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            Saint-Laurent-en-Brionnais 
              
            
               
                |   Edifice  | 
                  Eglise 
                    Saint-Laurent  | 
               
               
                |   Situation  | 
                  Centre 
                    village, 71800 (Saône-et-Loire)  | 
               
               
                |   Parties 
                    Romanes  | 
                  Transept, 
                    chœur, absides et clocher  | 
               
               
                | Décoration | 
                Décor 
                  du clocher, chapiteaux, bases de colonnes, arcatures, modillons | 
               
               
                |   Datation  | 
                  Début 
                    du 12e siècle  | 
               
             
              
            
              
            Introduction 
              - Historique - Description 
              - Visite 
              
              
              Introduction 
            Ce village 
              du Brionnais conserve une église 
              romane avec un fier clocher et un décor sculpté intéressant. 
              Elle dépendait de Cluny et remonte 
              au début du 12e siècle. Seul le transept et le chœur 
              sont encore romans, puisque la nef a été reconstruite 
              au 19e siècle. Le haut clocher de la croisée, suivant 
              la tradition régionale de Vareilles 
              et de Varenne-l’Arconce, conserve 
              trois étages de baies avec demi-colonnes. Le chevet est de 
              belle facture avec ses trois absides et ses pignons. A l’intérieur, 
              les formes sont encore tous en plein cintre. La croisée est 
              couverte d’une coupole et une travée avec bas-côtés 
              précède l’abside décorée d’arcatures. 
              La sculpture des chapiteaux de la croisée et de plusieurs 
              bases de colonnes est originale. Les thèmes végétaux, 
              humains ou animaliers sont les œuvres d’un atelier qui 
              travaillait également à Vauban 
              et aux portails de l’église de Châteauneuf. 
              Les tailloirs ont reçu un décor rare de séries 
              de têtes. Quelques modillons à l’extérieur 
              sont également sculptés de têtes.  
              
            
            
              
              
              
              Historique 
            Des sarcophages 
              de l’époque mérovingienne contigus aux fondations 
              de l’église sont la preuve de l’ancienneté 
              du lieu. Une église paroissiale fut donnée à 
              Cluny en 1037 par Archimbaud Le Blanc, 
              vicomte de Mâcon. De retour de Jérusalem, 
              en 1039, il donne d’autres domaines sous la condition que 
              Cluny y installe un prieuré. Un petit 
              prieuré clunisien y est attesté au début du 
              12e siècle, époque de la construction de l’église. 
              Saint-Laurent dépendait alors du bailliage et du diocèse 
              de Mâcon, de l’archiprêté 
              de Beaujeu et de la châtellenie 
              de Châteauneuf. Le prieuré 
              fut probablement détruit vers 1570 par les troupes protestantes. 
              La nef romane fut détruite en 1845 pour être remplacée 
              par une grande nef à bas-côtés, construite en 
              1846 selon les plans de l’architecte Berthier. Classée 
              Monument Historique en 1874, l’église fut restaurée 
              de 1877 à 1879 par Selmersheim, qui répare 
              le chœur roman et refait plusieurs sculptures.  
              
            
              
              
              
              Description 
            L’église 
              comprend une partie orientale romane et une large nef moderne. La 
              nef de style néo-roman, avec quatre travées voûtées 
              d’arêtes et deux portails aux tympans sculptés, 
              ne présente aucun intérêt artistique. La partie 
              romane est du début du 12e siècle, peut-être 
              des années 1120. Elle se compose d’un transept bas 
              et non-saillant, d’un chœur avec travée droite 
              flanquée de bas-côtés, d’une abside et 
              de deux absidioles. Le clocher s’élève sur la 
              croisée du transept.  
            
               
                  
                    Extérieur 
                      de l'église : 
                    | 
               
               
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                |   Chevet  | 
                  Absides  | 
                   Modillons  | 
                  | 
               
               
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                |    
                    Clocher  | 
                 
                   Clocher  | 
                
 Clocher  | 
                  | 
               
             
            Le décor 
              extérieur de l’église se concentre sur le clocher. 
              Il s’élève sur trois étages, en retrait 
              l’un sur l’autre, séparés par des cordons 
              ornés de perles. Les quatre faces sont flanquées de 
              demi-colonnes verticales. La base s’ouvre par des baies simples. 
              L’étage intermédiaire présente de larges 
              baies sur colonnettes à chapiteaux. L’étage 
              supérieur, entièrement restauré, a des baies 
              géminées avec triples colonnettes et des modillons. 
              Le chœur et les croisillons sont terminés par des pignons. 
              Les modillons du chœur conservent quelques 
              têtes humaines, tandis que ceux des absides sont nus.  
              
            
              
            L’intérieur 
              de la partie romane est restauré. Dans le transept, 
              une coupole sur trompes est portée par quatre arcs en plein 
              cintre à double rouleau retombant sur des piliers cruciformes 
              à colonnes engagées. Les croisillons, voûtés 
              en berceau, s’ouvrent vers les bas-côtés de la 
              nef et vers ceux du chœur par des arcs en plein cintre. La 
              travée de chœur et ses bas-côtés, 
              voûtés en berceau également, sont séparés 
              par de grandes arcades à double rouleau sur colonnes engagées. 
              L’abside restaurée a trois baies qui s’inscrivent 
              dans cinq arcatures sur colonnettes. Les absidioles sont dépourvues 
              de décor.  
             
            
               
                  
                    Intérieur 
                      : 
                    | 
               
               
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                  | 
               
               
                |   Nef  | 
                  Pilier  | 
                   Transept  | 
                   Coupole  | 
                   Arcatures  | 
               
             
            Les sculptures 
              de la partie romane, partiellement refaites au 19e siècle, 
              méritent l’attention. Sur les chapiteaux 
              de la croisée on rencontre deux fois le thème du baiser 
              de paix, avec des personnages en couple sortant des feuilles. Deux 
              autres chapiteaux représentent des bergers et des animaux. 
              Les tailloirs sont décorés de têtes de morts 
              ou d’autres motifs. D’autres chapiteaux romans sont 
              décorés de feuillages simples ou de têtes humaines. 
              Les chapiteaux de la nef sont modernes, avec, encadrant l’entrée 
              du transept, deux reproductions de chapiteaux d’Anzy-le-Duc 
              (Samson maitrisant un lion et saint Michel combattant un ange). 
              Quelques bases de colonnes conservent également 
              un décor roman original, montrant des animaux frustes entre 
              des motifs végétaux. On y retrouve des animaux encadrant 
              une croix entrelacée, un lapin et un âne mangeant des 
              feuilles, un serpent entrelacé, et le roi et la reine tenant 
              un sceptre (restauré). 
              
            
               
                  
                    Chapiteaux et 
                      bases de colonnes : 
                    | 
               
               
                |   | 
                  | 
                 | 
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                |   Baiser 
                    (1)   | 
                  Baiser (2)  | 
                 
                   Bergers (1)  | 
                
 Têtes  | 
               
               
                |   | 
                  | 
                  | 
                 | 
               
               
                |    
                    Animal  | 
                  Lapin  | 
                  Roi et Reine  | 
                   Serpent  | 
               
             
              
              
               
                | 
 | 
               
               
                Photo de Michel Aragno  | 
               
               
                Bergers 
                    (2)  | 
               
             
              
              
              
              Visite 
            Pour en savoir 
              plus sur Saint-Laurent-en-Brionnais, vous pouvez visiter les sites 
              Internet suivants :  
            Page Lieux 
              Sacrés : http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/saint_laurent_en_brionnais__71_saone_et_loire_/index.html. 
            Remerciements 
              : les photos de la page sont de Cees 
              van Halderen.  
            Vous pouvez 
              également consulter les références suivantes 
              : 
             - Hammann 
              M., Die Burgundische Prioratkirche von Anzy-le-Duc und die romanischen 
              plastik im Brionnais, Wurzburg, 1998. 
              - Nicolas H., Eglises Romanes du Brionnais, La Taillanderie, 
              2000. 
              - Oursel R., Les Eglises Romanes de l’Autunois et du Brionnais, 
              Cluny et sa région, Protat, 1956. 
              - Schneiter L., Le Brionnais, Eglises Romanes, 1967.  
              - Les Chemins du Roman, Guide des 30 Eglises romanes du Brionnais, 
              par le C.E.P.  
              
             
               
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