardif
se rencontre également dans les arcs brisés, les colonnes
engagées flanquées de colonnettes et les chapiteaux
au décor de feuillages. On y retrouve l’influence des
grands narthex de la Bourgogne romane comme celui de Vézelay.
Décor
du narthex :
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Ogive |
Chapiteaux |
Chapiteaux |
Détail |
Les bâtiments
de l’abbaye datent de la reconstruction mauriste
des 17e et 18e siècles. Les grands corps de logis au sud
de l’ancienne abbatiale abritent actuellement la fabrique
d’anis. Ils entouraient autrefois un cloître dont une
partie est conservé à l’intérieur. L’ancienne
salle du chapitre, au sud de l’entrée de la crypte
est une large salle en berceau abritant le musée lapidaire.
De l’enceinte de l’abbaye, construite à partir
du 12e siècle, des parties sont conservées, ouvertes
par la porte du Bourg du 15e siècle et la porte Sainte-Barbe
du 17e siècle. Autrefois elle renfermait encore le réfectoire,
les dortoirs, le cellier, les logis, la bibliothèque et les
cours et jardins. Au 18e siècle, le logis abbatial fut reconstruit
à l’extérieur de l’enceinte par les abbés
commendataires. Au 19e siècle, les maisons du bourg ont réutilisé
beaucoup de pierres provenant de l’abbatiale détruite
et on peut encore retrouver des traces en parcourant le village.
Bâtiments
de l'abbaye :
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Entrée |
Bâtiments |
Porte du Bourg |
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Le bourg et
l'abbaye de Flavigny |
Le
musée lapidaire
Le petit musée
lapidaire de l’abbaye recèle de nombreuses sculptures
romanes provenant des fouilles des parties orientales de l’abbatiale.
L’ensemble compte une quarantaine de chapiteaux
attestant un important atelier de sculpture de la première
moitié du 11e siècle. Les corbeilles montrent la recherche
du décor végétal stylisé, avec des feuilles,
palmettes et entrelacs, parfois sur plusieurs registres. On y trouve
plusieurs thèmes sculptés en méplat comme les
quadrupèdes affrontés, les aigles et l’orant,
souvent sculptés en paires de deux chapiteaux jumeaux. Quelques
autres chapiteaux de la première moitié du 12e siècle
témoignent peut-être de la reconstruction du cloître
de l’abbaye, avec des registres de feuilles d’acanthe
ou un personnage affrontant un dragon ailé. Le musée
conserve le pilastre carolingien provenant de la
cubicule de crypte, avec chapiteau et tailloir saillant, dont le
décor de motifs végétaux sculptés en
méplat (rinceaux, palmettes, feuillages) est très
abîmé. Une autre pièce majeure est le fragment
de mosaïque romane du sol du sanctuaire supérieur
du chœur découverte pendant les fouilles. Les petits
cubes de pierres et marbres en gris noir et blanc révèlent
un motif animalier et des entrelacs tandis que le grand motif central
a été perdu. Le musée conserve encore des pièces
de colonnes et de corniches de la rotonde du 11e siècle,
une clé de voute de l’Agneau mystique du 13e siècle
et des reliefs et statues divers.
Le musée
lapidaire :
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Salle
du musée |
Mosaïque |
Chapiteaux |
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Pilastre carolingien |
Chapiteau à
palmettes |
Décor
animalier (Louvre) |
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D’autres
chapiteaux et pilastres de l’abbaye ont été
dispersés dans des collections privées. Le musée
du Louvre à Paris
présente sept chapiteaux provenant de Flavigny dont six appartiennent
à l’atelier du 11e siècle. On y retrouve des
doubles rangs de palmettes avec masques humains, un cartouche animalier,
deux aigles et deux quadrupèdes se mordant la queue. Le dernier
chapiteau est un décor feuillagé du 12e siècle.
Enfin, l’abbaye de Flavigny était justement célèbre
pour les manuscrits de l’époque carolingienne
provenant du scriptorium monastique. On en conserve des pièces
à Paris et notamment les
Evangiles de Flavigny de la fin du 8e siècle, avec
une magnifique table des canons, dans la Bibliothèque municipale
du Chapitre d’Autun.
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Les chapiteaux
de Flavigny au musée du Louvre |
A
voir aussi à
Flavigny :
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Visite
La crypte de
l'abbaye se visite librement tous les jours. Le musée des
anis occupe les bâtiments de l'abbaye.
Pour en savoir
plus sur Flavigny, vous pouvez visiter les sites Internet suivants:
Site
du village : http://www.flavigny-sur-ozerain.fr/.
Site sur le bourg : http://www.flavigny.com/.
Site des anis de l'abbaye : https://www.anis-flavigny.com/.
Page bourgogne médiévale : http://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/cote-dor/pays-auxois-morvan-cote-dorient/flavigny-sur-ozerain/.
Page wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Saint-Pierre_de_Flavigny-sur-Ozerain.
Page structurae : https://structurae.info/ouvrages/ancienne-abbaye-saint-pierre.
Page art roman France : https://sites.google.com/site/artromanfrance/bourgogne/flavigny-crypte-carolingienne.
Page petit patrimoine : http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=21271_9.
Page blog allemand : http://romanische-schaetze.blogspot.nl/2015/09/frankreich-flavigny-sur-ozerain-cote.html.
Article CARE : http://care.huma-num.fr/care/index.php?title=FLAVIGNY-SUR-OZERAIN,_abbatiale_Saint-Pierre.
Vous pouvez
également consulter les références suivantes
:
- Ansart A.-J.,
Histoire de Sainte-Reine d’Alise et de l’Abbaye
de Flavigny, Paris, 1783.
- Blondel M., Flavigny et le Haut-Auxois : étude des
spécificités entre architecture rurale et architecture
du bourg, Paris, 1983.
- Bocquet S., Flavigny-sur-Ozerain, abbaye Saint-Pierre, fouille
de sauvetage, Dijon, 1998.
- Bordet L., Restes de l’ancienne basilique de l’abbaye
bénédictine de Flavigny, 1906.
- Boutry P. et Julia D., Reine au Mont Auxois, Le culte et le
pèlerinage de sainte Reine des origines à nos jours,
Paris, 1997.
- Champion A., Ville de Flavigny-sur-Ozerain, Recherches historiques
sur l’abbaye de ce nom et notices sur Flavigny et l’ancienne
ville disparue, Chaumont, 1899.
- Charmasse A. De, Flavigny et les évêques d'Autun,
Mémoires de la Société Éduenne, 1931.
- Jouven G., Fouilles des cryptes de l'abbatiale Saint-Pierre
de Flavigny, Les monuments historiques de la France, 1960.
- Lambert E., L'ancienne abbaye bourguignonne de Flavigny et
le chevet de son église, Les monuments historiques de
la France, 1960.
- Louis R. et Marilier J., Les fouilles de l'église carolingienne
de l'abbaye St-Pierre de Flavigny-sur-Ozerain, Revue archéologique
de l'Est et du Centre-Est, 1959.
- Louis R. et Marilier J., Cryptes de l'église carolingienne
de l'abbaye Saint-Pierre de Flavigny-sur-Ozerain (Côte-d'Or)
de 1957 à 1959, Revue archéologique de l'Est,
1960.
- Marilier J., Le décor sculpté de l'abbatiale
de Flavigny, Bulletin de la Société des amis
du musée de Dijon, 1958.
- Mortier R.P., Flavigny, l’abbaye et la ville (720-1920),
Lille-Paris-Bruges, 1920.
- Porte R., Flavigny, bourg monastique de l'Auxois et du pays
d'Alésia, 2007.
- Reynaud J., Flavigny-sur-Ozerain, Paris, 1960.
- Sapin C., La Bourgogne préromane: construction, décor
et fonction des édifices religieux des IXe-Xe siècles
en Bourgogne, Paris, 1986.
- Sapin C. (dir.), Les prémices de l’Art roman
en Bourgogne, Centre d’études médiévales,
Auxerre, 1999.
- Sapin C., L’abbaye Saint-Pierre de Flavigny, problèmes
d’architecture et de sculpture du VIIIe au XIIIe siècle,
Paris, 1973.
- Sapin C., L’abbaye Saint-Pierre de Flavigny à
l’époque carolingienne, Cahier du Centre de Recherche
sur l’Antiquité tardive et le haut Moyen Âge,
Paris, 1977.
- Sapin C., Flavigny-sur-Ozerain, haut-lieu de l’architecture
médiévale, Archéologia, 1981.
- Sapin C., L’ancien bourg de Flavigny et ses abords,
état des recherches historiques et archéologiques
récentes, Mémoire de la Commission des Antiquités
de la Côte-d’Or, 1982-83.
- Sapin C., Saint-Benigne de Dijon, Saint-Pierre de Flavigny
et les ateliers de la sculpture de la premiere moitié du
XIe siècle, Memoires de la Commission des Antiquités
de la Cote-d’Or, 1987-88.
- Sapin C., Saint-Pierre de Flavigny, l’ancienne abbatiale
et ses cryptes, Congrès archéologique de France,
1989.
- Sapin C., Découvertes de chapiteaux du 11e siècle
à Flavigny, Bulletin monumental, 1998.
- Sapin C., Flavigny (Côte-d’Or), ancienne abbaye
Saint-Pierre, rapport de recherche archéologique, Dijon,
2001.
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