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Gourdon
Edifice |
Eglise
Notre-Dame-de-l'Assomption |
Situation |
Centre
village, 71300 (Saône-et-Loire) |
Parties
Romanes |
Entièrement
: nef, transept, clocher, chœur, abside et absidioles |
Décoration |
Portail,
90 chapiteaux, bases de colonnes, arcatures, modillons, fresques
romanes |
Datation |
Début du 12e siècle |
Introduction
- Historique - Description
- Visite
Introduction
L’église
romane de Gourdon est l’une des merveilles secrètes
de la Bourgogne. Elle est située dans un tout petit village
qui occupe le sommet d’une butte élevée dans
le Charolais, à l’emplacement
d’un lieu de culte très ancien, dépendant probablement
d’un prieuré bénédictin depuis le 6e
siècle . C’est une église très originale,
l’une des plus belles de l’ancien diocèse de
Chalon. L’édifice des années
1100 marque l’épanouissement de l’architecture
romane de cette région ; c’est un mariage très
réussi entre l’élévation clunisienne
à trois étages et les nefs voûtées uniformément
d’arêtes comme celle d’Anzy-le-Duc.
Le plan de l’église, à trois nefs, transept
à absidioles et travée de chœur à abside,
est relativement commun, mais c’est l’élévation
à trois étages de la nef qui est extraordinaire. Seule
l’église désaffectée de Toulon-sur-Arroux
présente cette même élévation avec triforium
de doubles arcatures. La série de chapiteaux de l’église
constitue un exemple primitif de la sculpture romane en Bourgogne
du sud. Le chœur est magnifiquement décoré par
des fresques romanes qui sont parmi les plus belles de la Bourgogne
et qui ont été restaurées récemment.
L’ensemble admirable est une merveille du centre du département
de la Saône-et-Loire, comme l’est
l’église du Mont-Saint-Vincent,
qui se trouve sur la butte voisine, ainsi que l'église plus
modeste de Saint-Romain-sous-Gourdon.
Historique
Le village
de Gourdon, à l'emplacement possible d'une forteresse gallo-romaine,
est parmi les plus anciens du département. La découverte
en 1845 du trésor de Gourdon, dont les objets du 6e siècle
se trouvent dans le cabinet des médailles de la Bibliothèque
nationale à Paris,
en témoigne. Un prieuré bénédictin y
est fondé probablement au 6e siècle. Ce monastère
dépendant du Puy
est cité en 534. En 570, saint Grégoire de Tours
y a visité Desideratus ou Didier, abbé ou
ermite du monastère. La prochaine mention date de 1104 et
concerne une église paroissiale appartenant au diocèse
de Chalon, ce qui fait supposer que le
prieuré a disparu assez tôt. C’est à cette
époque, peu après 1100, que l’église
actuelle est construite. Elle dépendait du chapitre du Puy
depuis au moins le 14e siècle. L'église n’est
remaniée que très peu au cours des siècles
suivants, à l’exception de quelques baies refaites
au 15e siècle. Le clocher roman fut mutilé à
la Révolution et il s’est effondré en 1881.
Il fut partiellement refait en 1889. L’église est classée
Monument Historique en 1900. Les fresques importantes ont été
découvertes depuis 1940 et restaurées en plusieurs
étapes par la suite : le cul-de-four a été
mis à jour en 1971 et d'autres restaurations datent de 1987-88
et de 1991. Les toitures en laves du chevet ont été
restaurées en 1986.
L’édifice
a enfin été mis en valeur par une restauration récente
de l'intérieur.
Description
L’église
fut construite en granit gris en moyen et petit appareil. Elle présente
le plan généralement utilisé
pour les églises romanes en Charolais
et en Brionnais : une nef à
bas-côtés de quatre travées, un transept saillant
avec deux absidioles orientées et une travée de chœur
prolongée par une abside. L’ensemble homogène,
traditionnellement daté de 1090-1110, date probablement du
début du 12e siècle. Cependant on peut y reconnaître
trois phases de construction : le chœur et le croisillon nord
sont les parties les plus anciennes, suivies par le transept et
la nef, et complété par la croisée et les parties
hautes du transept et du chœur. La sacristie au nord est postérieure.
Extérieur
L’extérieur
de l’église est sobre. On remarque l’harmonie
des travées de la nef avec ses hautes baies, ses contreforts
et son petit portail latéral au sud. Trois
pignons
marquent le transept et la travée de chœur, flanquée
par trois absides. Au croisillon sud, des contreforts masquent une
tourelle d'escalier située à l'intérieur du
mur, décorée à l'extérieur de deux consoles
sculptées de figures humaines. Le clocher
de la croisée, dont la plate-forme et la tourelle datent
de 1889, conserve encore des murs et des modillons romans, autour
des baies géminées restaurées. La
façade austère présente des baies et contreforts
simples et un portail modestement décoré
de voussures et de trois colonnettes ; la quatrième étant
perdue. Leurs chapiteaux abîmés sont sculptés
d'atlantes et de figures féminines (deux fois) et de lions
affrontés, tandis qu’un serpent se remarque sur les
bases décorées des colonnes.
Extérieur
de l'église :
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Chevet |
Chœur |
Absides |
Façade |
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Portail |
Atlantes |
Chapiteaux |
Bases de colonnes |
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Clocher |
Baies |
Nef |
Sculpture |
Des modillons
sculptés décorent les corniches de l'abside, du chœur,
du transept, du clocher et des deux étages de la nef. Ils
sont sculptés de têtes, de mains ou de motifs géométriques.
Il y a également des modillons à copeaux.
Les modillons
:
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Murs
de la nef |
Modillons |
Modillons |
Modillons |
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Modillons |
Tête |
Clocher |
Clocher |
Intérieur
La nef
d’un grand équilibre est la merveille de cette église
priorale. Quatre voûtes d’arêtes couvrent la nef
sur une assez grande hauteur et sont renforcées par des doubleaux
en plein cintre, à double rouleau, reposant sur des colonnes
engagées par l’intermédiaire de chapiteaux.
L’élévation est tripartite, ce qui est très
rare pour une église de dimensions modestes. Les grandes
arcades en plein cintre et à double rouleau reposent, comme
à Anzy-le-Duc, sur des piliers cruciformes
avec colonnes engagées sur trois faces. Sous l’étage
des fenêtres hautes qui éclairent directement la nef
centrale, se trouve le faux-triforium qui se compose
dans chaque travée d’une double arcature aveugle sur
trois colonnettes et chapiteaux. Leurs bases reposent sur un bandeau
chanfreiné divisant l'élévation en deux parties
horizontales. Quelques colonnettes du triforium conservent un décor
peint du 12e siècle. Les bas-côtés
sont également voûtés d’arêtes sur
des doubleaux retombant sur des pilastres simples. Des couples de
pilastres cannelés sont ajoutés dans la dernière
travée des deux bas-côtés. Sur le mur occidental,
deux arcatures assurent la continuation du triforium, sous une baie
avec deux colonnettes. Des fresques du 12e siècle de deux
saints évêques entourent la baie. Remarquons enfin
les bases de colonnes décorées de motifs simples et
les fonds baptismaux.
Intérieur
de la nef :
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Ensemble |
Intérieur |
Nef |
Elévation |
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Elévation |
Bas-côté |
Bas-côté |
Bas-côté |
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Triforium |
Triforium |
Triforium |
Triforium |
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Mur
ouest |
Baie |
Base de colonne |
Base de colonne |
Le
transept est saillant mais moins élevé que
la nef et ses deux bras ne sont pas symétriques. Son architecture
est complexe, car il comprend des parties des trois phases de la
construction, le croisillon nord en étant la partie la plus
ancienne. La croisée est voûtée d’une
coupole barlongue sur trompes, reposant sur les côtés
ouest et est sur des hauts arcs brisés et aux faces latérales
sur des arcs en plein cintre moins élevés, tous à
double rouleau. Comme dans la nef, les piliers sont flanqués
de colonnes engagées. Les croisillons sont voûtés
d’arêtes sur des arcs formerets avec colonnes engagées
sur les trois côtés des murs. Le croisillon sud, plus
haut et plus profond, conserve une imposte décorée.
Les croisillons s’ouvrent sur deux absidioles
décorées de cinq arcatures sur six colonnettes à
chapiteaux. Au nord, une large baie tardive a détruit deux
colonnes de l'arcature. De la même époque, peut-être
le 15e siècle, les deux absidioles ont été
percées de passages ouverts vers le chœur.
La profonde travée du chœur est voûtée
en berceau brisé, évolution influencée par
Cluny, et ses deux murs sont décorés
de doubles arcatures murales avec trois colonnes à chapiteaux.
Deux baies s'ouvrent au-dessus des arcatures et une troisième
baie se trouve en haut dans le pignon central. Le chœur se
termine par une abside avec trois baies qui est
décorée par deux colonnes à l'entrée
et par cinq arcatures sur colonnettes doubles avec chapiteaux.
Transept et chœur:
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Chœur |
Coupole |
Croisillon |
Abside |
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Absidiole
nord |
Arcatures nord |
Absidiole sud |
Arcatures sud |
Fresques
et chapiteaux
Des fresques
romanes remarquables décorent le chœur et l’abside
de l’église. Ces fresques utilisant une technique à
la détrempe datent vraisemblablement du début du 12e
siècle. Redécouvertes en 1940 et en 1971, elles ont
été bien restaurées à plusieurs reprises.
Avec les fresques de Berzé-la-Ville,
elles constituent un exemple important de la peinture romane en
Bourgogne.
Dans le cul-de-four de l’abside trône
le grand Christ en majesté dans la mandorle, entouré
par les symboles des quatre Evangélistes. C’est la
vision de l’Apocalypse, qu’on retrouve dans plusieurs
culs-de-four en Bourgogne, et qui a été dégagée
en 1971. Plus bas, entre les arcatures, deux bustes de saints évêques
ou abbés restent des quatre d'origine. Des saints se trouvent
dans les arcatures nord et sud et une faune cornu est à découvrir
dans une baie à droite. Les arcatures de la travée
de chœur sont décorées de plusieurs
scènes de la Vie du Christ : la Nativité et l’Annonciation
au nord, avec un étrange éléphant en bas, et
le Christ avec les pèlerins d’Emmaüs au sud, portant
l'inscription de CLEOPAS. Au dessus, sur les parois du
chœur, on trouve deux bandes avec des frises de six Apôtres
en procession vers le Christ de l'abside. On y reconnaît saint
Pierre avec sa clef au nord et deux médaillons avec des bustes
de saints. On remarque un médaillon de l'Agneau Pascal sur
la voûte de la travée au centre d'une frise de motifs
de serviettes pliées. Dans les parties hautes du chœur
et sur le mur est d'autres fresques très effacées
sont à peine visibles : des scènes de la Genèse,
Adam et Eve, Jonas et la baleine et peut-être les Travaux
des mois et les Signes du Zodiaque. Des bandes colorées à
motifs végétaux ou géométriques complètent
l’ensemble précieux. Les absidioles
conservent également des fresques, avec deux arcatures aux
scènes historiées au sud et des vestiges difficiles
à identifier au nord. Quelques autres fresques plus tardives,
du 15e au 17e siècle, sont à découvrir dans
l'église.
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Christ |
Buste |
Mur nord |
Mur sud |
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Apôtres |
Apôtres |
Apôtres |
Apôtres |
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Nativité |
Annonciation
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Eléphant
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Pèlerins
d’Emmaus |
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Arcature |
Agneau Pascal |
Absidiole sud |
Absidiole sud |
La sculpture
d'environ 90 chapiteaux de l’édifice
est très intéressante. Il s’agit de l’un
des premiers grands ensembles de sculptures romanes en Bourgogne,
distribuées sur les piliers et les colonnettes des arcatures
de l’intérieur. Le style en est très primitif,
archaïque, et on ne peut guère les comparer avec ceux
d’Anzy-le-Duc. Des liens étroits
existent avec l'atelier voisin du Mont-Saint-Vincent
et avec quelques autres églises de la Bourgogne du Sud, par
exemple Bois-Sainte-Marie. C’est
un monde plein d’animaux affrontés, de monstres fantastiques,
de palmettes et de feuillages. Le décor est surtout zoomorphique
et végétal. Quelques rares personnages mystiques complètent
l'ensemble. Plusieurs chapiteaux existent en paires. On peut distinguer
des groupes de chapiteaux, dont les plus tardifs des années
1120-1130 sont attribués à un sculpteur de l'atelier
du Donjon.
Commençons par les 20 chapiteaux des piliers de la
nef. Au sud, deux chapiteaux semblables représentent
des monstres anguipèdes avec des têtes de lion. Un
autre couple représente des lions affrontés, sur les
deuxièmes piliers nord et sud. On trouve la Luxure
avec une femme aux serpents sur le troisième pilier sud.
Les autres chapiteaux des piliers sont sculptés de feuillages,
dont certains de style corinthien, ou simplement dépourvus
de décor. Enfin, quatre chapiteaux surmontent les pilastres
cannelés dans la dernière travée des bas-côtés
: deux fois des animaux affrontés et têtes, un combat
d'animaux et un décor végétal.
Chapiteaux des
piliers de la nef :
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Monstres
anguipèdes (1) |
Monstres anguipèdes
(2) |
Lions
affrontés (1) |
Lions affrontés
(2) |
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Luxure |
Feuilles |
Décor
végétal |
Décor
végétal |
|
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|
Décor
végétal |
Animaux affrontés
et têtes (1) |
Animaux
affrontés et têtes (2) |
Combat d'animaux |
Les parties
hautes de la nef conservent une trentaine de chapiteaux,
dont huit grands chapiteaux des colonnes engagées sous les
arcs doubleaux des voûtes. Ils représentent quatre
paires de sculptures se faisant face au nord et au sud de la nef
: des feuillages de type corinthien (avec tête au nord), des
têtes humaines et masques d’animaux (chapiteau très
répandu en Bourgogne du sud), deux lions affrontés
et deux décors végétaux à l'entrée
de la croisée. Les autres chapiteaux, plus petits, se situent
sur les colonnettes du triforium. On y remarque plusieurs oiseaux,
des têtes vomissant, des animaux et surtout des feuillages.
Chapiteaux des
parties hautes de la nef et du triforium:
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Feuillages
et fleur |
Feuillages
et tête |
Têtes
et masques d’animaux (1) |
Têtes
et masques d’animaux (2) |
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Lions
affrontés (1) |
Lions affrontés
(2) |
Croisée
(1) |
Croisée
(2) |
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Oiseaux |
Tête
(?) |
Animal |
Feuilles |
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Colonne décorée |
Colonne
|
Têtes
vomissant |
Animaux affrontés |
Le transept
conserve les chapiteaux au décor le plus évolué.
Dans la partie orientale de la croisée, on trouve trois chapiteaux
aux lions avec têtes humaines : lions affrontés, lions
imposant des têtes et lions en opposition. Au sud, le quatrième
chapiteau est attribué à l'atelier du Donjon : il
représente l'Avarice, le désordre et la médisance.
Des têtes occupent deux chapiteaux occidentaux de la croisée,
dont celui au sud est flanqué par un aigle. Il y a huit chapiteaux
dans les croisillons, avec au sud Daniel dans la fosse aux lions,
la Tentation avec un personnage et un serpent. Au nord,
il y a un combat de démons et des animaux affrontés.
Chapiteaux du
transept :
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Lions
affrontés et têtes |
Lions imposant
des têtes |
Lions en opposition
|
Têtes
vomissant |
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Têtes |
Aigle |
Daniel dans
la fosse aux lions |
Tentation
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Feuilles |
Imposte décorée |
Combat
de démons |
Animaux affrontés |
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Chapiteau
du transept : Avarice, désordre et médisance
|
Les 24 chapiteaux
des arcatures du chœur et des trois absides
sont les plus anciens de l'église. Dans la travée
de chœur, les arcatures présentent des oiseaux et des
animaux affrontés. Des atlantes décorent les colonnes
à l'entrée de l'abside, dont les arcatures présentent
de beaux décors végétaux et des aigles aux
ailes déployées. Dans les deux absidioles, les chapiteaux
sont sculptés de feuillages, et, dans l'absidiole sud, de
lions en opposition retournant la tête et de têtes vomissant.
Chapiteaux du
chœur et des absides :
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Arcatures |
Arcatures |
Aigles (1) |
Aigles (2) |
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Atlantes
(1) |
Atlantes (2) |
Oiseaux affrontés |
Feuillage |
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Animaux
affrontés |
Têtes
vomissant (absidiole sud) |
Lions en opposition
(absidiole sud) |
Feuilles (absidiole
nord) |
Visite
L’église
se visite librement.
Pour en savoir
plus sur Gourdon, vous pouvez visiter les sites Internet suivants
:
Page art-roman.net
: http://www.art-roman.net/gourdon/gourdon.htm.
Page romanes.com : http://www.romanes.com/Gourdon/.
Page blog vogage : http://vogage-roman-art.blogspot.nl/2011/05/gourdon-les-chapiteaux.html.
Page petit patrimoine : http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=71222_1.
Page sacred destinations : http://www.sacred-destinations.com/france/gourdon-church.
Page avec photos : http://photos.eglises.perso.sfr.fr/Bourgogne/71/Gourdon/gourdon.htm.
Page avec photos : http://medieval.mrugala.net/Architecture/France,_Saone-et-Loire,_Gourdon,_Eglise/.
Vous pouvez
également consulter les références suivantes
:
- Bernardin
J. et Parriat H., L'église de Gourdon et ses chapiteaux,
Revue périodique de La Physiophile, 1964.
- Christe Y., Cluny et le Clunisois - Eglises romanes,
1967.
- Oursel R., Les Eglises Romanes de l’Autunois et du Brionnais,
Cluny et sa région, Protat, 1956.
- Pernette A., Gourdon, Eglise et Fresques Romanes, La
Physiophile, 1992.
- Reiche J., Le décor sculpté de Gourdon et de
Mont-Saint-Vincent: Un atelier charolais du début du XIIe
siècle, Bonn, 1998.
- Rollier-Hanselmann J., Iconographie, style et technique des
peintures murales de l'église Notre-Dame de Gourdon.
- Sapin C., Arnaud C. et Berry W., Bourgogne Romane, Dijon,
2006.
- Gourdon, ses Antiquités, son Eglise, Syndicat
d'initiative du Bassin Minier, 1972.
- Collectif, Paray-le Monial, Brionnais-Charolais, Le renouveau
des études romanes, IIe colloque scientifique international
de Paray-le-Monial, 2000.
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