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Semur-en-Brionnais
Edifice |
Eglise
Saint-Hilaire, ancienne collégiale |
Situation |
Centre
village, 71110 (Saône-et-Loire) |
Parties
Romanes |
Entièrement
: nef, transept, clocher, chœur et absides |
Décoration |
Décor
et tympans des trois portails, chapiteaux, arcatures, pilastres,
culots, maître-autel, modillons |
Datation |
Vers
1125-1130 (transept et chœur) et deuxième moitié
du 12e siècle (nef) |
Introduction
- Historique - Description
- Visite
Introduction
Le
village de Semur-en-Brionnais est la capitale historique du Brionnais,
une belle région de la Bourgogne
du sud où fleurit l’art roman comme nulle part ailleurs.
Le vieux bourg, classé comme l’un des plus beaux villages
de France, occupe une butte dominée par les ruines imposantes
de l’ancien Château-fort,
où naquit Hugues en 1024, le grand abbé de
Cluny. Le joyau du village, encore entouré
par les fortifications médiévales, est la collégiale
Saint-Hilaire, l’une des plus importantes églises romanes
du département de la Saône-et-Loire.
L’édifice, construit en deux étapes au cours
du 12e siècle, est remarquable par son architecture originale
ainsi que par ses décorations abondantes. La plus ancienne
est la partie orientale, des années 1125-1130, se composant
d’un transept sous une belle coupole-lanterne, d’une
travée de chœur avec pilastres décorés,
d’une abside à arcatures et de deux absidioles. L’ensemble
du chevet est très harmonieux avec ses trois pignons surélevés
de croisillons et du chœur, et son beau clocher octogonal surmontant
la croisée, dont l’étage supérieur avec
ses colonnettes et archivoltes est postérieur de plusieurs
décennies. La haute nef de l’église a été
construite dans la deuxième moitié du 12e siècle
dans un style tardif directement inspiré par la grande abbatiale
de Cluny. Les quatre travées sont
élevées sur trois étages : un élégant
triforium à six arcatures sur colonnettes sépare les
grandes arcades de profil brisé et les fenêtres hautes
éclairent directement l’espace. Les autres éléments
directement influencés par Cluny
sont les pilastres cannelés des piliers cruciformes, le profil
brisé des arcs et surtout la magnifique tribune en encorbellement
dans le mur ouest. La voûte en berceau qui couvre la nef,
du 19e siècle, remplace le berceau brisé qui fut incendié
au 16e siècle. La sculpture de la collégiale est intéressante
sans être géniale. Les nombreux chapiteaux de l’église
sont modestement décorés de feuillages. Les trois
beaux portails de la nef illustrent la décoration abondante
de la fin de l’époque romane, qu'on connaît de
Charlieu. Le portail nord est
richement décoré de motifs végétaux
tandis que le portail sud montre un tympan avec une simple croix
potencée. C'est surtout le grand portail de la façade
ouest qui est intéressant, en représentant l’un
des derniers souffles de la sculpture romane en Bourgogne. Le tympan
montre l’un des derniers Christ en majesté romans,
d’une facture parfois contestée, un peu lourde, tandis
que le linteau original montre la légende de l'évêque
saint Hilaire au concile de Séleucie. A côté
de l’église on trouve encore les bâtiments canoniaux
dont la maison du chapitre, où on peut voir une vitrine sur
l’art roman en Brionnais.
Dans la commune
de Semur les amateurs de l’art roman peuvent visiter également
le donjon roman du château de Saint-Hugues,
la charmante petite église du 11e siècle de Saint-Martin-la-Vallée,
magnifiquement située au pied de la butte de Semur, et la
chapelle romane de Montmégin.
Historique
Le promontoire
fortifié de Senemurum ou Sinemurus est
mentionné à la fin du 9e siècle. La seigneurie
de la famille puissante des Semurs, châtellenie du comte de
Chalon, y avait son siège. Leur
château fut construit par Freelan
de Chamilly au 10e siècle et érigé en
baronnie au 11e siècle. Hugues de Semur, le grand
abbé constructeur de Cluny, naquît
au château en 1024. Au 11e siècle, la paroisse et son
église se trouvent en contrebas, à Saint-Martin-la-Vallée,
hameau conservant encore son église romane. Dans la ville
haute, où existait peut-être déjà une
chapelle castrale dédiée à Saint-Hilaire, fut
construite une nouvelle église paroissiale au 12e siècle.
Elle fut commencée vers 1125-1130 par le baron Geoffroy
V de Semur, petit-neveu de saint Hugues. Les travaux furent
interrompus vers 1159, après le pillage du bourg par Guillaume
I, comte de Chalon. L’église
est achevée à la fin du 12e siècle pendant
une deuxième campagne de construction. Elle devient alors
collégiale en 1274 avec la fondation d’un chapitre
de treize chanoines par Jean de Châteauvilain, seigneur
de Semur, et Girard, évêque d’Autun.
Après la fin de la lignée des seigneurs de Semur,
le château passe à plusieurs familles nobles puis aux
Ducs de Bourgogne en 1379 et à la couronne de France en 1486.
La ville est pillée à plusieurs reprises : en 1364
par les troupes anglaises du Prince de Galles puis en 1477 par l’armée
royale. Pendant les Guerres de Religion, en 1576, Semur fut brûlée
par les Calvinistes. L’église fut incendiée,
la voûte romane de la nef fut détruite et remplacée
par un lambris. Le chapitre fut supprimé en 1775 et le culte,
interdit à la Révolution de 1793. Pendant la première
moitié du 19e siècle, de grandes restaurations furent
exécutées, auxquelles assistait l’architecte
Eugène Millet : la voûte de la nef fut refaite
et le clocher et les pignons du transept remaniés. L’église
est classée Monument Historique en 1862. D’autres restaurations
ont suivi : toitures en 1939 et en 1978, destruction des badigeons
en 1942 et consolidation de la nef en 2002.
Description
L’église
Saint-Hilaire est de style roman dans son ensemble. C’est
l’une des dernières grandes constructions romanes de
la Bourgogne, profitant des connaissances de l’art de Cluny
et du Brionnais. Son plan
traditionnel présente une nef de quatre travées à
bas-côtés, un transept à peine saillant, et
un chœur se composant d’une travée à bas-côtés
et de trois absides. L’église fut construite utilisant
un moyen appareil régulier de calcaire jaune. On peut distinguer
deux campagnes de construction : la partie orientale
comprenant transept et chœur fut commencée vers 1125-1130,
dans un style proprement brionnais, et la grande nef de style clunisien
date de la deuxième moitié du 12e siècle. Le
décor sculpté emprunte le style tardif issu de Charlieu.
Des chapelles furent ajoutées à l’époque
gothique au sud du chœur.
De l’extérieur
de l’église on remarque que la nef est beaucoup plus
haute que le chœur, presque écrasant la tour de la croisée.
On arrive du côté du chevet, l’un des plus réussis
du roman bourguignon par ses volumes à la fois monumentaux
et gracieux. Trois pignons élevés, restaurés,
surmontent le chœur et les croisillons autour du clocher octogonal.
La haute nef est remarquable par l’équilibre des rangées
de baies et de contreforts. Sa façade ouest, peut-être
inachevée, présente un avant-corps avec un portail
et un oculus.
Extérieur
de l'église :
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Chevet |
Transept |
Chœur |
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Façade |
Nef côté
sud |
Nef côté
nord |
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Clocher |
Baie géminée |
Arcature |
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Le clocher
octogonal surmontant la croisée, coiffé par une flèche
très basse, est d’un fort bel effet. Il présente
deux étages séparés par une corniche à
denticules. Le premier étage est décoré de
doubles arcatures aveugles avec colonnettes, pilastres cannelés
et archivoltes à billettes. L’étage supérieur,
plus tardif, pourrait remonter à la fin du 12e siècle,
comme la nef. Il présente de petites baies géminées
sous de multiples archivoltes en arcs brisés retombant sur
des colonnettes à chapiteaux sculptés. Des colonnes
engagées bordent les pans du clocher et des arcatures soulignent
la corniche.
L’extérieur
a reçu un décor roman soigné.
Les baies des deux étages de la nef sont allégées
de colonnettes à chapiteaux feuillagés et d’une
voussure torique. Les baies des trois pignons du transept et du
chœur sont des oculi à double voussure qui s’inscrivent
dans de doubles arcatures murales. L’abside centrale est décorée
de deux contreforts-pilastres avec chapiteaux feuillagés
et d’une corniche avec arcatures. Sous les corniches de la
nef et du chevet sont à découvrir des modillons
sculptés de chouettes, de têtes et mains humaines ou
de motifs géométriques.
Décor extérieur
:
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Baies
de la nef |
Baie de la
nef |
Baie du chœur |
Oculus |
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Modillons |
Tête |
Main |
Chapiteau de
l'abside |
Trois portails
romans s’ouvrent dans la nef. Le portail sud,
qui en est le plus simple, a une croix potencée sur le tympan
et deux colonnes avec chapiteaux feuillagés. Le portail
nord a reçu un décor végétal
et géométrique particulièrement beau. Ses sculptures,
rappelant Charlieu ou le portail nord
de Paray, pourraient remonter à la
première campagne de construction de l’église
(vers 1135). Les deux pilastres et les voussures sont décorés
d’oves enrubannés, de rosaces enguirlandées,
de billettes et de damiers. Le tympan d’influence orientale,
sous une voussure en spirale, présente quatre lobes développant
trois fleurons convergents en palmettes. Le linteau présente
cinq rosaces enguirlandées. Quatre chapiteaux ont reçu
des décors végétaux.
Les portails nord
et sud:
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Portail
nord |
Linteau |
Chapiteau |
Portail sud |
Le portail
ouest de la façade marque l’une des dernières
étapes de la sculpture romane bourguignonne. Achevé
à la fin du 12e siècle, il combine le joyeux décor
végétal du portail nord avec la sculpture de scènes
historiées que les spécialistes appellent décadentes,
grossières et caricaturales. Sur le tympan,
le Christ en Majesté est représenté dans une
mandorle, bénissant et portant un livre. Il est entouré
de deux anges et des symboles des quatre Evangélistes. Le
linteau original raconte l’histoire du patron
de l’église, l’évêque saint Hilaire
de Poitiers. Selon la légende il fut envoyé en Asie
Mineure, au Concile de Séleucie de l’an 359, où
les pères de l’église eurent rendez-vous pour
discuter de l’hérésie arienne. Le linteau retrace
cet épisode de la vie de saint Hilaire à travers des
scènes qui se lisent de gauche à droite. A gauche,
Julien qui l’a envoyé fait un geste impératif
d’une terrasse d’un palais. A côté, Hilaire
est représenté en route avec sa bible et un sac de
pèlerin. Sur toute la partie centrale du linteau on trouve
les évêques en concile. Au centre, Hilaire est assis
sur un petit tabouret, presque à terre, pour montrer son
rang. Un ange thuriféraire vient l’aider du ciel. A
droite, une scène affreuse montre la mort du faux pape Léon
qui était le président du concile. Il est représenté
aux latrines avec un diable saisissant son âme qui sort par
sa bouche sous la forme d'un enfant. Sous le linteau, deux corbeaux
sont sculptés d’atlantes. En haut du portail, un Agneau
Pascal surmonte les voussures de profil brisé
qui sont décorées de cannelures torsadées,
d’entrelacs, de gaufrures et d’oves enrubannés.
Elles prolongent les deux pilastres et quatre colonnes qui ont reçu
des décors semblables et des bases décorées.
Les chapiteaux sont sculptés de feuillages
avec acanthes, palmettes et fruits, à l’exception de
celui de la Luxure à droite, représentant une femme
assise dévorée par un serpent et un homme dénudé
indiquant l’impureté.
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Linteau du portail
: la légende de saint Hilaire |
Le portail ouest
:
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Le
portail |
Le
tympan |
Christ |
Agneau
Pascal |
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Linteau
: Julien et Hilaire |
Linteau : Hilaire
au concile |
Linteau :
mort du faux pape Léon |
Corbeau : atlante |
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Chapiteaux |
Chapiteaux |
Chapiteau
de la Luxure |
Bases de pilastres |
L’intérieur
de l’église est monumental et décoré
avec goût. La haute nef est d’une architecture
recherchée et directement inspirée par Cluny
III. Son élévation est à trois étages
: grandes arcades brisées à double rouleau, faux-triforium
avec arcatures, et fenêtres hautes illuminant directement
l’espace. Les piliers cruciformes sont cantonnés de
deux colonnes engagées et de pilastres cannelés du
côté de la nef prolongés par des colonnettes
jusqu’à la voûte. Le triforium
remarquable est plus léger que les étages intermédiaires
des autres édifices clunisiens et préfigure alors
l’art gothique. Il n’avait pas de fonction de circulation.
Ses arcatures brisées aux doubles colonnettes à chapiteaux
sont soulignées par une corniche à perles. Sur le
mur ouest, le triforium culmine dans une tribune
en encorbellement directement inspirée par la chapelle Saint-Michel
de Cluny III. Elle possède une balustrade sur colonnettes
supportée par un demi-cône renversé avec douze
assises moulurées. Sa fonction liturgique est incertaine
puisqu’elle n’est pas accessible. La voûte en
berceau sur doubleaux ne date que du début du 19e siècle.
Il y avait à l’origine une voûte plus haute en
berceau brisé, détruite par l’incendie de 1576,
dont subsistent des parties dans la quatrième travée.
Les bas-côtés sont voûtés
d’arêtes sur doubleaux brisés retombant sur des
pilastres simples avec impostes.
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Nef et tribune
en encorbellement |
Le transept
et le chœur forment un ensemble homogène sensiblement
plus bas que la nef. La coupole-lanterne octogonale de la croisée
du transept est portée sur vingt arcatures
avec colonnettes à chapiteaux. Des baies apportent la lumière,
sauf à l’ouest, où la baie donne sur le mur
diaphragme oriental de la nef, beaucoup plus haute. Quatre arcs
brisés à double rouleau retombent sur des piliers
avec colonnes engagées et des pilastres cannelés.
Les croisillons du transept et la travée de chœur sont
voûtés en berceau brisé avec des fenêtres
hautes en pénétration au deuxième niveau. Dans
le chœur, de grandes arcades brisées
à double rouleau retombant sur des pilastres décorés
s’ouvrent sur les bas-côtés voûtés
d’arêtes. Les absidioles en cul-de-four brisé
sont dépourvues de décor, tandis que l’abside
centrale présente trois baies entourées de cinq arcatures
avec colonnettes, pilastres et chapiteaux. Au sud du transept, une
chapelle du 16e siècle, dédiée à Saint-Joseph,
a été aménagée en trésor. Des
statues des 16e et 17e siècles y sont exposées. Une
deuxième chapelle au sud du chœur est la sacristie.
Intérieur
de l'église :
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Nef |
Pilastres |
Elévation |
Tribune |
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Triforium |
Détail |
Bas-côté |
Bas-côté |
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Transept |
Coupole |
Arcatures |
Chœur |
Le décor
roman à l’intérieur est surtout végétal,
comme à l’extérieur. Le maître-autel
roman, remis en place en 1968, est décoré de pilastres
cannelés et de chapiteaux à feuillages. Sur les chapiteaux
de la nef et de la croisée dominent des bouquets de feuillages
et des crochets végétaux d’un style agréable
influencé par Charlieu. Quelques
exceptions sont à noter : des chapiteaux représentant
un aigle (premier pilier sud), des têtes vomissant des feuillages
(troisième pilier nord), et deux personnages se tirant les
cheveux (dans les parties hautes de la nef). Dans le chœur
sont à voir quatre très beaux pilastres
décorés portés par des culots avec des traces
de peinture. Deux culots de style tardif sont sculptés de
diables ou atlantes très expressifs représentant la
damnation et la rédemption. Dans l’abside, enfin, il
y deux pilastres cannelés et deux pilastres décorés
de rosaces et de rinceaux.
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Pilastre sculpté
du choeur |
Décor de
l'intérieur :
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Autel
roman |
Chapiteau :
aigle |
Chapiteau
: feuillage |
Chapiteau
: personnages |
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Culot
: diable |
Culot : diable |
Pilastre du
chœur |
Pilastre de
l'abside |
Autour de l’église
et du Château de Saint-Hugues
de l’autre côté de la place se trouvent encore
plusieurs bâtiments anciens qui témoignent du riche
passé du bourg. La Maison du chapitre, datant
de 1628, se trouve au flanc nord de l’église. Elle
abrite une salle capitulaire dont le plafond et la cheminée
sont décorés de fresques allégoriques du 16e
siècle commandées par le chapitre. Une vitrine de
l’art roman en Brionnais avec
maquettes et photos est aménagée dans la salle qui
offre une jolie vue sur la campagne et sur l’église
de Saint-Martin-la-Vallée.
La Maison Beurrier du 16e siècle se dresse
devant la façade de l’église. Au nord, les grands
bâtiments du 19e siècle de l’ancien séminaire
Saint-Hugues accueillent maintenant la congrégation
apostolique de Saint-Jean. L’ancien Grenier à
sel du 16e siècle, près du château,
conserve une voûte peinte de médaillons d'allégories.
L’ancien Auditoire du Baillage au centre
de la place, actuellement Hôtel de Ville, date de 1780-1788.
Des remparts de la ville haute sont conservé, la poterne
du 12e siècle et une tour d’enceinte du 14e siècle.
Bâtiments
autour de l'église:
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Maison
du chapitre |
Salle capitulaire |
Grenier à
sel |
Poterne |
A
voir aussi à Semur :
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Visite
L'église
est ouverte à la visite.
Pour en savoir
plus sur Semur, vous pouvez visiter les sites Internet suivants
:
Site de l'Association
des Vieilles Pierres : http://www.semur-en-brionnais-vp.fr/.
OT de
Semur et Marcigny : http://www.brionnais-tourisme.fr/.
Site
de la ville [indisponible] : http://www.semur-en-brionnais.org/.
Blog
de la Mairie : http://mairiesemurenbrionnais.unblog.fr/.
Série
de photos sur romanes.com : http://www.romanes.com/Semur-en-Brionnais/.
Page
Archinform (en allemand) : http://eng.archinform.net/projekte/11363.htm.
Page wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A9giale_Saint-Hilaire_de_Semur-en-Brionnais.
Remerciements
: les photos de la page sont en partie de Cees
van Halderen et de Thierry Cornier.
Vous pouvez
également consulter les références suivantes
:
- Cucherat
F., Semur-en-Brionnais, ses barons, ses établissements
civils, judicaires et ecclésiastiques, Mémoires
de la société éduenne, 1887 et 1888.
- Grivot
D., Semur-en-Brionnais,
Iguerande, Lyon.
- Hammann M.,
Die Burgundische Prioratkirche von Anzy-le-Duc und die romanischen
plastik im Brionnais, Wurzburg, 1998.
- Nicolas H., Eglises Romanes du Brionnais, La Taillanderie,
2000.
- Oursel R., Les Eglises Romanes de l’Autunois et du Brionnais,
Cluny et sa région, Protat, 1956.
- Rhein A., L'église de Semur-en-Brionnais, Bulletin
monumental , 1920.
- Sapin C., Arnaud C. et Berry W., Bourgogne Romane, Dijon,
2006.
- Schneiter L., Le Brionnais, Eglises Romanes, 1967.
- Thiollier F., L’Art Roman à Charlieu et en Brionnais,
Montbrison, 1892.
- Virey
J., Paray-le-Monial et les Eglises du Brionnais, Petites
monographies des grands édifices de la France, 1926.
- Collectif, Paray-le Monial, Brionnais-Charolais, Le renouveau
des études romanes, IIe colloque scientifique international
de Paray-le-Monial, 2000.
- Les Chemins du Roman, Guide des 30 Eglises romanes du Brionnais,
par le C.E.P.
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de page] [accueil] [contact]
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