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Beaune
Edifice |
Basilique
Notre-Dame, ancienne collégiale |
Situation |
Centre
ville, 21200 (Côte d'Or) |
Parties
Romanes |
Nef,
transept, chœur et clocher |
Décoration |
Plusieurs
chapiteaux, portails nord et sud, fragment d'autel, Vierge en
majesté |
Datation |
Milieu
du 12e siècle - début du 13e siècle |
Introduction
- Historique - Description
- Visite
Introduction
Beaune
est l’une des villes d’art et d’histoire des plus
intéressantes de la Bourgogne, et la capitale de la
Côte viticole. La collégiale Notre-Dame, basilique
depuis 1958, se trouve dans le centre ville à l’emplacement
du castrum romain de Belena. C'est le plus important trésor
de la ville, avec le fameux Hôtel-Dieu. La fondation de la
collégiale Notre-Dame et du chapitre remontent à la
fin du 10e siècle. L’église actuelle a été
construite dans le courant du 12e siècle sous l'influence
d’ Etienne de Bagé, l’illustre évêque
d’Autun qui a fait construire à
la même époque la cathédrale d’Autun
et Saint-Andoche de Saulieu. C’est
l’un des plus grands édifices romans de la Bourgogne,
construit sur le modèle de l'abbatiale de Cluny
et plus proche de la cathédrale d’Autun.
Le plan développé de la basilique montre une nef de
six travées à collatéraux, un transept saillant,
un chœur à déambulatoire et trois chapelles rayonnantes.
L’architecture somptueuse montre les caractéristiques
propres à l’art roman bourguignon : l'élévation
à trois étages selon le modèle clunisien, le
triforium avec triple arcature qui se prolonge dans les croisillons
et le chœur, les doubles fenêtres hautes, les piliers
cruciformes avec pilastres cannelés, le berceau brisé
couvrant la nef et les croisillons et le clocher surmontant la coupole
de la croisée. L’ensemble n’a été
complété qu’au début du 13e siècle
avec la construction des deux premières travées de
la nef. Les 13e et 14e siècles modifièrent l’édifice
avec quelques suppléments gothiques : les parties supérieures
de l’abside et du clocher sont reconstruites, la nef est supportée
par des arcs-boutants, deux clochers s’élèvent
sur la façade et un porche ouvert est construit au 14e siècle.
Une série de chapelles latérales achève la
construction de la collégiale. Les chapiteaux romans de la
nef et du chœur s’inspirent des sculptures d’Autun
ou de Saulieu sans en approcher la beauté.
Du 12e siècle datent également les deux portails latéraux,
les vestiges de l’autel dit de Mathilde et une belle
Vierge en majesté. Plusieurs autres œuvres d’art
font de la collégiale un vrai musée : on peut y admirer
les fresques du 15e siècle, les statues et les célèbres
tapisseries. Les anciens bâtiments canoniaux flanquant l’église
datent en grande partie du 13e siècle : la seule galerie
qui subsiste du cloître, la salle capitulaire, la porte du
presbytère et le grand bâtiment du chapitre.
Beaune conserve beaucoup de vestiges de son riche passé,
dont plusieurs monuments d’époque romane. C’est
d’abord l’église Saint-Nicolas,
dans son faubourg, avec un beau clocher et un portail roman au tympan
intéressant. Proche de Notre-Dame sont conservées
les vestiges de deux anciennes églises, Saint-Baudèle
(8e siècle, première église de Beaune) et Saint-Flocel
(10e siècle, voûtée en berceau). Un tympan roman
provenant de Mauves en Normandie est à voir dans l'ancien
Couvent des Cordeliers. La ville possède
également quelques Maisons
Romanes avec des façades et baies du 12e siècle.
En dehors de la ville, existe toujours la chapelle Saint-Jacques
d’une ancienne commanderie de l'ordre des Templiers. Pour
les autres édifices romans de Beaune, voir la liste de la
Côte d’Or. Voir aussi le circuit
des églises et grands crus de la Côte
autour de Beaune.
Historique
Notre-Dame
de Beaune se trouve dans l’ancien castrum gallo-romain de
Belena. Elle fut fondée à la fin du 10e siècle,
non loin de la première église de la ville, l’ancienne
église Saint-Baudèle, remontant à la
fin du 5e siècle. C’est vers 970 que Henri le Vénérable,
duc de Bourgogne, décide de fonder une église plus
grande avec un chapitre de chanoines. Une première église
fut alors construite vers l’an 1000 avec les matériaux
provenant du castrum antique.
C’est au 12e siècle que les ducs commencèrent
le chantier d’une nouvelle collégiale, marquant
la prospérité de Beaune à cette époque.
La construction fut commencée, probablement vers 1130, par
le duc Hugues II le Pacifique (1084-1143) et par son épouse
Mathilde de Turenne. L’église assume le style
clunisien des grandes églises construites sous l’épiscopat
autunois d’Etienne de Bâgé (1112-1139),
Saint-Lazare d’Autun et Saint-Andoche
de Saulieu. Elle est mentionnée
dans des bulles papales de Calixte II en 1120 et d’Eugène
III en 1148, qui place l’église sous sa protection.
En 1162, Mathilde de Turenne est enterrée sous le
maître-autel. L’église est agrandie pendant la
deuxième moitié du 12e siècle par le duc Hugues
III (1148-1192). Deux travées de nef furent ajoutées
pour recevoir les foules de pèlerins visitant l’église
et c’est seulement au début du 13e siècle que
la grande église romane fut terminée. C’était
alors la plus grande église de la ville et l’une des
plus importantes du duché.
Le cloître et la salle capitulaire sont reconstruits au 13e
siècle par le chapitre, comptant trente chanoines à
cette époque. En 1265 eut lieu la translation des reliques
de saint Flocel et de saint Herné de l’ancienne église
Saint-Flocel à Notre-Dame. En 1273, l’église
est incendiée par le feu. Elle est restaurée dans
le goût gothique et renforcée par des arcs-boutants
à la fin du 13e siècle et au début du 14e siècle.
A la fin du Moyen-Age, l’église est complétée
par un nouveau porche gothique et par des séries de chapelles
latérales. Les cardinaux Rolin dotent l’église
d’œuvres d’art de style flamboyant et Renaissance
de première importance. Un nouvel incendie en 1575 détruisit
la flèche du clocher qui est reconstruite par Hugues
Sambin.
Notre-Dame fut en grande partie épargnée à
la Révolution. Elle fut classée Monument Historique
en 1840 et devint église paroissiale. Une campagne de restauration
de 1860 à 1863 fut menée par Maurice Ouradou
sur les devis de Viollet le Duc datant de 1844. L’église
fut nommée basilique mineure en 1958 par le pape Pie
XII.
Description
La basilique
se présente comme une grande église romane avec des
ajouts gothiques divers. Datant en grande partie du 12e siècle,
elle fut commencée vers 1130 et construite au courant du
12e siècle pour être achevée du côté
ouest au début du siècle suivant. Elle présente
le plan des grandes églises de pèlerinage,
avec une nef à bas-côtés de six travées,
un transept et un chœur orienté à déambulatoire
et chapelles rayonnantes. Le style clunisien de l'ensemble avec
le décor de pilastres cannelés et de chapiteaux s’est
directement inspiré des cathédrales d’Autun,
nettement plus ancienne, et de Chalon,
bien que l'architecture du chœur soit plus développée
à Beaune. Le porche et les chapelles latérales on
été ajoutés à l’époque
gothique. L’ancien cloître et les bâtiments canoniaux
flanquent l’église du côté sud.
La visite extérieure
de l’église montre la superposition des parties romanes
et gothiques. La façade est couronnée
par un pignon avec une rosace et par deux clochers carrés
inachevés du 13e siècle. Elle est précédée
d’un porche ouvert construit durant les années
1330-1340 dans le style gothique bourguignon. Ses trois vaisseaux
de deux travées sont voûtés d’ogives et
reposent sur des piliers et sur deux colonnes centrales. On y remarque
un balustrade avec des gargouilles sculptées. Les portails
sous le porche, mutilés à la Révolution, ont
perdu leur décor, à l’exception des vantaux
du 15e siècle et de la statue de la Vierge du 19e siècle.
A droite de la façade, la Chapelle de Bouton des années
1530 présente une balustrade à galerie de bois et
un riche décor de frises sculptées de la Renaissance.
La nef est flanquée de chapelles gothiques
à baies flamboyantes. La partie haute possède de petites
baies et arcatures romanes et de grands arcs-boutants gothiques.
Nef et porche
:
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Façade |
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Porche |
Portail |
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Arcs-boutants |
Baies de la
nef |
Baies de la
nef |
Chapelle |
Le transept
présente de hauts pignons romans percés de baies.
Le beau clocher de l’église, surmontant
la croisée du transept, fut construit en plusieurs étapes.
Le premier étage est du 12e siècle, avec des arcatures
aveugles et des pilastres cannelés. L’étage
supérieur est du 13e siècle et s’ouvre par trois
baies ogivales entre deux arcatures aveugles par face, décorées
de voussures, de colonnettes et de chapiteaux. Le dôme à
lanterne, de style Renaissance, date des années 1580.
Le chevet à trois étages est d’un
très bel effet. Les parties basses et les chapelles sont
romanes, tandis que les parties hautes, comprenant les baies gothiques
de l’abside et les arcs-boutants, sont des années 1300.
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Transept
nord |
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Clocher |
Baie du clocher |
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Chevet |
Abside |
Déambulatoire |
Absidiole |
L’intérieur
de l’église est d’un style roman bourguignon
homogène. Le vaisseau de la nef, couvert
de voûtes en berceau brisé sur doubleaux, s’élève
sur trois étages selon le modèle clunisien. Le premier
étage est celui des grandes arcades brisées à
double rouleau, reposant sur des piliers cruciformes flanqués
de deux colonnes engagées et de deux pilastres cannelés.
Au niveau intermédiaire, un triforium aveugle se compose
de triples arcatures avec pilastres cannelés et chapiteaux.
Le dernier étage est illuminé par de doubles fenêtres
hautes entourées d’arcatures. Les pilastres soutenant
la voûte y sont flanqués de deux colonnettes. On remarque
plusieurs irrégularités entre les travées,
dans le profil des arcades comme dans le nombre d’arcatures
du triforium et de fenêtres hautes. C’est sans doute
le résultat de la période durant laquelle la construction
s’est échelonnée au 12e siècle, puisque
les deux travées occidentales ont été ajoutées
pendant une deuxième campagne de construction. Les bas-côtés
sont voûtés d’arêtes sur doubleaux brisés
reposant sur des pilastres cannelés. Ils s’ouvrent
sur douze chapelles gothiques, des 14e-16e siècles,
au riche décor sculpté. La première chapelle
au sud, la Chapelle de Bouton (mentionnée ci-dessus), a un
plafond à caissons et un arc sculpté de style Renaissance.
La chapelle Saint-Léger ou chapelle du Cardinal Jean Rolin
au nord conserve un riche décor peint par Pierre Spicre
aux années 1470, montrant entre autres la Résurrection
de saint Lazare et le Martyre de saint Etienne. Les
retables des chapelles au nord sont du 16e siècle.
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Nef
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Elévation |
Elévation |
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Travée |
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Triforium |
Fresques |
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Bas-côté
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Bas-côté
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Bas-côté
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Chapelle St-Léger |
Le transept
continue l’architecture de la nef. Les croisillons de deux
travées sont voûtés en berceau brisé
surmontant une élévation à trois étages.
Les arcatures décorées du triforium et les fenêtres
hautes continuent sur les murs intérieurs des pignons nord
et sud. La croisée est coiffée d’une belle coupole
octogonale sur trompes surmontant quatre arcs brisés qui
retombent à leur tour sur des piliers à colonnes engagées
et pilastres cannelés. Les absidioles orientées du
transept qui existaient sans doute à l’époque
romane ont été remplacées par des chapelles
gothiques flanquant le chœur. Au sud, la chapelle Saint-Michel,
était l’oratoire privé du cardinal Nicolas
Rolin.
Le chœur
de l’église présente une architecture remarquable.
Comme la nef, la travée droite du chœur est à
triple élévation, à voûtes en berceau
brisé, et à bas-côtés voûtés
d’arêtes. L’abside est à trois étages
également. Sept arcades brisées sur des colonnes monolithes
à chapiteaux simples marquent le rond-point. Le triforium,
surmontant un bandeau décoré de roses stylisées,
est composé d’arcatures sur des pilastres cannelés.
La partie haute de l’abside a été refaite à
l’époque gothique. Elle présente sept hautes
baies flamboyantes et une voûté à nervures et
une clef sculptée. Le déambulatoire
roman fait le tour de l’abside. Il est voûté
d’arêtes sur doubleaux en plein cintre et s’ouvre
sur trois chapelles rayonnantes à baies et chapiteaux modestes.
Les tapisseries dans le chœur, des années 1500, sont
très fameuses. Exécutées d’après
des dessins de Pierre Spicre, elles racontent les histoires
de la vie de la Vierge.
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Intérieur
du transept et du chœur |
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Transept |
Pignon du transept
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Arcatures |
Coupole |
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Chœur |
Abside |
Triforium |
Triforium |
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Colonnes |
Déambulatoire |
Déambulatoire |
Absidiole |
Les chapiteaux
romans des piliers de la nef et du chœur méritent
l’attention. L’influence des sculptures d’Autun
et de Saulieu est certaine, bien que la
qualité de celles de Beaune soit nettement inférieure.
En fait, de nombreux chapiteaux sont épannelés et
les scènes historiées se limitent à cinq chapiteaux
du bas-côté sud de la nef. On y trouve la Lapidation
de saint Etienne, comme à Autun,
avec le saint agenouillé levant les mains vers le ciel et
la main de Dieu. L’Arche de Noé et l’Arbre
de Jessé, présentant deux rois tenant des fruits,
sont également des sujets connus d’Autun.
Les funérailles de saint Antoine avec un lion creusant
la fosse est un sujet existant à Vézelay.
Enfin, deux scènes d’animaux musiciens représentent
une chèvre jouant l’harpe et un âne musicien
à la flûte de pan. Les autres chapiteaux sculptés
présentent des motifs géométriques et végétaux
avec des palmes, des têtes humaines, des oiseaux et des feuilles
simples. Dans le chœur et le rond-point de l'abside, on trouve
des feuillages simples. Les chapiteaux des parties occidentales
de la nef ont déjà des traits gothiques.
Chapiteaux
romans :
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Lapidation
de Saint-Etienne |
Arbre de Jessé |
Arche de Noé |
Funérailles
de Saint-Antoine |
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Animaux musiciens |
Entrelacs et tête
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Décor végétal |
Décor végétal |
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Chapiteaux de
la nef |
Chapiteaux de
l'abside |
Chapiteaux de
l'abside |
Chapiteau d'absidiole |
L’église
présente un décor roman intéressant. A l’intérieur
du transept, la Vierge en Majesté dite Notre-Dame
de Beaune est l’un des trésors de l’église.
C’est une vierge noire en bois polychrome des années
1200 qui provient probablement de l’Auvergne. La Vierge, assise
sur le Trône de Sagesse avec des ornements géométriques
et végétaux, porte l'enfant Jésus dont le bras
et le pied ont disparu.
Dans l’abside est conservé l’Autel de
Mathilde du milieu du 12e siècle. C’est un
fragment de l’ancien autel majeur détruit en 1793.
Le fragment en marbre blanc conservé montre la Vierge en
Majesté portant l'Enfant et la duchesse Mathilde de Turenne,
bienfaitrice de l’église. Quelques autres statues anciennes
sont à voir.
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Photo de Thierry Cornier |
La Vierge en
Majesté |
Deux portails
romans latéraux sont à visiter. Le portail
sud, le plus grand, s’ouvre dans le croisillon nord sur le
cloître. Il est cantonné de deux voussures à
rinceaux et de quatre colonnes dont les chapiteaux sont sculptés
de décors végétaux, de deux femmes-oiseaux
et d’un combat de coqs. Le portail nord, caché sur
la rue par un petit porche du 15e siècle, conserve deux colonnes
avec chapiteaux à décor végétal et une
voussure avec des traces de polychromie.
Le
portail sud :
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Portail |
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Chapiteaux |
Chapiteaux |
Les bâtiments
canoniaux de l’ancien chapitre se trouvent au flanc
sud de l’église. Datant de la fin du 12e siècle
et du 13e siècle, le bâtiment principal fait actuellement
office de presbytère. Du cloître subsiste
une seule galerie avec quatre travées voûtées
d’ogives, prolongée par une chapelle également
voûtée d’ogives. Les arcatures géminées
avec colonnes jumelles et piliers octogonaux et les chapiteaux aux
crochets et perles annoncent le début du gothique. La salle
capitulaire voûtée d’ogives s’ouvre
sur d’autres arcatures sur colonnettes. A l’étage
du bâtiment, le logis du 15e siècle
est l’ancienne bibliothèque du chapitre. La tourelle
d’angle, de style Renaissance, présente un plan octogonal
et conserve une porte en accolade. Sur le préau du cloître,
une porte en arc brisé à colonnes
et chapiteaux au décor végétal s’ouvre
sur l’impasse Notre-Dame.
L’église était entourée à l’origine
d’une vingtaine de maisons canoniales. La maison du
chapitre, bordant l’impasse Notre-Dame et une cour
triangulaire, en est le vestige. C’est un grand bâtiment
du 13e siècle, remanié mais bien conservé,
présentant un sous-sol avec deux caves voûtées
d’arêtes, un étage avec des colonnes et une cheminée,
et un grenier charpenté. Le pignon du bâtiment conserve
des baies géminées trilobées à colonnettes.
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Cloître
et bâtiments canoniaux |
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Ancien
cloître |
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Galerie
du cloître |
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Porte du presbytère |
Chapiteau de
la porte |
'
Enfin mentionnons
le Musée des Beaux-Arts de Beaune, installé
dans l’ancienne Chapelle des Ursulines et conservant des collections
médiévales, dont deux Vierges à l’enfant
en bois du 12e siècle provenant du département.
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Photo de Thierry Cornier |
Vierge à
l'enfant du Musée des Beaux-Arts |
A
voir aussi à
Beaune :
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Visite
L'église
est ouverte tous les jours de 9h à 19h.
Pour en savoir
plus sur Beaune, vous pouvez visiter les sites Internet suivants:
Site officiel
de la ville : http://www.beaune.fr/.
Site de l'Office de Tourisme : http://www.ot-beaune.fr/.
Site des Amis du Vieux Beaune : http://perso.club-internet.fr/crums/AVB/index.htm.
Site sur la ville de Beaune : http://beaune.free.fr/.
Site Histoire de Beaune : http://www.histoire-de-beaune.fr/.
Page description : http://www.archipicture.free.fr/france/bourgogne/cote_or/beaune11.html.
Page wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A9giale_Notre-Dame_de_Beaune.
Page Bourgogne médiévale : http://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/cote-dor/pays-beaunois/beaune/.
Page lieux sacrés : http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/beaune___notre_dame__21_cote_d_or_/index.html.
Page archinform : http://eng.archinform.net/projekte/11323.htm.
Page blog vogage : http://vogage-roman-art.blogspot.nl/2011_11_01_archive.html.
Page petit patrimoine : http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=21054_2.
Page photos églises : http://photos-eglises.fr/Bourgogne/21/Beaune/collegiale.htm.
Page Philippe Pissier : http://philippepissier.canalblog.com/archives/2007/12/16/7252055.html.
Page blog allemand : http://romanische-schaetze.blogspot.com/2015/09/frankreich-beaune-cote-dor.html.
Vous
pouvez également consulter les références suivantes
:
- Bard J.,
Les Basiliques St-Vincent de Chalon et Notre-Dame de Beaune,
Fouque, 1845.
- Christ Y., Beaune, Paris, 1949.
- Gandelot abbé, Histoire de la ville de Beaune,
1772.
- Marconnet R., Beaune, Zodiaque, la carte du Ciel.
- Oursel R., Les dates de construction de Notre-Dame de Beaune,
Annales de Bourgogne, 1947.
- Oursel R., Bourgogne Romane, Zodiaque, 1968.
- Perriaux L., Les Chapiteaux Romans de l’insigne collégiale
Notre-Dame de Beaune, Beaune, 1949.
- Prelot-Levert C., Notre Dame de Beaune, Lyon.
- Renaud G., Histoire de Beaune, Châtillon-sur-Chalaronne,
2005.
- Richard J., Le pays de Beaune à l’époque
romane, CIER, Mâcon, 1967.
- Sapin C., Arnaud C. et Berry W., Bourgogne Romane, Dijon,
2006.
- Stratford N., A Romanesque Marble Altar-frontal in Beaune
and some Cîteaux Manuscripts, Oxford, 1981.
- Vergnolle E., La collégiale Notre-Dame de Beaune,
Paris, 1997.
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