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Nevers
Edifice |
Cathédrale
Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte |
Situation |
Centre
ville, 58000 (Nièvre) |
Parties
Romanes |
Chœur
et abside occidentaux, crypte, transept, absidiole nord, loges,
baptistère Saint-Jean-Baptiste |
Décoration |
Fresques,
arcatures, chapiteaux, modillons, Christ en croix |
Datation |
Début
du 6e siècle (baptistère) et 1028-1058 (chœur,
crypte et transept) |
Introduction
- Historique - Description
- Visite
Introduction
La ville de
Nevers, préfecture de la Nièvre
et capitale du Nivernais, est une
ville très ancienne qui a conservé de nombreux monuments
de l’époque médiévale. Autour de l’évêché
et de
la première cathédrale, dont la fondation remonte
au début du 6e siècle, ont été édifiés
plusieurs monastères. La cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte,
située sur la butte au centre de la ville, a été
plusieurs fois reconstruite entre le 6e et le 11e siècle.
C’est aujourd'hui un ensemble hétérogène
et complexe, conservant un large vaisseau gothique et un chœur
roman du 11e siècle situé remarquablement côté
ouest. Celui-ci possède une grande abside avec arcatures
à chapiteaux. L'abside est décorée d'une grande
fresque romane du Christ en majesté, remontant au 12e siècle
et restaurée. Une belle crypte romane avec piliers à
colonnes engagées, qui rappelle celle de la cathédrale
d’Auxerre, se trouve sous l'abside.
Le transept ouest est également en partie roman avec ses
baies et larges arcades ouvertes. Les vestiges d’un baptistère
remontant au 6e siècle se trouvent sous le sol de la cathédrale,
qui est gothique pour ses autres parties. La grande nef du 13e siècle
et le chœur oriental du 14e siècle sont élevés
sur trois niveaux avec triforium.
La ville conserve
de nombreux autres édifices de style roman. L'église
Saint-Etienne est aujourd’hui l’attrait
principal de Nevers pour les amateurs de l’art roman, c'est
une grande priorale romane du 11e siècle d'une architecture
très remarquable. L’ancienne
église Saint-Genest, partiellement conservée
dans la rue qui porte son nom, montre au visiteur son transept sous
berceau brisé, ses chapiteaux et son portail mutilé.
De l’ancienne église Saint-Sauveur,
près du pont de la Loire, ne sont visibles que le porche
roman et quelques arcades. C’est au musée archéologique
dans la Porte du Croux que sont conservés les trésors
de la sculpture de Saint-Sauveur dont l’important tympan et
plusieurs chapiteaux, qui proviennent aussi des autres édifices
romans de la ville et de la région. De l’abbaye
Notre-Dame et de la grande abbatiale Saint-Martin
restent d’autres vestiges moins importants. Les autres églises
et monastères de l’époque romane ont été
détruits : les prieurés bénédictins
Saint-Victor et Saint-Nicolas, ainsi que les anciennes églises
paroissiales Saint-Pierre, Saint-Arigle, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Laurent
et Saint-Benin-les-Vignes.
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La cathédrale
romane et gothique |
Historique
L’histoire de la cathédrale commence avec la création
de l’évêché au début du 6e siècle,
fondation attribuée à l’an 506, par dissociation
de l’évêché d’Auxerre.
Le groupe épiscopal est alors construit au sommet de la butte
du centre-ville, à l’emplacement d’un temple
gallo-romain dédié à Janus, attesté
près du chœur occidental par des fouilles archéologiques.
La
première cathédrale mérovingienne,
construite par l’évêque saint Eulade (506-517),
aurait été dédiée à Saint-Gervais-et-Saint-Protais.
On n’en connaît pas le plan, même si on présume
qu’elle était déjà occidentée,
à l’exception du baptistère polygonal ajouté
devant la façade au nord-est. Ceci faisait face au sud-est
à une chapelle épiscopale ou peut-être paroissiale
dédiée à Saint-Jean. Le 8e siècle est
marqué par des attaques des Sarrasins et par l’occupation
des troupes de Pépin le Bref. L’église
fut reconstruite au début du 9e siècle par l’évêque
Jérôme (795-815) et une cathédrale
carolingienne est alors consacrée en 802. Elle était
dédiée désormais à Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte,
deux saints dont des reliques furent apportées depuis Saint-Savin-sur-Gartempe
et plus tard depuis Auxerre. L’époque
marque une réforme religieuse importante sous Charlemagne,
qui aurait financé la reconstruction d’après
une légende racontant son rêve. Toujours occidentée,
cette cathédrale avait un transept occidental déjà
vaste, et comprenait le baptistère qui fut renouvelé.
Un chapitre de chanoines fut fondé au milieu du 9e sous l’évêque
Heriman (840-860). Un incendie détruit la cathédrale
en 908, qui fut reconstruite par l’évêque Atton
(908-916). Cette cathédrale préromane
du début du 10e siècle avait alors des dimensions
considérables avec trois nefs, transept, abside et absidioles.
D’autres incendies interviennent en 953 puis en 1028, endommageant
à nouveau la cathédrale. Une cathédrale
romane fut érigée par l’évêque
Hugues de Champallement (1011-1065). Une source du chapitre
datée de 1029 confirme sa construction est en cours. Elle
fut consacrée en 1058. Cette large basilique romane, dont
on conserve le transept et le chœur occidental en élévation,
possédait une tour-lanterne et deux clochers symétriques
sur le transept et une nef charpentée avec bas-côtés.
Des fouilles ont attesté l’existence d’une façade
avec portail à l’est, alors prouvant qu’il n’y
avait pas deux chœurs romans opposés à l’instar
des cathédrales ottoniennes, ce qui fut présumé
depuis longtemps. Au 12e siècle, un narthex de deux travées
voûtées fut ajouté devant la façade et
la chapelle Saint-Jean fut reconstruite avec deux travées
et abside orientée. Cette partie orientale du groupe épiscopal,
également attestée par les fouilles, comprenait aussi
le baptistère préexistant.
Un grand incendie dévaste la cathédrale à nouveau
en 1211, la nef romane fut entièrement dévastée
ainsi que les bâtiments du chapitre. La cathédrale
gothique est alors commencée par l’évêque
Guillaume de Saint-Lazare (1201-1221), à partir
des années 1220, menacée par d’autres incendies
en 1228 et 1308. Cette fois, elle est orientée, avec un nouveau
chœur faisant face à l’abside romane occidentale,
qui remplace le baptistère et la chapelle Saint-Jean. Elle
fut consacrée en 1331 par Pierre du Marais, patriarche
de Jérusalem. Embellie à plusieurs reprises,
elle fut complétée au 16e siècle avec la complétion
de la tour et des chapelles. Une première restauration aurait
lieu au 18e siècle (dallage, toitures, mobilier, clocheton).
La Révolution entraine en 1793 le pillage des portails et
du mobilier. Devenue Temple de la Raison, la cathédrale fut
rendue au culte en 1801. Des restaurations importantes ont lieu
au début du 19e siècle (terrasses bas-côtés),
à la fin du 19e siècle (pignon occidental) et au début
du 20e siècle (balustrades, arcs-boutants). La cathédrale
fut classée Monument Historique en 1862 et obtint le titre
de Basilique en 1868. Le réfectoire et la salle capitulaire
furent détruits en 1904 avec la construction de la Rue de
l’Abbé Boutillier au sud de la cathédrale. Le
double bombardement par les alliés du 16 Juillet 1944 cause
des dégâts énormes et entraine la chute du chœur
gothique. La cathédrale fut restaurée et en partie
reconstruite de 1946 à 1966. Les travaux permettent aussi
des fouilles sous le chœur gothique, mettant à jour
les fondations du baptistère mérovingien (1949-50),
de la façade romane (1963-65) et de la chapelle Saint-Jean
(1965-66). De nouvelles restaurations commencent en 1977 et introduisent
un programme de vitraux modernes. Des travaux en 1989-1991 reprennent
les fouilles du baptistère et entament la restauration des
fresques romanes. Enfin, le transept et la tour ont été
restaurés en 2010-2015.
Description
Le plan original
et l’architecture composite de la cathédrale reflètent
sa longue histoire, mariant un chœur occidental roman avec
un chœur gothique opposé à l’est. Les parties
romanes se composent de la partie basse du transept, avec
absidiole au nord et salles annexes à l’ouest, et de
la large abside occidentale surmontant une crypte. L’ensemble
cohérent construit en moyen appareil est attribué
au deuxième quart du 11e siècle (1028-1058) et présente
alors un témoin unique de l’architecture d’une
cathédrale romane de cette époque en Bourgogne. Les
voûtes et parties hautes du transept ont été
refaites au 13e siècle au temps de la reconstruction de la
nef gothique. Le chœur est du 14e siècle, et la tour
et des chapelles ont complétés l’ensemble aux
15e et 16e siècles. Les vestiges du baptistère, situés
sous le chœur, remontent au 6e siècle et présentent
alors un site archéologique mérovingien unique pour
la région. Il ne reste rien des bâtiments médiévaux
du chapitre qui se situaient au sud de la cathédrale. Le
Palais de Justice, ancien palais épiscopal, date de 1760-1786.
L’extérieur
du chevet occidental est marqué
par la masse du transept et par la large abside débordante.
Celle-ci présente trois larges baies décorées
de cordons de billettes entre des contreforts lourds. Une série
de modillons sculptés de volutes et de têtes d'animaux
souligne la corniche. Le grand pignon surmontant l’abside
et le transept fut reconstruit à la fin du 19e siècle.
Les murs du transept montrent de grandes baies-lancettes du 13e
siècle dans la partie supérieure tandis que la partie
basse est munie de baies romanes et flanqué à l’ouest
par des loges rectangulaires aux baies géminées à
colonnettes. Les hauts pignons latéraux du transept sont
percés de portails romans simples avec arc à billettes,
celui au sud a été muré. Au nord on peut reconnaître
la base du clocher du croisillon.
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Extérieur
du chevet occidental |
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Ensemble |
Abside |
Baies |
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Pignon
sud |
Pignon nord |
Portail nord |
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Loges |
Baie géminée |
Modillons |
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Commençons
la visite intérieure par le chœur occidental
dit de Sainte-Julitte. Son abside est précédée
par une travée droite voûtée en berceau, avec
large arcade à double rouleau sur colonnes engagées,
qu’on entre par un escalier de douze marches. Ses murs sont
allégés de doubles arcatures avec chapiteau nu et
tailloir muni de baguettes. Les murs de la grande abside sont allégés
de sept arcatures sur colonnettes et de trois baies également
avec colonnettes et chapiteaux. Les voûtes du chœur sont
décorées de grandes fresques romanes
datées de la deuxième moitié du 12e siècle.
Le style et l’exécution en ocres rouge et vert les
rattache au Berry (Chalivoy-Milon) et à Cluny.
Le cul-de-four de l’abside présente un grand Christ
en majesté, bénissant de la main droite et portant
le livre dans la main gauche. Il se trouve dans une mandorle double,
dans laquelle se cachent 24 petits visages auréolés,
entourés par les symboles des évangélistes
et par deux séraphins. Sur la voûte de la travée
droite on trouve au centre l’Agneau nimbé surmontant
la croix dans un médaillon. Sur les deux côtés
se trouvent les Vieillards de l’Apocalypse, assis sur des
trônes et couronnés, en groupes de quatre, sur trois
registres en partie effacés. Les fresques ont été
badigeonnées au 18e siècle, redécouvertes en
1879 et restaurées en 1990.
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Fresques du
chœur occidental |
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Abside |
Ensemble |
Arcatures |
Baie |
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Fresques |
Christ |
Agneau |
Vieillards |
La crypte
Notre-Dame se trouve sous l’abside occidentale dont
elle suit le plan. Elle présente trois nefs à trois
travées avec une abside arrondie. L’architecture avec
voûtes d’arêtes sur doubleaux, toriques dans la
nef centrale, et piliers carrés en moyen appareil avec quatre
colonnes engagées et tailloirs à baguettes, est très
semblable à la partie centrale de la crypte de la cathédrale
d’Auxerre qui est de la même
époque. La crypte a été remaniée, les
grandes baies de l’abside ont été refaites et
les deux escaliers donnant accès depuis le transept sont
modernes. Elle abrite une mise au tombeau de la fin du 15e siècle
de style Renaissance.
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Ensemble |
Arcs |
Abside |
Bas-côté |
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Baies |
Entrée |
Mise au tombeau |
Pilier |
Le grand transept
est un espace intéressant avec sa largueur de 40 mètres
et ses niveaux différents. Il est également du 11e
siècle mais a été surélevé vers
1220-1240 au début de la reconstruction gothique. C’est
de cette époque que datent les voûtes d’ogives
sur colonnettes et les baies-lancettes du niveau supérieur.
Cependant on peut facilement reconnaître la construction romane
aux deux premiers niveaux, en communication avec le chœur et
la crypte. Le transept roman était probablement à
l’origine charpenté. Au centre du transept se trouvent
deux arcades doubles assez remarquables, séparant la croisée
des croisillons. Romanes et à double rouleau, elles reposent
sur des piliers ronds aux chapiteaux nus, au centre, et sur des
colonnes engagées. Les croisillons de deux travées
ont des baies romanes en partie murées au niveau médian
entre des supports reprises en gothique. Sur la face est du croisillon
nord on retrouve une absidiole orientée,
actuellement chapelle des fonts, qui était située
sous une tour de la cathédrale romane. La chapelle Saint-Martin
située en face dans le croisillon sud a été
reconstruite au 14e siècle avec la grande tour qui la surmonte.
A l’extrémité des croisillons on trouve, au
nord, la chapelle de l’Immaculée Conception du 15e
siècle, et, au sud, l’escalier des chanoines et la
porte du chapitre des 15e et 16e siècles. Une fresque de
la légende de Sainte-Eugénie du 13e siècle
se trouve dans le bras nord. La face occidentale du transept est
occupée par des loges rectangulaires qui
remontent au 11e siècle et formaient des salles annexes appartenant
au chapitre. Elles se composent de deux étages, le plus bas
au niveau de la crypte étant voûté d'arête.
L’étage supérieur au niveau du transept présente
un passage en berceau au nord, tandis que la partie sud a été
en partie refaite. Ces espaces assez originaux et rares dans une
cathédrale servaient de charnier à la paroisse de
Saint Jean et à la sépulture des chanoines. A la jonction
du transept avec la nef gothique on peut encore trouver les vestiges
d’une arcade romane sous le grand arc brisé gothique.
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Arcades |
Ensemble |
Arcades |
Colonne |
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Croisillon
sud |
Baies nord |
Pignon nord |
Absidiole nord |
Les chapiteaux
sculptés de la partie romane ont reçu un décor
végétal assez simple mais quand-même d’une
conception avancée pour le 11e siècle. Les chapiteaux
de l’arc du chœur sont sculptés de feuilles d’acanthe
stylisées. Dans le transept, les chapiteaux des colonnes
engagées sont sculptés de feuillages ou de motifs
simples. Aux arcatures de l’abside les rangées de feuilles
d’eau et les palmettes sont à rapprocher de la cathédrale
d’Auxerre.
Chapiteaux du
chœur roman :
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Acanthes |
Acanthes |
Feuillage |
Motifs |
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Abside |
Abside |
Abside |
Abside |
Ensuite on
peut visiter les vestiges du baptistère Saint-Jean-Baptiste
qui remonte à l’époque de la première
cathédrale. Découvert en 1947, les fouilles ont déblayé
les fondations et augmentés les connaissances sur sa construction.
Une petite crypte archéologique a été aménagée
par la suite, 4 mètres sous le sol de la cathédrale
gothique et accessible depuis une chapelle au nord du chœur.
L’ensemble remonte sans doute au début du 6e siècle
et a été remanié à plusieurs reprises,
aux époques carolingienne et romane, avant d’être
détruit au 13e siècle pour la construction de la cathédrale
gothique. Le baptistère était à l’origine
un bâtiment isolé qui se trouvait devant la façade
de la cathédrale primitive. C’était une rotonde
octogonale avec coupole, portée par huit colonnes de marbre
et entourée d’un déambulatoire voûté
s’ouvrant sur huit absidioles rayonnantes, à la fois
rectangulaire ou en hémicycle. Ce plan polylobé en
croix grecque est connu d’autres baptistères épiscopaux
du Haut Moyen-âge. Au centre se trouvait la piscine baptismale
d’origine circulaire, puis octogonale à l’époque
carolingienne, avec dalles de marbre et drainage creusé.
La coupole était revêtue de mosaïques à
fond d’or dont des tesselles et cubes ont été
trouvés dans les fouilles. L’absidiole orientale était
polygonale et avait un autel et vraisemblablement également
un décor de mosaïques. Des portes étaient situées
au sud et à l’ouest et peut-être également
au nord. Les fouilles ont également mis au jour les vestiges
d’un escalier d’époque romane et plusieurs sarcophages
mérovingiens et sépultures. Quatre chapiteaux romans
exposés de la première moitié du 11e siècle,
au décor de feuilles, tiges, volutes et palmettes, semblent
provenir de baies de la cathédrale romane. Un autre fragment
conservé ici présente un décor d’entrelacs.
Baptistère
:
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Baptistère |
Piscine
octogonale |
Pilier et dallage |
Sarcophage |
Enfin, il faut remarquer le Christ en croix roman
situé dans le vaisseau central près de l’entrée
du baptistère. Daté de la fin du 12e siècle
par les examens dendrochronologiques, la statue est très
originale par l’expression du Christ. Sa croix triomphale
en bois polychromé porte aux extrémités quatre
médaillons aux symboles des évangéliques.
Christ en croix
:
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Statue |
Tête
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Visitons enfin
la cathédrale gothique dont la construction
s’est échelonnée du 13e au 16e siècle.
Son plan présente une nef de cinq travées avec bas-côtés
et chapelles, suivie par un chœur orienté et légèrement
désaxé de quatre travées avec bas-côtés,
abside, déambulatoire et chapelles. A l’origine, un
deuxième transept fut prévu au niveau de la première
travée du chœur, mais le projet fut abandonné.
L’ensemble gothique est voûté d’ogives.
La nef de la première moitié du 13e siècle
est de style gothique bourguignon et présente trois étages
avec piliers cylindriques et un triforium aveugle aux arcs trilobés
et belles statuettes. Les chapelles latérales de la nef sont
de style flamboyant des 14e et 15e siècles. Le chœur
du début du 14e siècle est d’un gothique rayonnant
plus léger, l’élévation est toujours
à trois étages mais le triforium est ajouré.
Le déambulatoire est encore de la fin du 13e siècle
et s’ouvre sur sept chapelles rayonnantes des 14e et 15e siècles
où sont conservées des dalles funéraires. Au
sud du chœur se trouve le trésor à deux étages
du 14e siècle. La haute Tour Bohier, à
l’angle de la nef et du transept sud, fut commencée
au 14e siècle, mais les deux étages supérieurs
sont du début du 16e siècle, avec tourelles, balustrades,
statues et gargouilles. Elle abrite des salles hautes où
a été aménagé un petit musée
lapidaire avec les statues déposées pendant la restauration
du clocher. Deux portails s’ouvrent sur la première
travée du chœur : au nord, la porte du Doyenné,
datant de 1280 et mutilé à la Révolution, et
au sud, le portail de la Loire de 1490 sous un porche. L’ensemble
de vitraux modernes de la cathédrale, parfois contesté,
date de 1976 à 2009.
La cathédrale
gothique :
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Chevet |
Ábside |
Clocher |
Clocher |
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Tourelle |
Portail |
Nef |
Chœur |
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Elévation |
Bas-côté |
Chapelle axiale |
Chapelle sous
clocher |
A
voir aussi à
Nevers :
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Visite
L'église
se visite toute l'année et la visite est libre. Possibilité
de visites guidées et de visites de la tour.
Pour en savoir
plus sur la Cathédrale, vous pouvez visiter les sites Internet
suivants:
Site de la
ville : http://www.ville-nevers.fr/.
Site Tourisme à Nevers : http://www.nevers-tourisme.com/.
Page de photos : http://medieval.mrugala.net/Architecture/France,_Nievre,_Nevers,_Cathedrale_St-Cyr_et_Ste-Julitte/.
Page de photos : http://photos-eglises.fr/Bourgogne/58/N/Nevers/Cathedrale/cathedrale.htm.
Page Gennièvre : http://www.gennievre.net/wiki/index.php?title=Nevers_cath%C3%A9drale.
Page structurae : http://structurae.net/structures/nevers-cathedral.
Page petit patrimoine : http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=58194_1.
Page peintures murales : http://peintures.murales.free.fr/fresques/France/Bourgogne/Nievre/Nevers.htm.
Page Bourgogne médiévale : http://bourgognemedievale.com/departement-et-pays/nievre/pays-nevers-sud-nivernais/nevers/.
Page de photos : http://www.christianlegac.com/article-nevers-la-cathedrale-88863060.html.
Page de photos : https://sites.google.com/site/artromanfrance/bourgogne/nevers-cathedrale.
Page de blog allemand : http://romanische-schaetze.blogspot.com/2015/10/frankreich-nevers-nievre-kathedrale.html
Page wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte_de_Nevers
Page web-croqueur : http://www.web-croqueur.fr/cathedrale-saint-cyr-sainte-julitte-de-nevers/.
Article CARE : http://care.huma-num.fr/care/index.php?title=NEVERS,_cath%C3%A9drale_Saint-Cyr-Sainte-Julitte_et_baptist%C3%A8re.
Remerciements
: les photos de la page sont en partie de André Baudry, Antoine
Garnier et Cees
van Halderen.
Vous pouvez
également consulter les références suivantes
:
- Anfray M.,
La Cathédrale de Nevers et les églises gothiques
du Nivernais, Paris, 1964.
- Barat J.-C., St Cyr, Eglise-cathédrale à Nevers,
1840.
- Bourasse J.-J., Esquisse archéologique des principales
églises du diocèse de Nevers, Nevers, 1844.
- Crosnier A.-J., Monographie de la Cathédrale de Nevers,
Nevers, 1854.
- Dupont J., Nivernais Bourbonnais Roman, Zodiaque, 1976.
- Franzé B., Des peintures de Nevers aux oeuvres de la
réforme du XIIe siècle : les témoins d’une
tradition iconographique, Bulletin du centre d’études
médiévales d’Auxerre, 2008.
- Gueneau L., Guide de la Cathédrale de Nevers,
Nevers, 1935.
- Locquin J., Nevers et Moulins, Paris, 1913.
- Louis R., Le baptistère de la cathédrale de
Nevers du VIe au XIIe siècle (fouilles de 1947 et de 1949-1950),
Bulletin monumental, 1950.
- Palet J., La cathédrale de Nevers à Travers
le passé.
- Sapin C. (dir.), La cathédrale de Nevers, du baptistère
paléochrétien au chevet roman (VIe-XIe siècles),
Paris, 1995.
- Sapin C., Le baptistère de Nevers, témoin d'un
groupe épiscopal, Bulletin de la Société
nivernaise des lettres, sciences et arts, 1995.
- Sapin C., Arnaud C. et Berry W., Bourgogne Romane, Dijon,
2006.
- Sery A., Petite guide de la basilique insigne cathédrale
de Saint-Cyr et de Sainte-Julitte de Nevers, 1898.
- Soultrait G. De, Guide archéologique dans Nevers,
Nevers, 1856.
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