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Bois-Sainte-Marie
Edifice |
Eglise
Notre-dame-de-la-Nativité |
Situation |
Centre
village, 71800 (Saône-et-Loire) |
Parties
Romanes |
Nefs,
transept, chœur et déambulatoire |
Décoration |
Beaucoup
de chapiteaux, bases de colonnes, modillons, relief, autel |
Datation |
Début
du 12e siècle : vers 1115 (chœur et transept)
et 1120-1135 (nef) |
Introduction
- Historique - Description
- Visite
Introduction
Le
bourg de Bois-Sainte-Marie, situé aux confins du Brionnais
et du Charolais, était autrefois
une importante châtellenie royale, entourée de remparts
et de portes. Sa grande église paroissiale demeure de nos
jours le plus intéressant témoin de cette riche histoire.
Bien que l'édifice soit très restauré ou même
partiellement reconstruit par l'architecte Millet, au milieu du
19e siècle, l'ensemble est toujours parmi les plus intéressantes
constructions romanes de cette partie de la Bourgogne où
l'art roman est d'une qualité remarquable. Les parties distinctes
sont construites en étapes successives au 12e siècle,
desquelles les spécialistes ne sont pas toujours d'accord
de la datation. L'originalité réside en partie dans
son déambulatoire très archaïque, le seul en
Bourgogne dépourvu de chapelles rayonnantes. La voûte
d'arêtes du déambulatoire est portée par des
faisceaux de colonnes particulièrement rares, tandis qu'à
l'extérieur le chevet est décoré de bandes
lombardes et de chapiteaux sculptés. Le transept avec son
triforium et sa coupole centrale supporte le haut clocher. Il est
probable que la belle nef soit d'une deuxième étape
de construction, vu sa structure proprement clunisienne : les quatre
travées sont voûtées en berceau brisé
et un éclairage direct est assuré par les fenêtres
hautes au-dessus des grandes arcades de profil brisé. Les
bas-côtés voûtés d'arêtes sont prolongés
par le déambulatoire sensiblement plus bas. Admirons surtout
la sculpture des nombreux chapiteaux de la nef, constituant un ensemble
très riche d'un atelier encore assez primitif, dont les sculptures
frustes sont comparables à celles d'Anzy-le-Duc
et de Gourdon. Ces chapiteaux sont sculptés
de plusieurs scènes variées de l'affrontement des
forces du bien et du mal, un véritable monde d'animaux, de
monstres et de personnages. L'extérieur
de l'église, d'aspect bien solide, est également pourvu
de décorations : arcatures sur colonnettes, modillons sculptés,
chapiteaux. L'authenticité en est parfois douteuse, car un
certain nombre de chapiteaux a été refait au 19e siècle,
comme
le tympan du portail sud sculpté d'une Fuite en Egypte.
Historique
L’église
est l’un des rares vestiges du grand passé de Bois-Sainte-Marie.
L’origine du bourg est obscure, mais on présume qu’une
église avait été fondée déjà
à l’époque carolingienne. Sancta Mari de
Boscum fut mentionnée dans les chartes de l’abbaye
de Cluny en 974 et en 998. Son église
paroissiale devient le siège d’un archiprêtré
de 32 paroisses du diocèse d’Autun
au 11e siècle. Il y avait également un prieuré
bénédictin dans le bourg, sous le patronage de Cluny,
qui possédait peut-être sa propre église ou
chapelle. L’importance de Bois au 12e siècle est marquée
par la construction de sa grande église romane au centre
du bourg. La population du village augmente encore après
la destruction de la citadelle de Dun en 1181.
Devenu châtellenie royale, le bourg se dote de murs d'enceinte
avec trois portes et il y a une prévôté, un
grenier à sel, une halle aux grains, une prison et un hôtel
des monnaies. L’église reçoit des chanoines
réguliers pendant une période au 15e siècle.
Le bourg est ravagé et détruit en 1420 par les Armagnacs,
puis encore en 1567 par les Calvinistes des guerres de religion.
L’église fut incendiée et le prieuré
fut détruit. Un document de 1678 rapporte l’état
misérable de l’église, dont la voûte du
bas-côté nord était largement effondrée.
C’est vers 1845 que les Monuments Historiques commencent à
s’occuper du bâtiment ruiné. L’architecte
Eugène Millet, élève de Viollet
le Duc, conduit une grande campagne de restauration de 1849
à 1854. L’extérieur, les voûtes et les
parties hautes de l’église seront alors presque entièrement
reconstruits, les piliers furent consolidés et plusieurs
chapiteaux refaits. Le monument, alors sauvé de la ruine
et rétabli dans son état roman, fut classé
Monument Historique en 1862. Une association pour la restauration
de l’église de Bois-Sainte-Marie fut créée
en 2004. L’église, à nouveau en mauvais état
par l'humidité, fut récemment restaurée en
plusieurs étapes. D’autres étapes seront encore
nécessaires pour assurer la stabilité de cette belle
église romane.
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Arcades et chapiteaux
de la nef |
Description
L’aspect
général de l’édifice est celui d’une
grande église romane homogène et sévèrement
restaurée. Le plan présente une nef
de quatre travées avec bas-côtés, un transept
non-saillant et une abside avec déambulatoire sans chapelles
rayonnantes. Le déambulatoire prolongeant les bas-côtés
et croisillons, avec celui de Paray le seul
des églises du Brionnais,
est la partie la plus originale de l’édifice. Les murs
extérieurs de l’église, à l’origine
en moyen appareil irrégulier de grès jaune, ont été
en partie refaits au 19e siècle. A l’intérieur,
on peut remarquer l’évolution de la construction romane
: le profil des arcades est en plein cintre dans le chœur et
le transept, mais en arc brisé dans les travées occidentales
de la nef, marquant une influence de Cluny.
La datation de l’édifice, devenue
plus difficile par les restaurations radicales du 19e siècle,
a posée quelques problèmes. On a longtemps cru que
la croisée et le déambulatoire remontaient au 11e
siècle, vers 1050 ou même bien avant, d’après
leur apparence archaïque. Il est plus probable que l’ensemble
de l’édifice date du début du 12e siècle,
commencé vers 1115 par le chœur et les parties basses,
et achevé par la nef en deux étapes durant les années
1120 et 1130.
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D'après Eugène
Millet |
Plan de l'église |
L’extérieur
de l’église a été en grande partie reconstruit
par Millet au 19e siècle. Les parties hautes des pignons
de la façade et des croisillons du transept, avec leurs baies
à colonnettes, sont alors modernes, comme la tourelle et
la sacristie au sud. Le haut clocher central, surmontant
la croisée et les toits du bourg, a également été
reconstitué. Il y a deux étages, dont le plus haut
comporte des triplets de baies avec doubles colonnettes. La façade
monumentale, précédée à l’ouest
par un perron de marches du 19e siècle, est encore en grande
partie d’origine. Elle conserve des pierres polychromes, comme
dans les églises romanes de l’Auvergne et du Centre.
La façade présente trois parties verticales, marquant
l’ordonnance intérieure des trois nefs, et séparées
par deux beaux contreforts avec demi-colonnes dont les chapiteaux
se trouvent sous des glacis. Au centre, le portail au tympan nu
conserve des voussures polychromes, et deux arcatures aveugles sur
colonnettes décorent les parois latérales. Le chevet,
très restauré, est décoré de bandes
lombardes autour des trois baies hautes de l’abside, et de
six demi-colonnes au niveau du déambulatoire.
Extérieur
de l'église :
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Entrée |
Façade
ouest |
Côté
nord |
Côté
sud |
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Nef
et clocher |
Chevet |
Chœur
et déambulatoire |
Clocher |
L’extérieur
conserve un décor sculpté digne d’intérêt,
bien que seulement en partie d’origine. Les chapiteaux des
parties basses de la façade sont encore romans : des animaux
musiciens à gauche du portail, des oiseaux à droite
du portail et des feuillages corinthiens aux arcatures latérales.
L’arcature à gauche conserve un bas-relief sculpté
effacé qui représente la Vierge à l’Enfant.
Les chapiteaux des parties hautes de la façade, dont un représente
des anges musiciens, sont des copies modernes. Le petit portail
sud de la nef porte un tympan sculpté d'une Fuite en Egypte
qui ne date que du 19e siècle. Le petit portail nord, plus
simple encore, a deux corbeaux. Les chapiteaux des colonnes du chevet,
également refaits, sont décorés d’anges,
de têtes vomissant, de personnages et de feuillages. Un seul
chapiteau serait encore d’origine : il représente l’intercession
d’un ange en faveur des victimes du péché enchaînées
par les démons. Les modillons sculptés de la nef et
du chevet présentent des têtes humaines et des motifs
géométriques.
Décor roman
de l'extérieur :
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Portail
central |
Chapiteau :
animaux |
Chapiteau
: oiseaux |
Tympan moderne
du petit portail |
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Arcature de la façade |
Vierge sculptée
de la façade |
Colonnes
du chevet |
Arcatures de
l'abside |
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Chapiteau
: anges |
Chapiteau :
orant |
Chapiteau
: victimes du péché |
Chapiteau
: têtes |
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Modillons
de la nef |
Modillons du
chevet |
Modillon à
tête |
Baie |
A l’intérieur,
on est saisi par la beauté de l’ensemble roman. La
haute nef reçoit la lumière directement
par les fenêtres hautes du deuxième niveau. Sa voûte
en berceau brisé sur doubleaux a été refaite
en briques par Millet. Les piliers cruciformes, cantonnés
de trois colonnes engagées, supportent les grandes arcades
à double rouleau. Elles sont de profil brisé, à
l’exception de la quatrième travée, où
elles sont en plein cintre comme celles de la croisée. Les
bas-côtés, sévèrement restaurés,
sont voûtés d’arêtes sur doubleaux retombant
sur des pilastres avec des impostes simples. La croisée du
transept, coiffée par une coupole sur trompes,
est plus basse que la nef. Elle présente une élévation
sur deux niveaux avec de grandes arcades, retombant sur des piliers
cruciformes à colonnes engagées, et un triforium avec
trois arcatures aveugles. Les croisillons courts sont voûtés
en berceaux transversaux. L’abside du chœur,
avec trois hautes baies, borde la croisée sans travée
intermédiaire. Le maître-autel serait encore roman.
Le rond-point présente sept arcatures retombant curieusement
sur des faisceaux de quatre colonnes monocylindriques qui ont un
socle unique. Le déambulatoire bas, reliant les deux croisillons,
présente une voûte annulaire d’arêtes sans
doubleaux. Sur la paroi extérieure, percée de sept
baies, un banc de pierre continu supporte des doubles colonnettes
qui reçoivent le poids de la voûte.
Intérieur
de l'église :
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Vue
générale |
Nef
vers l'ouest |
Nef
vers l'est |
Elévation |
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Voûtes |
Bas-côté |
Bas-côté |
Bas-côté |
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Transept |
Coupole |
Abside |
Entrée
du déambulatoire |
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Colonnes
du déambulatoire |
Voûtes
du déambulatoire |
Arcades
du déambulatoire |
Nef depuis
le déambulatoire |
Les chapiteaux
de l’intérieur constituent un ensemble roman de première
importance. Il y a une trentaine de chapiteaux dans la nef et la
croisée et encore d’autres sur les colonnes du déambulatoire.
Les sculptures sont du début du 12e siècle, mais au
moins une vingtaine de chapiteaux ont été refaits
pendant les restaurations du 19e siècle, tellement bien que
ce n’est plus possible de les identifier. Les thèmes
plutôt allégoriques que bibliques sont des représentations
des vices et des vertus ou de l’affrontement entre les forces
du bien et du mal. On peut identifier plusieurs groupes de chapiteaux.
Dans le déambulatoire, les chapiteaux des colonnettes doubles
sont de facture si archaïque qu’on pourrait croire que
ce sont des réemplois du 11e siècle. Leurs feuilles
d’angle dans le style corinthien et pommes de pin ressemblent
aux chapiteaux de Gourdon ou de Saint-Germain-en-Brionnais.
Les chapiteaux des groupes de colonnes du rond-point sont sculptés
de simples feuilles lisses. Dans la croisée et dans les parties
orientales de la nef, un deuxième groupe de chapiteaux respire
le style roman primitif des chapiteaux de la priorale d’Anzy-le-Duc.
On y trouve des chapiteaux en paires, se faisant face au nord et
au sud, comme deux types de lions affrontés, des têtes
humaines entre des masques d’animaux (des bovins comme on
les trouve à Gourdon, à
Anzy ou à Tournus)
et des feuillages. Le dernier groupe de chapiteaux, dans les parties
occidentales et sous les voûtes de la nef, marque le style
plus évolué de Varenne-l’Arconce
et de l’atelier dit du Donjon, dont on retrouve la marque
au portail du prieuré d’Anzy
et à Neuilly-en-Donjon.
Leurs thèmes sont pleins de symbolisme. Dans le bas-côté
sud, sur le premier pilier du côté ouest, deux chapiteaux
représentent des scènes de combat, dont celui des
lutteurs se livrant corps à corps. Sur le deuxième
pilier on rencontre deux aigles et Daniel dans la fosse aux
lions. Sur le troisième pilier, le fameux chapiteau
du châtiment du bavard, où on admire le péché
de la langue d’un damné par le démon, et le
chapiteau des deux pleureurs, qui se tiennent la tête à
deux mains, représentant le désespoir. Dans le bas-côté
nord, on trouve une sirène, des têtes vomissant, un
duel de deux guerriers dont un chevalier en costume militaire médiéval,
des oiseaux affrontés et deux chapiteaux de pilastres à
feuillages. Sous les voûtes de la nef on trouve d’autres
feuillages et, au nord, deux chapiteaux représentant des
monstres dont un chevauche un animal. Remarquons enfin les bases
de colonnes aux décors de motifs géométriques
et de rinceaux.
Les chapiteaux
de l'intérieur :
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Scène
de monstres |
Lutteurs |
Aigles |
Daniel dans
la fosse aux lions |
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Le châtiment du bavard |
Pleureurs |
Lions affrontés
(1) |
Lions affrontés
(2) |
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Lions
affrontés (3) |
Têtes
et masques d’animaux (1) |
Têtes
et masques d’animaux (2) |
Oiseaux |
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Duel |
Têtes
vomissant |
Sirène |
Monstre et
feuillages |
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Monstre
et animal |
Feuillages |
Feuilles |
Entrelacs |
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Volutes |
Déambulatoire
(1) |
Déambulatoire
(2) |
Base de colonne |
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Photo de Michel Aragno |
Détail
du châtiment du bavard |
Visite
L'église
est ouverte à la visite.
Pour en savoir
plus sur Bois-Sainte-Marie, vous pouvez visiter les sites Internet
suivants :
Site de l'Association
pour la restauration de l'église : http://association-egliseboisstemarie.org/.
Page art-roman.net : http://www.art-roman.net/boisstemarie/boisstemarie.htm.
Page lieux sacrés : http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/2016/02/06/33328394.html.
Page communeauté de communes : http://www.pays-clayettois.fr/bois-sainte-marie.html.
Page restauration P Martin : http://pjpmartin.free.fr/site/restauration_BSM.htm.
Page petit-patrimoine : page
1, page
2 et page
3.
Page edelo : http://www.edelo.net/roman/images/brionnais/boisstemarie/photos.htm.
Page photos Julianna Lees : https://plus.google.com/photos/100384772395112415486/albums/5248117467021915089.
Page photos Luc Greliche : http://luc.greliche.free.fr/Luc_Galeries/Bois_Sainte_Marie/index.html.
Page C.E.P. : http://cep.olympe.in/pages/roman/boismarie.htm.
Remerciements
: les photos de la page sont en partie de Cees
van Halderen et de Thierry Cornier.
Vous pouvez
également consulter les références suivantes
:
- Hammann
M., Die Burgundische Prioratkirche von Anzy-le-Duc und die romanischen
plastik im Brionnais, Wurzburg, 1998.
- Millet
E., Dossier de Restauration de l'église de Bois-Sainte-Marie,
Archives Nationales du Patrimoine, 1850.
- Nicolas H., Eglises Romanes du Brionnais, La Taillanderie,
2000.
- Oursel R., Les Eglises Romanes de l’Autunois et du Brionnais,
Cluny et sa région, Protat, 1956.
- Sapin C., Arnaud C. et Berry W., Bourgogne Romane, Dijon,
2006.
- Schneiter L., Le Brionnais, Eglises Romanes, 1967.
- Thiollier F., L’Art Roman à Charlieu et en Brionnais,
Montbrison, 1892.
- Collectif, Paray-le Monial, Brionnais-Charolais, Le renouveau
des études romanes, IIe colloque scientifique international
de Paray-le-Monial, 2000.
- Les Chemins du Roman, Guide des 30 Eglises romanes du Brionnais,
par le C.E.P.
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